Problèmes de calcium et de magnésium - Demande a Ed

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24 Oct 2019

Problèmes de calcium et de magnésium

J’utilise de l’eau à 0.04 d’EC (24PPM) R/O. L’eau du robinet est de 2.2 (1320 PPM), trop élevé pour les chiffres mentionnés dans votre livre Marijuana Grower’s Handbook. Mais 0.04, c’est trop bas pour une croissance saine, et j’ai remarqué des problèmes avec les oligo-éléments et des déficiences de Ca et Mg à environ 4 semaines de floraison. Est-ce que je dois ajouter un mélange d’oligo-éléments et un mélange de calcium et de magnésium ? Quels minéraux et en quelle quantité sont une bonne base de départ quand on utilise une solution nutritive hydroponique ? Jim Peters Si vos plantes montrent des problèmes d’oligo-éléments et des déficiences en calcium et magnésium, il faut absolument ajouter ces nutriments. Beaucoup de nutriments hydroponiques sont formulés pour une eau qui contient naturellement certains de ces nutriments. D’autres ne le sont pas. Vérifiez les étiquettes pour vous informer. Si elles signalent les oligo-éléments, Ca et Mg, il ne faudra sans doute pas en ajouter. Si ils ne sont pas référencés et que l’eau du robinet ou R/O n’en contient pas assez, comme c’est votre cas, il faut en ajouter. Les compagnies détaillent le contenu de l’eau qu’elles fournissent. Ces informations se trouvent parfois sur le net, mais si votre fournisseur d’eau ne les référence pas, vous pouvez le contacter. La plupart du temps, même quand les niveaux sont trop élevés, les solides dissous dans l’eau du robinet sont principalement du calcium et du magnésium, en sus d’une série d’oligo-éléments. Si votre eau est de ce type, vous pouvez diluer l’eau du robinet avec de l’eau R/O pour atteindre le niveau correct. L’eau avec un EC de 0.2 (120PPM) contient généralement assez de calcium, de magnésium et d’autres oligo-éléments pour que les plantes grandissent sainement. Il est important d’avoir des mesures précises pour que la plante soit saine, utilisez donc un compteur d’EC ou de PPM. [caption id="attachment_71418" align="alignnone" width="780"]Demande-a-Ed Déficience en calcium. De petits points morts de tissus se développent le long des bords des feuilles et sur toute leur surface.[/caption]

La distance par rapport à la lumière

J’ai une ampoule 600w HPS. Quand les plantes mesuraient 4’’, j’ai déplacé la lumière qui était à 1 mètre au-dessus d’elles et l’ai rapprochée à 50cm. Aujourd’hui, les feuilles sont déformées et flétries, mais les plantes continuent à pousser et les feuilles se stabilisent. A quelle distance faut-il placer la lumière durant les phases végétative et de floraison ? Ross A l’extérieur, la marijuana pousse en plein soleil, même sous des latitudes basses, où la lumière est très intense. Ces plantes développent des cellules « en palissade » pour modifier l’intensité avant qu’elle atteigne le centre de la feuille. Les feuilles qui ont poussé sous une lumière moins forte et qui sont ensuite placées sous une lumière plus forte n’ont pas modifié leur morphologie et peuvent souffrir de lésions. Quand on réduit la distance de moitié, l’intensité de la lumière est multipliée par quatre. C’est peut-être la raison pour laquelle les feuilles ont été abîmées. Les nouvelles feuilles, qui poussent sous un éclairage plus intense, adaptent leur structure à cette lumière plus forte et ne souffriront pas. Quand les plantes sont mises à l’extérieur au début de l’été, les UV puissants, qui causent des coups de soleil chez les humains, peuvent blesser les feuilles qui ne sont pas préparées. Il faut les protéger jusqu’à ce qu’elles s’adaptent, en les plaçant d’abord à l’ombre et en vaporisant un anti-transpiration comme du Wilt-Pruf®, ou en posant un tissu fin, comme de la dentelle, pour que les plantes ne reçoivent pas toute l’intensité de la lumière. Une autre solution est de déplacer les plantes pendant les journées nuageuses et couvertes. La question de la distance la plus proche entre l’éclairage et les plantes n’est pas liée à l’intensité de la lumière, mais bien à la chaleur et aux rayons infrarouges émis par le réflecteur. Les réflecteurs non munis de plaques de verre émettent tant de chaleur qu’il faut les placer au moins à un mètre de la canopée. Les réflecteurs avec plaque de verre, qui sont refroidis par l’air, peuvent être placés beaucoup plus près. La meilleure façon de déterminer la distance minimum entre l’éclairage et les plantes peut être trouvée en utilisant un thermomètre de surface, qui utilise un faisceau optique dirigé vers le sommet du feuillage. La température des feuilles ne doit pas dépasser 25°. Avec de l’air enrichi en CO2, les plantes poussent bien sous des températures qui atteignent 30°, et même un peu plus. Ajustez la température de la pièce, la hauteur de l’éclairage et la circulation de l’air pour atteindre ces températures. Un autre élément à prendre en compte pour déterminer la hauteur de l’éclairage est la projection du réflecteur. Certains réflecteurs concentrent la lumière dans un faisceau plus centré, alors que d’autres diffusent la lumière. Pour la plupart des petits jardins, il est mieux d’utiliser une lumière plus centrée, qui peut être placée plus haut au-dessus des plantes. Les réflecteurs qui diffusent la lumière nécessitent des murs périphériques très réfléchissants pour que la lumière atteigne la canopée des plantes. [caption id="attachment_71425" align="alignnone" width="780"]Problèmes-de-calcium-et-de-magnésium Déficience en magnésium très développée.[/caption]

