Clando le nauséeux
En étudiant la relation entre cette plante et l'Homme au cours de l'Histoire, on se rend compte combien le lien entre les deux est fort, et le mot est faible.. Traversant les époques, ce lien ne s'est jamais démenti, connaissant des périodes fastes comme en Chine depuis plusieurs millénaires avant notre ère, ainsi que des moments de total élitisme, comme ce fut le cas au Moyen Âge en Occident et notamment en France, lorsque le pouvoir religieux s'accapara le savoir en interdisant toute dissidence, condamnant au bûcher les « sorcières » qui utilisaient les plantes psychoactives, dont le cannabis, pour soulager les maux de leurs contemporains.
En étudiant la relation entre cette plante et l'Homme au cours de l'Histoire, on se rend compte combien le lien entre les deux est fort, et le mot est faible.. Traversant les époques, ce lien ne s'est jamais démenti, connaissant des périodes fastes comme en Chine depuis plusieurs millénaires avant notre ère, ainsi que des moments de total élitisme, comme ce fut le cas au Moyen Âge en Occident et notamment en France, lorsque le pouvoir religieux s'accapara le savoir en interdisant toute dissidence, condamnant au bûcher les « sorcières » qui utilisaient les plantes psychoactives, dont le cannabis, pour soulager les maux de leurs contemporains.
En étudiant la relation entre cette plante et l'Homme au cours de l'Histoire, on se rend compte combien le lien entre les deux est fort, et le mot est faible.. Traversant les époques, ce lien ne s'est jamais démenti, connaissant des périodes fastes comme en Chine depuis plusieurs millénaires avant notre ère, ainsi que des moments de total élitisme, comme ce fut le cas au Moyen Âge en Occident et notamment en France, lorsque le pouvoir religieux s'accapara le savoir en interdisant toute dissidence, condamnant au bûcher les « sorcières » qui utilisaient les plantes psychoactives, dont le cannabis, pour soulager les maux de leurs contemporains.
Cette relation ne fut pourtant à priori jamais rompu, il y eut toujours quelque part sur la planète des peuples qui utilisèrent le cannabis pour ses vertus curatives, jusqu'à ce que le XXème siècle voit naître une forme de conspiration industrielle, pseudo-morale et franchement raciste qui mit au ban cette panacée de toujours. La prohibition du cannabis était en chemin, elle finira par gagner, du moins législativement, la totalité du monde sous l'impulsion des nations dites « civilisées », les États-Unis en tête, lors de la convention unique de 1961.
Une panacée de toujours
Nous sommes donc en plein dans une aberration historique: des milliers d'années de pratique médicinale réduites à néant par une répression féroce, traque des malades, interdiction des recherches et négation d'un savoir ancestral, aberration qui atteignit une forme d'apogée lorsque le gouvernement américain décida, au milieu des années 70, d'étouffer les résultats et d'obliger les scientifiques à abandonner leurs travaux qui démontraient que le cannabis pouvait être efficace dans le traitement du cancer.
Il est donc justice de voir qu'aujourd'hui, plus de la moitié des États américains ont légalisé l'usage médical du cannabis, pour la plupart suite à des votes citoyens. En Europe également, le vent a tourné et s'il reste quelques irréductibles dont la France, la plupart des pays ont adopté la possibilité de se soigner grâce à cette plante. Quand pourra-t-on enfin mettre les responsables politiques le nez dans leurs contradictions ? Ils prétextent la santé publique pour justifier de laisser des centaines de milliers de patients sans la thérapie qu'ils ont choisie, continuant à soutenir que le cannabis n'a pas d'intérêt pour la médecine, cela mériterait, selon mon humble avis, des poursuites pour, au minimum, non assistance à personne en danger..
Santé publique corrompue
Alors quel avenir pouvons-nous espérer pour un remède aussi bien curatif que préventif, populaire et pourtant clandestin ? Nous voyons se développer des canaux parallèles, la recherche n'est plus seulement l'apanage des laboratoires apparaîssent en France des spécialistes à tous les niveaux de la chaîne qui mène des producteurs aux malades, le savoir se reconstruit empiriquement par des échanges constants, conditionnés par l'assurance d'être sur le bon chemin grâce aux précurseurs américains, également par l'urgence de situations dramatiques de santé, enfin par la figure imposée de la menace constante de finir devant un juge.
J'avoue que le simple fait d'évoquer ce genre de folie d'État me retourne le ventre, je n'arrive pas à comprendre comment on a pu en arriver là, j'ai sûrement du mal à regarder une certaine réalité en face.. Il n'empêche, rester dans son coin à vomir sa haine de ce côté obscur de l'humanité ou bien arroser les graines de l'empathie et de la solidarité, le choix n'est-il pas finalement vite fait ?