Indoor Madrid centre

Soft Secrets
05 Feb 2014

Il arrive très souvent quand on décide de se monter un systèmeindoor, qu'on se retrouve à acheter un tas de choses au grow dontfinalement on n'aura pas besoin ou qui ne sont pas compatibles avecce dont on dispose. D'autres fois, c'est un local mis en place qui finalementne donne pas ce qu'il devrait. Dans les deux cas, que ce soit avecune nouvelle culture ou une culture déjà lancée, nous devons veillerà créer un microclimat adapté aux plantes que nous allons cultiver.


Il arrive très souvent quand on décide de se monter un systèmeindoor, qu'on se retrouve à acheter un tas de choses au grow dontfinalement on n'aura pas besoin ou qui ne sont pas compatibles avecce dont on dispose. D'autres fois, c'est un local mis en place qui finalementne donne pas ce qu'il devrait. Dans les deux cas, que ce soit avecune nouvelle culture ou une culture déjà lancée, nous devons veillerà créer un microclimat adapté aux plantes que nous allons cultiver.

Il arrive très souvent quand on décide de se monter un systèmeindoor, qu'on se retrouve à acheter un tas de choses au grow dontfinalement on n'aura pas besoin ou qui ne sont pas compatibles avecce dont on dispose. D'autres fois, c'est un local mis en place qui finalementne donne pas ce qu'il devrait. Dans les deux cas, que ce soit avecune nouvelle culture ou une culture déjà lancée, nous devons veillerà créer un microclimat adapté aux plantes que nous allons cultiver.

Vue générale du local complété par des LED
De manière générale, indépendamment qu'il s'agisse de Sativas ou d'Indicas, il y a certains paramètres communs pour les deux pour qu'elles poussent bien, et nous, comme des "dieux" créateurs de ce microclimat artificiel, devons respecter les besoins de base pour que se développe le miracle de la vie (et non le désastre des épidémies). Commençons par les cinq piliers de base de la culture de marijuana à l'intérieur: éclairage, température, humidité, ventilation et alimentation. Pour nous préparer à cette saison indoor prometteuse et pour apporter la meilleure des récoltes en janvier au Growmed, nous allons parler avec les potes du Center Grow de Madrid pour qu'ils nous expliquent et nous aident à améliorer les aspects de base de notre indoor. 

Bon service à la clientèle et information de qualité. C'est mon impression quand je ressors après plusieurs heures passées dans le Center Grow de Madrid. Il s'agit certes d'un grow shop récemment ouvert mais derrière, il y a un des promoteurs de la culture de cristaux très connus comme Suso aka Silika Spain, et son associé, un homme simple qui a plus de 15 ans d'expérience dans la culture mais qui préfère rester anonyme. C'est avec lui que nous allons discuter. Amoureux des haschichs maisons, fans des articles de Toni13 et grand cultivateur, il va nous donner une leçon magistrale sur les éléments de base d'une culture indoor. Vivement recommandable à tous, la leçon est divisée en 5 chapitres:

Eclairage

Maintien des boutures sous LED
La première chose à laquelle on pense quand on monte une culture indoor, c'est à la lampe. Il est vrai que c'est l'aspect le plus représentatif mais si on ne tient pas compte des points que nous allons décrire ci-dessous, même avec une lampe puissante munie du meilleur réflecteur, on n'obtiendra pas une bonne récolte.

Pendant la phase végétative, l'idéal est d'utiliser des ampoules HM (Halogènes métalliques). Pas besoin de leur donner beaucoup de lumens, 300W suffisent. Néanmoins, pour la phase de floraison, il faudra changer les ampoules pour des HPS (à Sodium Haute Pression). Pour ces deux types d'ampoules, le mieux est de disposer d'un ballast électronique qui peut se régler et s'ajuster à chacune des ampoules, plutôt que d'acheter un ballast électromagnétique qui, même s'ils sont moins chers, seront bien moins rentables; en plus d'être lourds et parfois dangereux quand ils sont déficients. Pour les boutures, les fluorescentes de maintien nous suffisent et pas besoin de ballast pour elles. 

La hauteur de la lampe dépendra de nos attentes. Si on veut obtenir une plante courte et robuste, il faut essayer de mettre la lampe le plus bas possible; si, au contraire, on veut une grande plante avec de longs entre-nœuds pour produire de belles boutures, on maintiendra la lampe le plus haut possible pour que la plante puisse s'étirer.  

Température

En taillant, on peut obtenir de nombreux sommets sur une seule plante
En fonction de la puissance des ampoules de floraison, elles vont plus ou moins émettre de la chaleur. La température doit absolument être contrôlée et maintenue à un certain niveau parallèlement au taux d'humidité pour ne pas créer dans notre local de culture le microclimat parfait pour les invasions d'insectes. Pour cette raison, de nombreuses personnes installent un thermo-hygromètre dans leur culture, afin de pouvoir vérifier la température et le taux d'humidité en un seul coup d'œil. Dans un local d'un mètre carré, un suffit, mais pour des pièces plus grandes, il vaut mieux en avoir un par lampe. La manière de les poser est la suivante: on fixe la sonde de notre thermo-hygromètre à la même hauteur que le point le plus élevé de notre mètre carré. De cette manière, on aura une idée de la température réelle et de l'humidité exacte au sommet et auxquelles les plantes sont soumises. Attention, dans les grandes salles de culture, la chaleur peut se concentrer dans les coins. C'est pourquoi il faudra installer plusieurs mesureurs pour avoir une idée de la température réelle. 