Nombre de plantes dans une boîte

J’ai une boîte de culture de 2.5’ x 3’ qui a 5.5’ de hauteur et qui est placée sous une ampoule de 400w HPS. Je peux disposer 4 plantes dans l’espace, et produire une récolte d’environ 55 gr par plante. Est-il possible d’obtenir cette quantité avec une seule plante dans le même espace ? Dan W. Votre boîte de culture peut contenir quatre plantes, ou plus, ou une seule plante. Quand l’espace de la canopée est complètement rempli de végétation au moment de la floraison, le jardin est à sa capacité maximum. La différence de production entre les deux jardins ne se situe pas dans la production, mais dans la production divisée par le temps. Si on ne cultive qu’une seule plante dans cet espace, elle pousse de façon linéaire au fil du temps et remplit tout l’espace. Puis elle entre dans la floraison. Quand plusieurs plantes sont placées dans un espace équivalent, chaque plante doit pousser dans une partie de l’espace qu’avait une seule plante. Quand elles entrent dans la phase de floraison, elles produisent environ la même récolte. La méthode qui consiste à cultiver plusieurs plantes réduit le temps de végétation des plantes. Avec comme résultat que la récolte par watt d’électricité et par espace x le temps est inférieure pour chaque plante. [caption id="attachment_71419" align="alignnone" width="780"]Problèmes-de-calcium-et-de-magnésium Grande plante qui couvre un mètre carré. Elle s’est développée avec du booster de culture.[/caption]

Le CO2 comme pesticide et sa toxicité

Je voudrais utiliser ce que vous suggérez pour tuer les tétranyques, du CO2 à 10,000PPM pendant une heure. A quel PPM le CO2 devient-il toxique pour les humains et pour les plantes ? Herne Thomas Pour la croissance des plantes, les cultivateurs utilisent de l’air enrichi avec du CO2 à un niveau de 1,000 –1,500PPM. A ce stade, certaines personnes trouvent que l’air est étouffant. A 1%, 10,000PPM, on peut se sentir somnolent et dans un état inconfortable. A 7–10%, 70,000-100,000PPM, on peut subir des problèmes comme des vertiges, des maux de tête, des difficultés d’attention et même des pertes de conscience et de la suffocation. A 10,000PPM pendant une heure, les plantes peuvent souffrir de dégâts mineurs, mais récupèrent rapidement. J’hésite à recommander cette technique, parce que les gens qui l’ont essayée pour éliminer les parasites de leur jardin et de petits plateaux fermés ont obtenu des résultats mitigés. Des articles scientifiques font état d’une réaction variable de la part des insectes, je ne compterais donc pas sur cette méthode.

