Mères, pas plus de dix.
Dans ce numéro, nous allons parler d'un local séparé destiné exclusivement au stade végétatif et aux mères ainsi que de l'importance de maintenir nos sélections et de partager les bonnes génétiques.
Dans ce numéro, nous allons parler d'un local séparé destiné exclusivement au stade végétatif et aux mères ainsi que de l'importance de maintenir nos sélections et de partager les bonnes génétiques.
Dans ce numéro, nous allons parler d'un local séparé destiné exclusivement au stade végétatif et aux mères ainsi que de l'importance de maintenir nos sélections et de partager les bonnes génétiques.
Une des choses qui m'énervait quand je commençais à cultiver, c'était de chaque fois devoir mettre tant d'énergie dans la floraison et dans l'achat des graines. Je comprends aujourd'hui l'importance de préserver certaines génétiques et de donner aux plantes une bonne croissance. Il m'a fallu des années pour ça et avec cet article, j'espère pouvoir susciter chez vous l'envie de collectionner des variétés et d'améliorer vos floraisons grâce à une croissance correcte.
Chaque semence est un individu extraordinaire. Même si nous achetons des paquets de graines de la même banque de semences et qu'elles ont fait l'objet d'un bon travail de stabilisation, il est inévitable qu'elles montrent différents phénotypes. Au contraire, une bouture est la réplique exacte de la plante dont elle provient et pour cette raison, c'est le seul moyen de préserver certaines qualités déterminées.
Avec le temps, les banques ont perdu les parents d'origine, changer d'obtenteurs,..., ont modifié leurs lignées, pas toujours avec autant de chance que lors du travail précédent. Pour cette raison, on entend souvent le préfixe "old„ pour certains clones. Cela fait référence à la première lignée qui est sortie sur le marché, la "vieille„ lignée.
On entend aussi souvent l'expression "clone élite„. Je ne suis pas très fan de cette description mais je n'en trouve pas de meilleure. Ceux-ci sont sélectionnés à partir d'un nombre élevé d'individus parmi lesquels ont n'a gardé que ceux qui sortaient du lot selon plusieurs qualités: le taux de résine, la puissance, la vigueur, les propriétés organoleptiques,... Normalement, cette sélection devrait être la plus représentative possible du résultat recherché par un obtenteur.
Sans oublier de dire que cela demande un grand effort de la part du cultivateur et un investissement important.
L'entretien des mères
DES COUVERTURES THERMIQUES POUR MAINTENIR LA TEMPÉRATURE |
Il est facile de maintenir des plantes mères car elles ne requièrent que peu de soin contrairement à ce qu'on peut penser. Pour séparer l'éclairage, j'ai pour ma part choisi d'utiliser des tubes fluorescents et des leds. Je les ai mis dans une étagère préfabriquée comme on en trouve dans les magasins de bricolage. C'est une option économique tant pour le meuble que pour la consommation électrique.
Chaque variété est dans un pot d'un litre rempli d'un terreau enrichi. De cette manière, je gagne du temps et évite les accumulations de sels qui se produisent quand on arrose avec des engrais. Il suffit de les arroser avec de l'eau et comme je l'ai dit dans les articles précédents, de vérifier le pH et de leur donner périodiquement des enzymes. Une bonne valeur de pH pour les mères est de 6.2 avec une CE inférieure à un.
Dans chaque rayon de l'étagère, je peux mettre dix mères. Celles que je veux maintenir dans une croissance très retenue sont avec les leds, un watt pour chaque exemplaire. Celles que je veux bouturer bientôt sont dans le rayon des fluorescentes et reçoivent un watt et demi, assez pour obtenir quelques clones de chacune d'elles. Si je veux faire du SOG et qu'il m'en faut plus, par exemple trente, je les transplante dans des pots de six litres et les mets sous un halogène metal pendant quelques semaines à l'avance. Je suis ainsi approvisionné.
VUE GÉNÉRALE DE MÈRES SOUS DES LEDS ET DES FLUORESCENTES |
On peut également garder les mères dans des systèmes hydroponiques. Personnellement, je ne les utilise pas parce qu'ils sont trop efficaces et les mères poussent trop et ont besoin de plus d'espace. Mais pour une forte demande, ils sont très bons car ils produisent des systèmes radiculaires et des mères spectaculaires.
La température peut également être notre alliée quand on veut garder des génétiques pendant longtemps. Plus pour suspendre le temps que de générer des clones, une température faible est très utile. L'autre avantage, c'est pour les infestations, du moins pour celles qui préoccupent les cultivateurs d'intérieur, la mouche du sol, l'araignée rouge, les thrips,... Leur cycle vital est ainsi fortement ralenti et leur prolifération est plus facilement contrôlable.
