Belgique : le ministre de la Justice, ancien fumeur de joints
Vincent Van Quickenborne est le ministre de la justice belge. Dans son pays, la Belgique, le gouvernement interdit toujours le cannabis mais le ministre a avoué avoir été un consommateur régulier durant sa jeunesse.
Né à Gand en 1973, Vincent Van Quickenborne est un homme politique flamand membre du parti libéral Open Vld. Il est également bourgmestre (l’équivalent du maire) de la ville de Courtrai. Invité sur sur la radio RTL, le ministre a été interrogé sur sa consommation de cannabis.
« J’étais jeune... Quand on est étudiant, on fait des choses qui ne sont pas correctes. » a expliqué le ministre. Vincent Van Quickenborne avait même avoué avoir continué à fumer du cannabis au début de sa carrière politique. Il a avoué avoir fumé de l’herbe dans le travées du Sénat. A l’époque, Vincent Van Quickenborne était un partisan de la légalisation du cannabis. Il se présentait alors avec un joint à la bouche sur les photos diffusées dans les journaux.
Mais les choses ont bien changé et le ministre est maintenant opposé à la légalisation. Selon lui, ce n’est pas la priorité de l’actuel gouvernement.
Le ministre a également été interrogé sur les violences liées au trafic de drogue en Belgique : « Il faut travailler sur la criminalité et les événements à Anvers n’ont strictement rien à voir avec le cannabis, »
Menacé par la « Mocro Maffia » ?
La Mocro Maffia est une organisation criminelle basée aux Pays-Bas et en Belgique. Cette organisation particulièrement violente est spécialisée dans la cocaïne et les drogues de synthèse. Principalement composée d’immigrés marocains, elle est en lien direct avec les trafiquants sud-américains. La drogue est importée en Europe par les ports de Rotterdam, d’Anvers et d’Algésiras en Espagne.
L’organisation très puissante a déjà fait de nombreuses victimes. Ces criminels sont les auteurs de nombreux attentats et assassinats, notamment de journalistes. Ils menacent actuellement la famille royale aux Pays-Bas.
Vincent Van Quickenborne a lui-même été victime d’une tentative d’enlèvement en septembre dernier. Le domicile du ministre, situé à Courtrai à proximité de la frontière française, avait été placé sous sécurité renforcée par le Centre national de crise (CNC). Une voiture qui contenait des armes et des bouteilles d'essence avait été retrouvée près du domicile de Vincent Van Quickenborne. L’enlèvement avait été évité de justesse. Le ministre et sa famille avaient du quitter leur domicile et être emmenés dans une résidence sécurisée. Six suspects ont déjà été interpellés dans cette affaire.
Selon le ministre, la Mocro Maffia serait responsable de cet enlèvement. « Laissez-moi être clair : les gens derrière tout cela atteignent l'inverse de ce qu'ils visent. Cela me renforce dans la croyance que nous devons continuer à nous battre. Nous continuerons à lutter contre le crime organisé, avec plus d'effectifs et de ressources qu'avant. » a déclaré Vincent Van Quickenborne sur Facebook.