Mieux déterminer le sexe

J’ai 4 plantes Blueberry que j’ai fait germer à partir de graines il y a environ 2 mois et demi. La semaine dernière, j’ai mis les lampes sur 12 et 12 pour en déterminer le sexe. Les plantes ont réagi en trois jours, j’ai donc remis les lampes sur continu pour qu’elles reviennent à la phase végétative. Aujourd’hui, j’ai trouvé un sac mâle sur 4 ou 5 branches d’une plante. Cette même plante présente des poils blancs. Est-ce que je dois m’en débarrasser ? Avez-vous d’autres conseils pour m’aider à déterminer le sexe de mes plantes ? Kyle Vincent La plante est probablement devenue hermaphrodite à cause du stress des changements de lumière. Mais elle n’est sans doute pas aussi stable que les autres plantes et elle devrait être écartée. A l’avenir, déterminez le sexe de vos plantes en prélevant une bouture de chacune. Prenez garde à ce que chacune soit identifiée. Placez ensuite les boutures dans un espace avec un éclairage allumé 8 heures et éteint16 heures par jour. En quelques jours, les boutures révèleront leur sexe. La mère des clones aura toujours le même sexe que le clone duquel elle est issue.

Eruption de marijuana

Je prends de la teinture de cannabis (je ne peux pas le fumer pour cause d’asthme) depuis 3 semaines. C’est très efficace pour mes symptômes de douleur chronique. Il y a deux jours, j’ai eu une éruption rouge partout. Ca ressemble à une réaction aux médicaments comme j’en ai déjà eu avec certains antibiotiques. Je prends huit autres médicaments. Aucun d’entre eux n’est neuf ni ne peut causer cette réaction. Je n’ai pas encore contacté mon médecin, mais j’espère que ce n’est pas dû à la teinture, qui soulage vraiment la douleur. Avez-vous des informations sur des cas de personnes qui ont des éruptions à cause du cannabis ? Sarah-Maricel Sanderson Oui, j’ai vu quelques cas d’éruption, particulièrement parmi les élagueurs et les manucures. Arrêtez d’utiliser du cannabis pendant un temps pour voir si l’éruption diminue. Si c’est le cas, ça peut être un signe que vous êtes allergique à la chimie. Ca pourrait signifier que vous êtes allergique à la chimie de la plante, mais pas aux cannabinoïdes. J’essayerais donc la forme la plus pure des cannabinoïdes plutôt qu’une teinture de l’ensemble de la plante. Si vous êtes allergique, il est plus sûr de ne pas utiliser la teinture. Utiliser une substance à laquelle vous êtes allergique provoque de l’inflammation, ce qui est dangereux pour votre santé. [caption id="attachment_71424" align="alignnone" width="780"]Problèmes-de-calcium-et-de-magnésium Une réaction allergique provoquée par l’exposition
au cannabis.[/caption]  

Séchage

Je fais le curing des têtes à 18 à 20° environ, et à 50% pendant les trois premiers jours. Qu’est-ce que je dois faire ensuite  pour les sécher? Myron Augmentez la température de quelques degrés, mais pas au-dessus de 22ºC, et maintenez l’humidité à 50%. Gardez les têtes dans la zone de séchage jusqu’à ce que les petites tiges des têtes se cassent. Ca se produit quand elles n’ont plus que 12% d’humidité. Puis laissez-les reposer et faites le curing à environ 55% d’humidité. Placer le matériel le plus sec possible dans des récipients fermés est une méthode de curing connue. Mais ce n’est pas une bonne façon de préparer les têtes. Et ce, parce que quand les têtes perdent de l’humidité, l’humidité relative de l’air (RH) dans le récipient augmente. Cela crée un environnement favorable pour le développement de moisissures et de bactéries. Quand les récipients sont pleins, le RH baisse temporairement, mais remonte dès qu’ils sont fermés. Laissez les plantes mûrir à découvert jusqu’à ce qu’elles soient prêtes à être emballées. Ne les laissez pas sécher trop, ou il faudra les ré-humidifier.

