Cannabis au volant : bientôt de nouveaux tests salivaires

Soft Secrets
08 Dec 2014

Depuis quelques années, les prohibitionnistes se retrouvent à cours d'arguments et le thème de la sécurité routière leur permet de faire encore entendre leur voix. Malgré le manque de preuves sérieuses concernant la dangerosité du cannabis au volant, les autorités continuent d'appliquer une politique de tolérance zéro. De nouveaux tests salivaires, servant à remplacer les prises de sang actuellement  pratiqués par des médecins, seront bientôt expérimentés dans dix départements français


Depuis quelques années, les prohibitionnistes se retrouvent à cours d'arguments et le thème de la sécurité routière leur permet de faire encore entendre leur voix. Malgré le manque de preuves sérieuses concernant la dangerosité du cannabis au volant, les autorités continuent d'appliquer une politique de tolérance zéro. De nouveaux tests salivaires, servant à remplacer les prises de sang actuellement  pratiqués par des médecins, seront bientôt expérimentés dans dix départements français

Depuis quelques années, les prohibitionnistes se retrouvent à cours d'arguments et le thème de la sécurité routière leur permet de faire encore entendre leur voix. Malgré le manque de preuves sérieuses concernant la dangerosité du cannabis au volant, les autorités continuent d'appliquer une politique de tolérance zéro. De nouveaux tests salivaires, servant à remplacer les prises de sang actuellement  pratiqués par des médecins, seront bientôt expérimentés dans dix départements français

La Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) a reécement publié un communiqué : "Actuellement, la recherche de stupéfiants chez les conducteurs relève d’un protocole long et coûteux avec un test salivaire puis un prélèvement sanguin effectué par un médecin et transmis ensuite à un laboratoire pour analyse " 

Ce test salivaire doit remplacer le prélèvement sanguin et sera pratiqué par les forces de l'ordre.

" Ce test se présentant sous la forme d'un petit bâtonnet devrait permettre de pratiquer davantage de dépistages sur le bord de la route. Il faut rappeler que dans 4 % des cas d'accidents, l'usage de stupéfiants est le facteur principal. " a expliqué Jean-Robert Lopez, le délégué interministériel à la sécurité routière. Ce chiffre de 4% pour l'ensemble des drogues illicites parait peu important en comparaison avec ceux de l'alcool, de la vitesse et de l'endormissement au volant qui sont les principales causes d'accidents de la route mais suffit à justifier des pratiques particulièrement liberticides.

Il s'agit donc d'un deuxième test qui sera pratiqué uniquement sur les conducteurs positifs au premier test salivaire. Les policiers devaient auparavant accompagner le conducteur chez un médecin ou à l'hôpital pour pratiquer la prise de sang obligatoire pour confirmer la positivité au cannabis ce qui prenait parfois plusieurs heures. Les nouveaux tests permettront d'obtenir un résultat immédiat

En 2013, plus de 144 000 dépistages de stupéfiants ont été pratiqués dont 33% (48 000) se sont révélés positifs. Pour l'alcool, 10,8 millions de tests ont été pratiqués la même année . Depuis 2002 la conduite sous l'emprise de stupéfiants est punie d'un retrait de 6 points du permis et d'un maximum de 2 ans de prison et de 4500 € d'amende. Dans certains cas les conducteurs positifs peuvent échapper aux poursuites judiciaires en acceptant de participer à un stage "anti-cannabis" payant. 

L'expérimentation de ces tests sera mené entre le 1er décembre 2014 et  le1er juin 2015 dans dix départements : les Alpes-Maritimes (06), la Dordogne (24), la Gironde (33), l’Ille-et-Vilaine (35), la Loire-Atlantique (44), la Moselle (57), le Nord (59), la Haute-Savoie (74), les Yvelines (78) et Paris (75). 

L'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) et l'Institut national de police scientifique (INPS) seront chargés d’analyser les prélèvements et de valider la fiabilité du nouveau protocole. Cette méthode du deuxième test salivaire sera alors étendue à toute la France.

Depuis février dernier, des tests permettant "l'auto-dépisatge" de cannabis sont disponibles dans les bureaux de tabac au prix de 3,50 €. Ils se présentent sous forme de bandelettes et permettent de détecter le THC dans l'urine en quelque minutes.  (OF) 

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