Indoor Madrid centre
Il arrive très souvent quand on décide de se monter un systèmeindoor, qu'on se retrouve à acheter un tas de choses au grow dontfinalement on n'aura pas besoin ou qui ne sont pas compatibles avecce dont on dispose. D'autres fois, c'est un local mis en place qui finalementne donne pas ce qu'il devrait. Dans les deux cas, que ce soit avecune nouvelle culture ou une culture déjà lancée, nous devons veillerà créer un microclimat adapté aux plantes que nous allons cultiver.
Il arrive très souvent quand on décide de se monter un systèmeindoor, qu'on se retrouve à acheter un tas de choses au grow dontfinalement on n'aura pas besoin ou qui ne sont pas compatibles avecce dont on dispose. D'autres fois, c'est un local mis en place qui finalementne donne pas ce qu'il devrait. Dans les deux cas, que ce soit avecune nouvelle culture ou une culture déjà lancée, nous devons veillerà créer un microclimat adapté aux plantes que nous allons cultiver.
Il arrive très souvent quand on décide de se monter un systèmeindoor, qu'on se retrouve à acheter un tas de choses au grow dontfinalement on n'aura pas besoin ou qui ne sont pas compatibles avecce dont on dispose. D'autres fois, c'est un local mis en place qui finalementne donne pas ce qu'il devrait. Dans les deux cas, que ce soit avecune nouvelle culture ou une culture déjà lancée, nous devons veillerà créer un microclimat adapté aux plantes que nous allons cultiver.
| Vue générale du local complété par des LED |
Bon service à la clientèle et information de qualité. C'est mon impression quand je ressors après plusieurs heures passées dans le Center Grow de Madrid. Il s'agit certes d'un grow shop récemment ouvert mais derrière, il y a un des promoteurs de la culture de cristaux très connus comme Suso aka Silika Spain, et son associé, un homme simple qui a plus de 15 ans d'expérience dans la culture mais qui préfère rester anonyme. C'est avec lui que nous allons discuter. Amoureux des haschichs maisons, fans des articles de Toni13 et grand cultivateur, il va nous donner une leçon magistrale sur les éléments de base d'une culture indoor. Vivement recommandable à tous, la leçon est divisée en 5 chapitres:
Eclairage
| Maintien des boutures sous LED |
Pendant la phase végétative, l'idéal est d'utiliser des ampoules HM (Halogènes métalliques). Pas besoin de leur donner beaucoup de lumens, 300W suffisent. Néanmoins, pour la phase de floraison, il faudra changer les ampoules pour des HPS (à Sodium Haute Pression). Pour ces deux types d'ampoules, le mieux est de disposer d'un ballast électronique qui peut se régler et s'ajuster à chacune des ampoules, plutôt que d'acheter un ballast électromagnétique qui, même s'ils sont moins chers, seront bien moins rentables; en plus d'être lourds et parfois dangereux quand ils sont déficients. Pour les boutures, les fluorescentes de maintien nous suffisent et pas besoin de ballast pour elles.
La hauteur de la lampe dépendra de nos attentes. Si on veut obtenir une plante courte et robuste, il faut essayer de mettre la lampe le plus bas possible; si, au contraire, on veut une grande plante avec de longs entre-nœuds pour produire de belles boutures, on maintiendra la lampe le plus haut possible pour que la plante puisse s'étirer.
Température
| En taillant, on peut obtenir de nombreux sommets sur une seule plante |
Maintenant que nous sommes capables de contrôler la température, il nous manque encore la manière de la maintenir. L'idéal est que la culture oscille entre 24 et 25°C pendant tout le processus. Et voici l'astuce de la maison: pour la nuit également. Le maintien des plantes à la même température aussi bien la nuit que le jour réduit fortement le stress et facilite une croissance rapide et vigoureuse.
Humidité
| En veillant bien à tous les paramètres, on obtient une excellente récolte |
Pour maintenir un microclimat avec ne humidité adaptée, il faut tenir compte de la phase de la culture. Dans la phase végétative, l'humidité peut osciller entre 55 et 80% mais en floraison, l'humidité ne doit pas dépasser les 60% pour éviter la prolifération de champignons dans les têtes (surtout dans les plus grosses). Dans le cas des boutures, il faut maintenir un taux d'humidité aux alentours de 90-100%. En cas de besoin, on peut pulvériser dans l'air une eau à osmose inversée, mais pas sur les feuilles. Il faut éviter de créer des gouttes sur les boutures car comme elles ne disposent que de peu de racines, ce sont les feuilles qui assurent toutes les fonctions. L'humidité doit être ambiante et non sur elles.