Le style Thaï

Comment faire le curing de mon herbe pour qu’elle devienne brune comme la Thaï que je fumais dans les années ’70 ? Dobie62 Ce n’est pas difficile de faire en sorte que l’herbe verte devienne brune. C’est un des résultats de la décomposition anaérobie. Par exemple, ça arrive parfois quand les têtes sont placées dans des vases ou des sacs en plastique, avant d’être totalement séchées. Les bactéries aérobies (sans nécessité d’oxygène) commencent par dévorer le matériel humide de la plante. Dans un environnement clos, ces bactéries épuisent rapidement l’oxygène disponible et deviennent inactives. Ensuite, les bactéries anaérobies, qui se développent dans un environnement sans oxygène, commencent à digérer les tissus, y compris la chlorophylle et le pigment qui donnent aux plantes leur couleur verte caractéristique. Les tissus deviennent alors bruns, perdent beaucoup de leur odeur, et les terpènes sont détruits. Pour « brunir » le cannabis, placez-le dans un récipient en grande partie fermé, et qui contient encore de l’humidité. Les bâtonnets dans les têtes devraient fléchir plutôt que de se casser. Le fait de fléchir est un signe que le cannabis a atteint le stade de séchage fumable. Dès qu’il est devenu brun, il faut ouvrir le récipient clos pour laisser les têtes s’aérer, sinon elles vont se décomposer en bouillie ou moisir. Quand on ouvre le récipient, les têtes vont d’abord dégager une odeur âcre, ammoniaquée, qui se dissipera rapidement. [caption id="attachment_71415" align="alignnone" width="780"]Problèmes-de-calcium-et-de-magnésium Planter dans un champ est beaucoup moins onéreux que de monter une serre, mais la période de croissance est généralement plus courte et les plantes ne sont pas protégées des conditions environnementales.[/caption]

Jardin ou serre

Pour une culture commerciale légale, pensez-vous que la culture en serre soit la plus rentable ? C’est-à-dire produira une plus grande récolte pour chaque dollar investi, plus qu’en augmentant simplement la surface et le nombre de plantes ? Ken C’est une question complexe, à laquelle on ne peut répondre qu’en envisageant chaque projet individuel, et non de façon générale. Cela dépend du climat et de vos objectifs. Au fur et à mesure que les prix de la marijuana baissent, les coûts de production deviennent un élément plus important. Si les récoltes augmentent souvent avec les cultures en serre, il en est de même pour les coûts. Si le prix de la terre est bon marché, il peut être moins cher d’augmenter la surface plutôt que de construire. Le type de serre est aussi à prendre en compte. Les tunnels flottants ou les tunnels couverts sont beaucoup moins chers à installer que les structures plus complexes. Il faut décider en se basant sur des analyses financières, tout en prenant vos objectifs en compte. [caption id="attachment_71416" align="alignnone" width="780"]Problèmes-de-calcium-et-de-magnésium Les serres à arceaux procurent une plus grande protection que les tunnels couverts et peuvent être utilisées pour la privation de lumière, mais le polyéthilène ne laisse pas passer les UV, les plantes ne profitent donc pas des bénéfices du soleil. [/caption] [caption id="attachment_71426" align="alignnone" width="780"]Problèmes-de-calcium-et-de-magnésium Utiliser des tunnels couverts présente plusieurs avantages. Cela protège les plantes d’un climat froid ou peu clément et donc, prolonge la saison. Les protections peuvent être utilisées pour la privation de lumière, ce qui accélère la maturation[/caption] [caption id="attachment_71427" align="alignnone" width="780"]Problèmes-de-calcium-et-de-magnésium Le toit de cette serre de Forever Flowering s’ouvre, les plantes peuvent donc recevoir directement la lumière du soleil, y compris les UV. La structure peut être ombragée en actionnant un bouton ou une minuterie pour mettre en route la privation de lumière.[/caption]  