Les photopériodes
Pour un cycle habituel du stade végétatif à l'intérieur, c'est 18 heures allumé et 6 heures éteint. A partir de là, on peut accélérer les choses en donnant plus d'heures de lumière, une photopériode de 20 heures allumé ou même de 24 heures. Pendant plusieurs années, j'ai utilisé une lumière constante et n'ai rencontré aucun problème. Un des avantages, c'est que cela crée un climat plus stable sans variations des températures dues à l'allumage et l'extinction des lampes. C'est également utile pour empêcher des plantes rebelles d'entrer en floraison pendant la croissance. Mais l'inconvénient majeur est la facture d'électricité, une piqûre quand on reçoit le décompte. Ma photopériode préférée pour la croissance est de 20 heures allumé, c'est efficace et les plantes peuvent se reposer.
UNE PLANTE MÈRE SÉPARÉE DE QUATRE CLONES |
Une bonne option pour les cultivateurs d'intérieur est de contracter un compteur bihoraire. Ces compteurs permettent d'avoir deux tarifs dont un de 14 heures pendant lequel on paye la moitié du prix. L'autre dure 10 heures et coûte 12 pourcent plus cher. Si on a des cultures en floraison et en croissance indépendantes, c'est à prendre en compte.
Plus la culture est grande et plus c'est intéressant, surtout quand on met toute la floraison à cet horaire, il restera même deux heures. Pour la croissance, la bonne méthode est d'utiliser les 14 heures de tarif réduit et 4 heures de tarif majoré sous des leds afin de maintenir la photopériode.
DES MÈRES SOUS UN ÉCLAIRAGE LED |
Types de taille
On peut pratiquer toutes sortes de taille. La première chose est de comprendre qu'il y a deux propriétés. La première, c'est de garder la plante mère la plus petite possible et la seconde, de pouvoir faire le plus grand nombre de tailles possibles. Pour cette dernière, il faut forcer l'ouverture des branches en coupant une fois ou l'autre les bourgeons ainsi que forcer les parties inférieures à s'ouvrir pour recevoir la lumière.
On peut faire des petits trous dans les pots et attacher les branches avec de la ficelle pour les forcer à se ramifier, comme on le fait avec certains bonzaïs. C'est particulièrement utile sur des plantes avec une structure naturelle en forme de colonne.
DES INCUBATEURS QUI MAINTIENNENT UN CLIMAT CHAUD ET HUMIDE |
On peut également "couper" les branches. Il s'agit essentiellement de couper partiellement les branches pour les diriger et forcer les branches inférieures à se lever. Un coude se forme là où on provoque la blessure et garde la structure dans cette position.
Mon "astuce", c'est de lancer quatre clones ou plus simultanément sur la mère. C'est comme si on divisait une plante avec quatre bras principaux. Après la première taille des bourgeons, il y en aura huit, puis seize et ainsi de suite. Il faut essayer qu'ils soient les plus uniformes possibles quand on les transplante pour ne pas qu'ils se fassent de l'ombre les uns aux autres.
Personnellement, j'aime bien prendre de nouveaux clones chaque année et les convertir en mères. Je laisse alors fleurir la mère précédente. De cette manière, je peux repartir avec de la nouvelle terre et la vigueur est récupérée. Une autre option est de sortir la motte avec la terre et de tailler les racines de chaque côté avec un couteau puis de la remettre dans de la terre fraîche. En quelque semaines, elles auront récupérer leur vigueur.
Deux bons alliés sont les champignons mycorhizes qu'il faut mélanger au substrat pour qu'ils le colonisent, ainsi que les enzymes qu'on ajoute à l'eau d'arrosage régulièrement. Ces deux éléments sont particulièrement importants pour les mères car les accumulations de sels sont souvent inévitables.
Les boutures
LES RACINES APRÈS UNE DIZAINE DE JOURS |
Il y a une question qui me revient sans cesse: que se passe-t-il si je fais un clone à partir d'un clone et ainsi de suite? J'ai lu tout ce que j'ai pu sur le sujet mais il n'y a pas de consensus ni d'études concrètes sur notre type de plante. D'après mon humble expérience, je ne crois pas qu'on peut encore garantir qu'après 50 ans, par exemple, la plante sera exactement la même si elle est maintenue de manière parfaite. Mais on ne peut pas non plus dire le contraire. Certaines mères que je garde depuis 15 ans ou plus ont l'air d'avoir conservé leurs qualités, du moins celles qui ont été sélectionnées au moment où elles sont apparues. Je n'ai observé aucune dérive génétique jusqu'à présent, du moins sur des individus issus de graines normales et qui n'ont pas subit de revégétation.