Ventilation
| Gros plan des têtes en formation |
L'extraction de l'air de la salle est très importante car elle devient viciée et les plantes peuvent s'asphyxier. Premièrement, il faut vérifier de quelle puissance notre local va avoir besoin, celle-ci dépend du nombre de mètres cubes. On calcule le volume en multipliant la largeur X la longueur X la hauteur et le résultat est multiplié par 30 (le nombre de fois que l'air se renouvelle par heure). Le résultat est la puissance de l'extracteur dont on va avoir besoin, mais il vaut mieux l'augmenter un peu pour contrer le freinage provoqué par les filtres à charbon fortement conseillés pour supprimer les odeurs (nous rappelons que les filtres à charbon ne sont plus très efficaces quand l'humidité est supérieure à 70%). Il est pire de viser trop bas que trop haut avec la puissance de l'extracteur. Veillez aussi à vous procurer un ventilateur de qualité qui est capable de tourner 24 heures sur 24 pendant tout le processus de la culture. S'il fait beaucoup de bruit, surtout pendant la nuit, vous pouvez le recouvrir d'une caisse insonorisée.
Le système d'intraction d'air doit être muni d'un filet pour ne pas laisser entrer de bestioles ni des saletés de l'extérieur. Il va aussi dépendre de l'extraction. Selon la puissance de l'extracteur, il faut compter la moitié pour l'intracteur. La sortie d'air doit être orientée vers le sol pour qu'il se répartisse mieux dans la pièce et ne l'allumer qu'en hiver; car l'été, il ferait entrer trop de chaleur de l'extérieur. Pour cette raison, il nous faut des intracteurs sans clapet anti-retour, de manière à ce que lors de l'extraction, puisse avoir lieu une intraction passive. Dans certains endroits, il est parfois aussi nécessaire d'installer un système d'air conditionné pour l'été.
Très important mais souvent négligé: le mouvement de l'air dans le local. L'air vicié et les poches d'air qui se créent dans la culture doivent bouger pour être expulsées. Le plus courant est l'installation d'un ventilateur mais comme pour le thermo-hygromètre, il est conseillé d'un installer un pour chaque lampe. Il ne faut pas les diriger sur les plantes ni vers le haut mais plutôt du sol vers les lampes (pour que la chaleur monte et soit extraite plus facilement).
Alimentation
La gamme de fertilisants est laissée au choix de chacun même si elles ne sont pas égales. Après avoir insisté un peu, le Center Grow de Madrid nous a cependant confié préférer les gammes simples qui ne disposent que de peu de produits bien dosés comme Atami ou Grotek. Nous conseillons les engrais chélatés que les plantes absorbent plus facilement.
Mais peu importe ce qu'on utilise, le plus important est de bien les doser. Très souvent, les tableaux des fabricants d'engrais sont ajustés sur un certain type d'eau qui est différent de celui dont nous disposons. Il ne s'agit que d'une orientation et il faut apprendre à être flexibles. Lors de chaque arrosage, il faut mesurer le pH (l'acidité de l'eau) et la EC (la conductivité électrique), et sur cette base, ajouter ou réduire les produits. Pour la phase de croissance, nous travaillons avec un pH entre 5,8 et 6,2 ainsi qu'une EC entre 0,9 et 1,1. Pour la phase de floraison, le pH doit se situer vers 6,5 et la EC entre 1,1 et 1,4 selon la variété. De même, lors de chaque arrosage, nous ajoutons des enzymes à l'eau pour aider la plante à mieux digérer et une fois par semaine, nous faisons un rinçage seulement avec de l'eau et des enzymes. De cette manière, tous les résidus qui se sont accumulés dans le substrat aprèsune semaine sont dissous, la plante lesabsorbe immédiatement. En floraisonavancée, il est possible qu'on doive arroser plus souvent.