Légalisation du cannabis: remède économique et de santé publique au Royaume Uni
Une décision qui pourrait augmenter les recettes fiscales
Une décision qui pourrait augmenter les recettes fiscales
Dépénaliser et taxer le cannabis au Royaume-Uni, une décision qui pourrait provoquer l’augmentation des recettes fiscales du pays de 470 millions à 1 milliard d’euros. Elle permettrait aussi la réduction du coût des services de police qui n’auraient alors plus à traquer les consommateurs. Du côté de la santé, 350 millions d’euros par an pourraient être consacrés à la prise en charge médicale des personnes dépendantes.
C'est ce qui ressort d'une étude menée par l'Institut de Recherche économique et sociale publiée septembre dernier au Royaume-Uni.
Les professeurs de l’université d’Essex, au nord-est de Londres, qui ont publié le rapport, ont indiqué que le débat public sur la politique du cannabis avait été beaucoup trop limité dans sa portée et manquait d’arguments solides en faveur du maintien de la prohibition. Selon eux, la recherche en psychopharmacologie suggère que la dépendance au cannabis est liée à la composition chimique de la drogue. Sa légalisation et la régulation de sa vente permettrait donc d’en contrôler la puissance.
Selon les chercheurs, les militants anti-drogue dramatisent en indiquant que la dépénalisation du cannabis amènerait à une augmentation de la consommation, notamment de drogues dures.
Ils écrivent dans leur rapport : « Légaliser réduirait de beaucoup l’offre illégale de cannabis et donc réduirait les risques… Nous estimons, qu’avec une réforme, le coût pour la société des risques psychologiques induits par la consommation de cannabis à peu près équivalent aux bénéfices nets qu’apporterait au marché de l’emploi la disparition de la stigmatisation par le casier judiciaire. ».
Stephen Pudney, professeur d‘économie à l’université d’Essex et auteur principal de l‘étude, a déclaré que le rapport a pour objectif de souligner les facteurs à prendre en compte et les changements que des réformes pourraient apporter.
Amanda Feilding , directrice de la Fondation Beckley qui a commandé le rapport, a déclaré :
« En ces temps de crise économique , il est essentiel d‘étudier le rapport coût-efficacité de nos politiques sur les drogues. Nos politiques actuelles, fondées sur la prohibition, ont échoué à tous les niveaux. Les utilisateurs ne sont pas protégés et l’une des plus grandes industries dans le monde se retrouve entre les mains d’organisations criminelles. Elles criminalisent des millions de consommateurs, jetant une ombre sur leur avenir et génère de la violence et de l’instabilité, en particulier dans les pays producteurs et de transit. »
C'est ce qui ressort d'une étude menée par l'Institut de Recherche économique et sociale publiée septembre dernier au Royaume-Uni.
Les professeurs de l’université d’Essex, au nord-est de Londres, qui ont publié le rapport, ont indiqué que le débat public sur la politique du cannabis avait été beaucoup trop limité dans sa portée et manquait d’arguments solides en faveur du maintien de la prohibition. Selon eux, la recherche en psychopharmacologie suggère que la dépendance au cannabis est liée à la composition chimique de la drogue. Sa légalisation et la régulation de sa vente permettrait donc d’en contrôler la puissance.
Selon les chercheurs, les militants anti-drogue dramatisent en indiquant que la dépénalisation du cannabis amènerait à une augmentation de la consommation, notamment de drogues dures.
Ils écrivent dans leur rapport : « Légaliser réduirait de beaucoup l’offre illégale de cannabis et donc réduirait les risques… Nous estimons, qu’avec une réforme, le coût pour la société des risques psychologiques induits par la consommation de cannabis à peu près équivalent aux bénéfices nets qu’apporterait au marché de l’emploi la disparition de la stigmatisation par le casier judiciaire. ».
Stephen Pudney, professeur d‘économie à l’université d’Essex et auteur principal de l‘étude, a déclaré que le rapport a pour objectif de souligner les facteurs à prendre en compte et les changements que des réformes pourraient apporter.
Amanda Feilding , directrice de la Fondation Beckley qui a commandé le rapport, a déclaré :
« En ces temps de crise économique , il est essentiel d‘étudier le rapport coût-efficacité de nos politiques sur les drogues. Nos politiques actuelles, fondées sur la prohibition, ont échoué à tous les niveaux. Les utilisateurs ne sont pas protégés et l’une des plus grandes industries dans le monde se retrouve entre les mains d’organisations criminelles. Elles criminalisent des millions de consommateurs, jetant une ombre sur leur avenir et génère de la violence et de l’instabilité, en particulier dans les pays producteurs et de transit. »
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