Le coût du maintien de dix mères par mois ne dépasse pas 5 euros si on utilise un éclairage de basse consommation. En échange, on obtient quelque chose de grande valeur. D'abord, nous ne devons plus sillonner le marché noir pour être approvisionné, on fait des économies et on n'est plus contrarié parce qu'on s'est fait rouler. Fini de se retrouver avec des variétés mal sélectionnées, avec des problèmes d'hermaphrodisme, des plantes Sativas à la place d'Indicas ou l'inverse, etc. C'est un monde dans lequel l'éthique ne brille pas toujours pour son authenticité. Pour un cultivateur expérimenté, ce n'est qu'une formalité mais pour quelqu'un qui commence, cela peut être assez frustrant pour qu'il arrête là.
Pour faire trente bouture, il faut environ une heure, un peu d'hormones pour l'enracinement et dix jours d'attente. Evaluez vous-mêmes si ça en vaut la peine et ce que vous avez à y gagner.
DES CLONES PLANTÉS DANS DES PASTILLES JIFFY |
On peut faire des clones dans beaucoup de systèmes: cubes de laine, Jiffy, hydro, aéro,... Je vais vous expliquer les différences en grandes lignes. Les systèmes comme les cubes de tourbe ou la terre sont les plus courants, ils sont pratiques et ne détiennent pas de mystère. On coupe les clones d'une mère en bonne santé et bien hydratée, on enterre une paire de nœuds inférieurs pour inciter la sortie des racines et on coupe les pointes des feuilles pour éviter la déshydratation. La coupe doit former un angle de 40 à 50 degrés pour donner une meilleure superficie d'enracinement. On les pince au milieu et on les met dans un incubateur à une température d'environ 20 degrés. On peut ponctuellement les pulvériser avec des aliments et des hormones pour aider la production des racines. Ce processus dure entre dix et quinze jours. Si ça dure plus longtemps, la plante va commencer à pourrir à cause de l'humidité élevée. Ce n'est pas non plus une bonne idée de les sortir dès qu'on voit une racine, il faut attendre qu'ils aient un bon système pour s'alimenter et s'adapter correctement à la transplantation. Si on fait beaucoup de clones de mères différentes, il y a moyen de les marquer facilement avec une bande de cubes Jiffy. Si on est pressé, on prend un marqueur indélébile pour noter les initiales et le numéro de la mère au dos, puis on les plante normalement en gardant une marque lisible. Si on les plante en petits pots, c'est une bonne idée de les étiqueter chacun avec un anneau pour éviter le chaos parmi les génétiques inidentifiables par la suite.
Dans les systèmes à eau, "sans terre", ceux qui fonctionnent par aspersion, pulvérisation, avec un film nutritif, etc, il faut modifier certains paramètres. Le plus important est le pH. Dans les systèmes hydroponiques, il doit avoir entre un demi et un point de moins environ qu'avec de la terre.
BISTOURI ET HORMONES POUR L'ENRACINEMENT |
L'autre facteur est la CE (conductivité électrique). Si on n'a pas une eau assez pure, on va avoir des problèmes. Il existe des fertilisants pour les eaux dures et les eaux douces mais il faut toujours une CE inférieure à un. Si on ne dispose pas de cette pureté, il faudra utiliser un filtre à osmose pour réduire les sels ou opter pour la terre qui donne un peu plus de marge sur ce point.
Si on utilise des paniers avec des billes d'argile expansé, il faudra les nettoyer et corriger le pH initial qui peut être très élevé. Il faut les nettoyer consciencieusement et les laisser tremper dans une eau au pH corrigé pendant au moins 24 heures avant de les utiliser. Si on ne suit pas bien cette étape, le pH va avoir tendance à grimper et créer un stress dont les clones n'ont pas besoin. En hiver, un chauffe-eau peut s'avérer nécessaire pour éviter que la température ne chute trop bas. Les côtés positifs de ces systèmes, si on les utilise de manière correcte, sont qu'ils produisent des clones en un temps record et des masses radiculaires sans égales, idéales pour une floraison dans le même type de système.
Pour trouver l'endroit idéal pour couper les boutures, on fait des essais. Si on coupe la moitié des clones dans les parties inférieures de la plante mère, les plus tendres possibles et l'autre moitié, dans les parties supérieures avec des tiges plus grosses et plus développées, puis qu'on les mets tous dans les mêmes conditions, on voit que les boutures issues des parties inférieures s'enracinent plus vite, environ 30 pourcent plus vite que les autres.
DES PLANTES DANS DIFFÉRENTES PHASES VÉGÉTATIVES |
L'éclairage pour le maintien et la croissance végétative
Pour cette phase, les lampes halogènes métal sont idéales car même si elles émettent moins de lumens par watt que les sodiums, leur spectre spécifique les rend beaucoup plus efficaces. On pourrait utiliser des APS pour la croissance et l'enracinement mais elles consomment de nombreux watts et parfois, provoquent du stress. Les HM produisent des distances d'entre-nœud plus courtes, ce qui est toujours souhaitable.