Rincer une Jack Herer

Je cultive des Jack Herer à l’intérieur dans des récipients d’environ 40 litres avec un substrat enrichi auquel j’ai ajouté de l’engrais hydro. Les plantes sont actuellement en floraison. Quand est-ce que je dois les rincer et pendant combien de temps ? Quel est le meilleur produit pour les rincer avec de l’engrais hydro d’intérieur ? Michelle La Jack Herer est une plante à longue floraison. Certaines variantes prennent de 11 à 12 semaines pour mûrir quand on force la floraison. D’autres à floraison plus courte nécessitent de 9 à 10 semaines. Les plantes à floraison plus courte commencent à mûrir à environ 6 semaines, et celles à floraison plus longue à environ 8 à 9 semaines. Vers la 7è semaine, les plantes à maturation plus rapide évoluent rapidement. Cela se produit plus ou moins deux semaines plus tard, à la 9è semaine, pour les plantes à 11 semaines. Commencez à les rincer une semaine plus tard en ajoutant assez d’eau au terreau pour qu’environ 20% de l’eau d’arrosage s’égoutte du substrat. Cela enlèvera certains nutriments dissous. Répétez après quelques jours. Le rinçage est plus facile et plus sûr quand les plantes se trouvent dans un substrat poreux et bien drainé. Dans des terreaux fins et détrempés, l’eau s’écoule lentement, ce qui peut abîmer les racines si elles sont noyées à cause du manque d’oxygène. Dans ce cas, il n’est pas recommandable de rincer. Plusieurs produits de rinçage aident à réduire le contenu en minéraux de la plante, ce qui donne un matériel fumable « plus propre ». Vous en trouverez la liste dans mon livre « Harvest ». [caption id="attachment_71417" align="alignnone" width="780"]Problèmes-de-calcium-et-de-magnésium Jack Herer de 8 semaines. Il est temps de rincer[/caption]