Maintenant que nous sommes capables de contrôler la température, il nous manque encore la manière de la maintenir. L'idéal est que la culture oscille entre 24 et 25°C pendant tout le processus. Et voici l'astuce de la maison: pour la nuit également. Le maintien des plantes à la même température aussi bien la nuit que le jour réduit fortement le stress et facilite une croissance rapide et vigoureuse.

Humidité

En veillant bien à tous les paramètres, on obtient une excellente récolte
Ci-dessus nous avons expliqué l'importance de contrôlé tant la température du local que l'humidité pour que les plantes se développent correctement et ne pas créer un environnement propice aux invasions d'insectes et aux champignons. Si nous ne disposons pas de thermo-hygromètre, il faudra trouver une manière de mesurer l'humidité, c'est pourquoi le plus facile est d'avoir les deux en un. De la même manière, la température et l'humidité se règlent souvent grâce à la ventilation. 

Pour maintenir un microclimat avec ne humidité adaptée, il faut tenir compte de la phase de la culture. Dans la phase végétative, l'humidité peut osciller entre 55 et 80% mais en floraison, l'humidité ne doit pas dépasser les 60% pour éviter la prolifération de champignons dans les têtes (surtout dans les plus grosses). Dans le cas des boutures, il faut maintenir un taux d'humidité aux alentours de 90-100%. En cas de besoin, on peut pulvériser dans l'air une eau à osmose inversée, mais pas sur les feuilles. Il faut éviter de créer des gouttes sur les boutures car comme elles ne disposent que de peu de racines, ce sont les feuilles qui assurent toutes les fonctions. L'humidité doit être ambiante et non sur elles.  

Ventilation

Gros plan des têtes en formation
En faisant très attention à la ventilation, on évite un tas de problèmes dans les cultures indoors. Grâce à une bonne ventilation, et surtout, une ventilation adéquate à notre salle de culture, il est plus facile de réguler la température et l'humidité. Si les plantes respirent mieux, elles donnent plus et cela se voit à la récolte. Il faut pour cela tenir compte de trois sous-paramètres qui vont l'influencer: l'extraction, l'intraction et le mouvement de l'air. 

L'extraction de l'air de la salle est très importante car elle devient viciée et les plantes peuvent s'asphyxier. Premièrement, il faut vérifier de quelle puissance notre local va avoir besoin, celle-ci dépend du nombre de mètres cubes. On calcule le volume en multipliant la largeur X la longueur X la hauteur et le résultat est multiplié par 30 (le nombre de fois que l'air se renouvelle par heure). Le résultat est la puissance de l'extracteur dont on va avoir besoin, mais il vaut mieux l'augmenter un peu pour contrer le freinage provoqué par les filtres à charbon fortement conseillés pour supprimer les odeurs (nous rappelons que les filtres à charbon ne sont plus très efficaces quand l'humidité est supérieure à 70%). Il est pire de viser trop bas que trop haut avec la puissance de l'extracteur. Veillez aussi à vous procurer un ventilateur de qualité qui est capable de tourner 24 heures sur 24 pendant tout le processus de la culture. S'il fait beaucoup de bruit, surtout pendant la nuit, vous pouvez le recouvrir d'une caisse insonorisée.

Le système d'intraction d'air doit être muni d'un filet pour ne pas laisser entrer de bestioles ni des saletés de l'extérieur. Il va aussi dépendre de l'extraction. Selon la puissance de l'extracteur, il faut compter la moitié pour l'intracteur. La sortie d'air doit être orientée vers le sol pour qu'il se répartisse mieux dans la pièce et ne l'allumer qu'en hiver; car l'été, il ferait entrer trop de chaleur de l'extérieur. Pour cette raison, il nous faut des intracteurs sans clapet anti-retour, de manière à ce que lors de l'extraction, puisse avoir lieu une intraction passive. Dans certains endroits, il est parfois aussi nécessaire d'installer un système d'air conditionné pour l'été.

Très important mais souvent négligé: le mouvement de l'air dans le local. L'air vicié et les poches d'air qui se créent dans la culture doivent bouger pour être expulsées. Le plus courant est l'installation d'un ventilateur mais comme pour le thermo-hygromètre, il est conseillé d'un installer un pour chaque lampe. Il ne faut pas les diriger sur les plantes ni vers le haut mais plutôt du sol vers les lampes (pour que la chaleur monte et soit extraite plus facilement).

Alimentation

La gamme de fertilisants est laissée au choix de chacun même si elles ne sont pas égales. Après avoir insisté un peu, le Center Grow de Madrid nous a cependant confié préférer les gammes simples qui ne disposent que de peu de produits bien dosés comme Atami ou Grotek. Nous conseillons les engrais chélatés que les plantes absorbent plus facilement. 

Mais peu importe ce qu'on utilise, le plus important est de bien les doser. Très souvent, les tableaux des fabricants d'engrais sont ajustés sur un certain type d'eau qui est différent de celui dont nous disposons. Il ne s'agit que d'une orientation et il faut apprendre à être flexibles. Lors de chaque arrosage, il faut mesurer le pH (l'acidité de l'eau) et la EC (la conductivité électrique), et sur cette base, ajouter ou réduire les produits. Pour la phase de croissance, nous travaillons avec un pH entre 5,8 et 6,2 ainsi qu'une EC entre 0,9 et 1,1. Pour la phase de floraison, le pH doit se situer vers 6,5 et la EC entre 1,1 et 1,4 selon la variété. De même, lors de chaque arrosage, nous ajoutons des enzymes à l'eau pour aider la plante à mieux digérer et une fois par semaine, nous faisons un rinçage seulement avec de l'eau et des enzymes. De cette manière, tous les résidus qui se sont accumulés dans le substrat aprèsune semaine sont dissous, la plante lesabsorbe immédiatement. En floraisonavancée, il est possible qu'on doive arroser plus souvent.

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