67 produits à base de cannabis autorisés au Maroc
En 2021, le Royaume a légalisé le cannabis pour un usage médical et industriel. Le Maroc vient d’autoriser 67 nouveaux produits à base de cannabis.
Le cannabis n’a pas toujours été illégal au Maroc. Jusqu’en 1954, la France avait le monopole de la production et de la vente du cannabis au Maroc, qui était alors légal, avec la Régie du kif et des tabacs. Le pays est ensuite devenu le premier producteur et exportateur mondial de haschisch illégal.
En 2021, le Maroc a autorisé la culture de cannabis uniquement pour un usage médical et industriel. Le Maroc vient de franchir une étape avec l’autorisation de 67 nouveaux produits
26 produits cosmétiques et 41 compléments alimentaires ont été homologués par l'Agence marocaine du médicament et des produits de santé.
L’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC) est chargé de superviser le secteur du cannabis légal au Maroc. 2 200 inspections ont déjà été réalisés par l’Agence. L’objectif est de contrôler les entreprises pour s'assurer qu'elles respectent la nouvelle législation marocaine et les normes de qualité pour la culture et la fabrication de produits à base de cannabis.
4 400 hectares de la variété traditionnelle « beldia » ont été cultivés légalement cette saison. La surface de culture a triplé par rapport à l’année dernière. La beldia ou beldya est une variété de type « landrace » longtemps cultivée au Maroc. Elle a ensuite été remplacé en grande partie par les variétés modernes plus rentables et avec des taux de THC plus importants comme la Critical et la Bubblegum. Mais la beldia est de retour depuis quelques année. Elle présente l’avantage d’être beaucoup moins gourmandes en eau que les variétés modernes.
Les premières zones de culture légales se trouvent dans les provinces du nord du Rif, comme Al Hoceima, Chefchaouen et Taounate.
En autorisant la culture du cannabis pour des usages médicaux, cosmétiques et industriels, le gouvernement espère améliorer les revenus des agriculteurs, attirer des investisseurs et générer des recettes fiscales.
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Olivier F
