Alsace : le gérant d’une entreprise de cannabis light condamné à de la prison ferme
Créer une entreprise ou ouvrir une boutique de cannabis light ou produits CBD serait-il devenu une activité risquée ? Après la condamnation des gérants des boutiques Street Shop par le tribunal de Toulouse il y a quelques semaines, le gérant d’une entreprise de cannabis light située à Soultz (Haut-Rhin) a lui aussi été condamné à de la prison ferme pour vente de produits CBD, comme nous l’a révélé le site du journal Les dernières Nouvelles D’Alsace.
Pas de go fast ni de deal de rue dans cette affaire mais quand il s’agit de cannabis, light ou pas light, certains juges peuvent se montrer particulièrement sévères. Ces derniers mois, les perquisitions et les fermetures de boutiques se sont succédées partout en France. Les autorités s’intéressent principalement au cannabis light sous forme de fleurs mais également aux produits dérivés.
Mercredi dernier, le tribunal de Colmar a condamné le gérant de cette société qui vendait du cannabis light à dix mois de prison ferme et à une amende 20.000 euros. L’entreprise qui commercialisait ses produits dans certaines boutiques, dont des bureaux de tabac, avait été ouverte il y a six mois et avait généré un chiffre d’affaires de 100.000 euros durant cette période.
La compagne du dirigeant a été condamné à huit mois de prisons avec sursis et 1.500 euros d’amende et le commercial de la société, à huit mois de prison avec sursis et 2.000 euros d’amende. On ignore encore si les prévenus comptent faire appel et si un aménagement de peine est envisageable.
En France, la situation du CBD parait encore très confuse. Seule la boutique Organiquement Votre a pu obtenir la relaxe par le tribunal de Bonneville (Haute-Savoie). Par ailleurs, un groupe de députés LREM a demandé la création d’une mission d’information parlementaire sur le « chanvre bien-être » (cannabis light).
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Exitable