Le cannabis sur les réseaux sociaux
Internet a changé le monde du cannabis et encouragé l’autoculture partout dans le monde. Au départ, les cultivateurs et les passionnés de cannabis se sont rencontrés sur les forums. A présent, c’est sur les réseaux sociaux comme Instagram et Facebook que le cannabis a trouvé sa place. Mais les amateurs de cannabis doivent maintenant subir certaines restrictions.
Les réseaux sociaux permettent aux passionnés de plantes de partager leurs photos et d’échanger des informations. Ils permettent de communiquer publiquement mais aussi en petit comité grâce aux pages privées.
Les entreprises du secteur communiquent également sur les réseaux sociaux. Elles peuvent présenter leurs produits et leurs promotions et organiser des concours. Les militants pour la légalisation du cannabis utilisent aussi beaucoup ces réseaux. Pour les sites d’information comme Soft Secrets, les réseaux sociaux sont indispensables pour présenter les articles et communiquer avec les lecteurs.
Mais sur les réseaux, la plupart des pages sur le cannabis sont victimes du « shadow ban ». Les réseaux sociaux ne peuvent pas censurer les nombreuses pages cannabiques car leur valeur dépend du nombre de leurs abonnés. Ils ont donc mis au point des algorithmes pour donner moins de visibilité à ces pages cannabiques qu’aux autres pages. Le cannabis reste illégal dans la plupart des pays et chaque réseau social applique une politique différente plus ou moins accueillante et « 420 friendly».
C’est le réseau favori des amateurs de cannabis même s’ils sont victimes de certaines restrictions et de suppressions de pages. Instagram est un réseau basé sur les photographies et le cannabis est très photogénique. On trouve sur Instagram les plus belles photos de plantes, de haschisch et d’extractions et des macrophotographies prises avec un microscope. Les « stories », qui ont également beaucoup de succès, favorisent la créativité. La plupart des cultivateurs, des breeders, des hash makers et toutes les entreprises du cannabis légal sont sur Instagram et souvent, uniquement sur Instagram. Parmi les inconvénients : le réseau accepte uniquement les photos carrés et des vidéos de moins de 2 minutes sur le fil principal. Il n’est pas possible de créer des liens hypertexte dans les posts et le réseau est donc assez fermé. Il est possible de créer un seul lien uniquement dans la bio et pour diffuser plusieurs liens externes, vers des sites ou des articles, il faudra créer un arbre à liens (linktree).
Comme Instagram, Facebook appartient au groupe Meta. Le réseau reste très utilisé par les amateurs de cannabis même s’ils doivent subir de nombreuses brimades, vérifications intrusives et suspensions temporaires ou définitives. Facebook offre plus de possibilités que les autres réseaux. Il s’articule autour des comptes personnels, des pages et des groupes qui permettent à tous les membres de diffuser des informations ou de poser des questions. Facebook permet le partage d’articles grâce au liens hypertexte, le partage de photos de tous formats et de vidéos jusqu’à 240 minutes sur le fil principal.
Twitter est l’endroit idéal pour tous les militants de la cause cannabique. Les tweets sont limités à 280 caractères espaces compris mais le nouveau patron, Elon Musk envisage de les limiter à 1000 caractères. Cette limitation favorise les « punchlines» et la confrontation des points de vue. Les « threads » ou suites de tweets permettent d’écrire des textes plus longs et de développer ses arguments. Les tags permettent d’identifier les différents sujets. C’est sur Twitter qu’il est possible d’interpeller directement les politiques et les prohibitionnistes et ils répondent parfois. Sur Twitter, les discours anti-cannabis sont systématiquement contestés par les militants pour la légalisation présents en masse sur ce réseau.
Tik Tok
Ce réseau permet aux utilisateurs de poster des vidéos, souvent de danse, de 60 secondes en choisissant la musique. Les amateurs de cannabis et les professionnels commencent à arriver sur Tik Tok, le réseau à la mode, mais les règles sont très strictes. Tik Tok, dont les propriétaires sont chinois, interdit la promotion de la marijuana.
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