Acariens

J’ai tout essayé pour me débarrasser des tétranyques! Je pense qu’il n’y a rien de mieux qu’un environnement intérieur sans tétranyques, au moins le temps qu’on y cultive les plantes. Si de l’air entre dans la pièce, vous aurez des tétranyques tôt ou tard. J’ai beaucoup d’amis qui ont arrêté de cultiver à cause de ce problème et j’ai essayé toutes les mixtures et ai dépensé des milliers de dollars. Je crois que c’est une arnaque des fournisseurs pour vendre leurs produits. Les fabricants n’expliquent pas qu’un seul insecte ou un seul œuf restant peut faire redémarrer le cycle. Si les pesticides ne sont pas une arnaque, ils ne sont en tout cas pas efficaces sur le long terme. Tous les produits que j’ai utilisés ont laissé des survivants. Ce n’est pas surprenant. Même si on enlève toutes les plantes et qu’on nettoie toute la pièce à l’eau de Javel, on trouvera encore des survivants. Ma question est donc : quelle est la meilleure façon d’au moins contrôler les tétranyques, si on ne peut pas s’en débarrasser ? Qu’est-ce qu’on peut espérer de façon réaliste en termes de temps et l’argent ? J’ai vu que Liquid Ladybug les tue par contact sans trop affecter les plantes, mais quand les plantes grandissent, ça devient très compliqué vu que ce produit n’a pas d’effets à long terme. Je suis aussi presque sur le point de laisser tomber. Je voudrais trouver un moyen d’agir sur le long terme en intérieur sans que cela ne devienne un problème. J’ai entendu des gens dire que leur jardin n’avait pas eu de tétranyques pendant une longue période, mais je n’en ai jamais vu ! Et je n’ai jamais vu de produit préventif qui fonctionne de façon continue sur le long terme. Toute aide sera bienvenue. Lehal [caption id="attachment_71420" align="alignnone" width="780"]Acariens Insectes sur le dessous de la feuille[/caption] Les jardins peuvent être préservés des tétranyques. Cela requiert une discipline rigoureuse dans le respect des règles qui diminuent le risque d’infection. Dans votre région, du moins pendant l’été, quand les tétranyques et les thrips prospèrent à l’extérieur, vous devriez avoir un jardin en circuit fermé où l’air n’entre pas, ou nettoyer l’air entrant avec des filtres et de l’eau. Dans les zones où il gèle, c’est beaucoup plus facile d’éliminer les insectes que dans les zones où la reproduction et les sources de reproduction sont constantes. Ainsi, dans certaines régions, le jardin d’intérieur est réduit pendant l’été pour ne pas avoir à gérer un assaut d’insectes qui tentent de pénétrer dans le périmètre. Ca pourrait être une solution si le problème est principalement saisonnier. Il faut des efforts pour se débarrasser de cette infestation. Il existe plusieurs pesticides de contact, mais essayer d’atteindre chaque feuille et chaque tige avec un pulvérisateur ou une baguette ne fonctionne pas. Une meilleure méthode consiste à utiliser un brumisateur qui atomise les gouttelettes et les répand sur l’envers des feuilles, où les insectes se sont accrochés. Les pulvérisateurs sont plus efficaces pour diffuser le pesticide, et ils sont aussi beaucoup plus rapides. Ce qui était auparavant une opération fastidieuse devient beaucoup plus gérable, et ne prend plus que quelques minutes. Les tétranyques jeunes et adultes sont beaucoup plus réceptifs aux pesticides que les œufs. Les coquilles des œufs sont imperméables et protègent le développement de l’embryon des toxines de l’environnement, comme des composants du pesticide que vous mentionnez, Liquid Ladybug, qui contient de l’huile de géranium, de l’huile de menthe et de l’acide citrique, une bonne recette à base de plantes. D’autres pesticides, comme le mien, Zero Tolerance de Ed Rosenthal, contiennent d’autres ingrédients issus de plantes, comme des huiles de cannelle, de clou de girofle, de romarin et de thym, qui sont tous des pesticides efficaces. Ils éliminent les tétranyques récemment éclos, mais les œufs restent vivants. Pour détruire réellement la colonie, il faut traiter les plantes plusieurs fois, ainsi les insectes meurent dès la naissance. Pour ce faire, il faut traiter le jardin régulièrement pour qu’il ne reste pas de larves. Un bon rythme est de pulvériser le jardin tous les 3 jours, 3 ou 4 fois. Le mieux serait de pulvériser dimanche mercredi, samedi et mardi. A la fin du quatrième traitement, le jardin devrait être débarrassé des insectes. [caption id="attachment_71421" align="alignnone" width="780"]Demande-a-Ed Jeune tête couverte de toiles, que ces araignées utilisent pour se déplacer et pour se rencontrer[/caption] On peut aussi utiliser des brûleurs de souffre dans des endroits appropriés. Il ne faut pas les utiliser près des maisons et ils sont interdits dans certains endroits. Il faut répéter les traitements au souffre plusieurs fois, et on peut les alterner avec la brumisation. On peut introduire des acariens prédateurs et d’autres carnivores pour contrôler les invasions d’acariens. Ils travaillent mieux si on les introduit périodiquement avant qu’il n’y ait des signes d’infection. Si des tétranyques apparaissent, les prédateurs affamés les éliminent. Au fil du temps, ils développent un « équilibre » avec leurs proies, les deux populations restent réduites, causent peu de dégâts aux plantes et n’ont pas de conséquences sur les récoltes. Parlons un peu de prévention. Avant toute chose, il est difficile de prévenir une nouvelle infection d’un jardin quand les plantes sont en pleine croissance et qu’il fait chaud à l’extérieur. Les insectes peuvent êtres transportés par les courants d’air. Même si les filtres capturent les adultes, les jeunes peuvent être tellement petits qu’ils passent au travers des filtres. La solution est d’installer un système en vase clos pour que l’air n’entre pas dans l’espace, ni n’en sorte. Sinon, on contrôle la température de l’air en utilisant de l’AC enrichi avec du CO2, on utilise un filtre à carbone et une lampe UVC pour le maintenir propre et exempt de maladies. Comme l’air n’entre pas, il n’y a aucune entrée possible pour les tétranyques, thrips et autres insectes. [caption id="attachment_71422" align="alignnone" width="780"]Demande-a-Ed Araignées rouges avec leurs toiles caractéristiques, concentrées au sommet d’une feuille.[/caption] Voici d’autres suggestions :
  • Portez toujours des vêtements propres que vous n’avez pas utilisés à l’extérieur
  • Utilisez un vestiaire pour vous changer avant d’entrer dans la pièce ou l’espace où vous cultivez
  • Changez de chaussures avant d’entrer dans le jardin
  • Pas d’animaux domestiques dans le jardin
  • Mettez les nouvelles plantes en quarantaine dans un endroit séparé pendant deux semaines
Introduisez régulièrement des prédateurs ou vaporisez chaque semaine du pesticide à base de plantes prêt à l’emploi (RTU) à concentration ¼ à ½
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