Les champions de l’Underground French Cup : entretien avec Miss Kaya

Fabrizio Dentini
09 Jun 2024

Miss Kaya est groweuse et breedeuse et cadette du collectif Infnity Seed Bank. Seule participante à la French Cup de Barcelone, un événement où les hommes ont remporté tous les prix, nous sommes ravis de pouvoir vous raconter son expérience.


SSFR : Comment est né votre nom de guerre Miss Kaya ?

Miss Kaya : Je voulais un nom qui représente la femme et l’univers du cannabis.

Pouvez-vous partager plus d’informations sur le Collectif Infnity Seed Banks ?

Infnity Seed Bank est un collectif de quatre breeders, qui est né dans l’esprit de Rude Boy. Grower depuis 2007, il est pour la préservation des landraces et pour le partage de savoir entre générations. Sa devise : “Détermination, Times and Work” le décrit parfaitement. Notre but est de proposer des variétés travaillées avec sérieux et réflexion. Nous avons eu la chance d’avoir rencontré Hempfnity, grower depuis 1986 et breeder depuis 1991. Il est également généticien dans le cannabis et il à consacré sa vie à cette plante, toujours dans le respect de celle ci. Un pilier pour notre collectif grâce a son savoir, nous avons énormément à apprendre de lui et son patrimoine des génétiques rares ou disparues qu’il a pu se procurer pendant cette belle carrière.

Qu’est-ce qui différencie une groweuse d’une breedeuse ?

Ce sont mes années de culture et les personnes que j’ai rencontrés qui m’ont amenée à m’intéresser au breeding et à la génétique des plantes. Le breeding est pour moi l’étape qui suit. Pouvoir partager mes variétés coup de cœur, que j’ai pris le temps de travailler avec sérieux et minutie serait pour moi un plaisir. Je pense que la passion et la persévérance sont pour moi l’équilibre parfait pour avancer.

Quand avez-vous commencée à cultiver du cannabis ?

J’ai commencée à cultiver du cannabis il y a huit ans, quand notre histoire avec Ovni Farm à commencée. Ovni cultivait déjà depuis plusieurs années en intérieur et en extérieur. Rapidement on s’est installé ensemble et la deuxième chambre de l’appartement c’est transformée en pièce pour la culture, équipée à l’époque de deux 600w HPS, en plus du spot guerilla en outdoor. J’ai toujours aimé la nature et les plantes, alors dès la 1ère année ensemble, il m’a transmis sa passion de cultiver.

Quand on parle d’Ovni Farm, à qui fait-on référence ?

Pour Ovni tout a commencé en 2008. Depuis il s’est consacré totalement à sa culture et aux connaissances sur celle ci. Ayant au départ connu le cannabis sous forme de résine dans les quartiers populaires, il est également passionné d’extractions, il aime se pencher sur la recherche de plante destiné a celles ci, et aussi sur la recherche de profl terpéniques uniques. C’est Ovni qui m’a offert l’opportunité d’attaquer la culture de cannabis. Prendre le temps et avoir la patience de partager est une grande qualité chez lui. Je suis très reconnaissante et je tiens à le remercier pour tout ce qu’il m’a appris, et m’apprends encore au jour d’aujourd’hui.

Quelles variétés sont vos préférées ?

J’ai une grande préférence pour les terpènes citron, également tous ce qui est fruité et sucré.

Quelles techniques de culture préférez-vous ?

Pour l’instant j’ai travaillé seulement avec des plantes en terre, mais à l’avenir il est prévue de pouvoir apprendre de nouvelles manières de cultiver.

Lors de la dernière édition de l’Underground French Cup à Barcelone, quels produits avez-vous présentés et comment avez-vous travaillé pour remporter la victoire ?

A l’Underground French Cup, j’ai obtenue la 3ème place au classement mixte avec la Kaya Bianca (Lemon Skunk x Malawi x GrappeFruit), breedée par Hempfnityseeds et préservé par Ovni Farm. J’ai préparé avec une attention particulière cette strain pour cette Cup, que ce soit les espaces qui lui ont été consacré (séchage, stockage, curring), jusqu’à la préparation au microscope des mes échantillons pour la cup.

Quant à la catégorie Girl Power, j’étais malheureusement la seule à m’être présentée, ça aurait été une bonne occasion de rencontrer et d’affronter (amicalement bien sûr) d’autres groweuses. A une prochaine les Amazones !

Y a-t-il quelque chose qui différencie une femme grower d’un homme grower ? Avez-vous des conseils à donner à nos lectrices ?

Pour moi il n’y a pas de différence entre une femme groweuse et un homme grower, il suffit juste d’être passionné dans ce que l’on fait et d’être rigoureux. Le seul conseil que je peux donner aux lectrices, c’est de ne rien lâcher, et de ne pas hésiter à montrer notre savoir-faire.
Sortez de l’ombre, Girl Power !

Souhaitez-vous ajouter quelques conseils aux lecteurs qui souhaiteraient suivre vos traces ?

Être motivé, déterminé, apprendre, partager notre passion. Ce déplacer aux événements pour rencontrer particuliers et professionnels, car il y a de belles rencontres à faire, et de beaux produits à découvrir.

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Fabrizio Dentini