Si on arrive à la floraison avec des plantes faibles, mal sélectionnées ou mal enracinées, le premier pas sera critique. Si au contraire, on reste patient et qu'on s'occupe bien de cette phase, le premier pas vers de belles têtes est déjà fait. Une paire de semaines de croissance sous les HM suffit pour avoir une mer de verdure en fonction des génétiques.
Les leds sont supers pour le maintien des mères car grâce à leur basse température, il n'y a plus de risque qu'elles brûlent les feuilles. Comme je l'ai dit plus haut, je préfère garder une croissance restreinte pendant l'hiver. L'utilisation de fluorescentes est semblable aux leds mais elles sont moins efficaces pour la même quantité de watt et prennent plus de place.
Les mères en été
Chaque été, j'ai vécu l'enfer pour garder les mères mais ce n'est pas une excuse pour les perdre. Même si elles montrent leurs meilleurs aspects à des températures élevées, de trente à quarante degrés, les plantes souffrent. Il faut réussir à atteindre cette période avec des plantes totalement saines, le meilleur moment pour s'attaquer aux araignées rouges est donc l'hiver et pour l'oïdium c'est l'été, l'inverse de ce qu'on à l'habitude de faire.
Généralement, on attend de voir les parasites ou l'infection avant d'agir mais une fois qu'on a eu des araignées rouges, la probabilité qu'elles disparaissent complètement est minime. De même pour l'oïdium qui peut survivre à quasi n'importe quoi dans n'importe quel milieu et quelques soient les circonstances, et pendant très longtemps, jusqu'à ce que les conditions soient à nouveau propices pour qu'il se réactive.
Pour cette raison, nous profitons de leur point faible. Dans le cas des araignées, c'est la température basse et l'augmentation de l'humidité qu'on a en hiver qu'il faut utiliser pour les supprimer. Parce qu'en août, d'après mon expérience, je sais ce qui va se passer: c'est elles qui vont gagner. La guerre biologique qui se sert de déprédateurs est intéressante, mais il faut les introduire dès le début et tenir compte du fait que plus tard, on ne pourra pas pulvériser de pesticides car ils éliminent aussi la faune bénéfique de manière collatérale. Il faut donc obtenir un bon équilibre rapidement.
Moi, ce que je fais une fois par an, c'est pulvériser complètement les espaces de culture et les mères avec du bermectine et du prodimenol 25. Ce sont des produits chimiques, ce que je n'aime pas particulièrement conseiller, mais si on veut être efficace, c'est ce qu'il faut. Je vous assure qu'avec le prodimenol 25, l'oïdium disparaît et ne revient pas. Quand on utilise ces produits, il faut respecter les consignes de sécurité données par le fabricant. Si c'est nécessaire, on peut aller jusqu'à une fois par semaine. Sur les mères et les plantes en croissance, il n'y a pas de problème mais en floraison, on peut seulement les appliquer tout au début. Plus tard, il faut l'oublier complètement. L'autre chose à laquelle il faut faire attention c'est si vous avez des mascottes qui ont l'habitude de manger les feuilles, comme le fait mon chat. Il faut à tout prix veiller à ce qu'aucun animal domestique ne s'approche de la zone traitée dans l'espace de sécurité. Pendant la pulvérisation, il y a le risque d'inhaler des particules et il est donc conseillé de porter un masque pour ce type de désinfection.
Il existe également des produits naturels comme le neem. Ceux-ci sont principalement préventifs, une fois le problème installé, ce ne sont plus que des soins palliatifs.
La sélection de la mère
Ceci est l'un des thèmes les plus compliqués pour donner des conseils. Quand je partage des génétiques avec des amis, ce qui apparaît comme étant le meilleur au monde à certains, ne vaut rien pour d'autres. C'est pour cela que je dis que les critères de sélection sont ouverts et dépendent des goûts de chacun.
Ce que je conseille, c'est de garder les variétés qui sortent vraiment du lot. Je n'imagine par exemple pas de garder une douzaine de plantes douces ou de plantes à la saveur d'encens. Je sélectionnerais plutôt celles qui ont une saveur plus prononcée et si elles ne se distinguent pas entre elles, celles qui sont les plus vigoureuses et productives.
Ce qu'il faut éviter, ce sont les plantes qui ont des traits d'hermaphrodisme. Si une plante a produit des fleurs mâles, même si c'est peu et occasionnel, c'est une plante qui peut ruiner toute une culture. Quelques fleurs mâles peuvent polliniser toutes les femelles des alentours et créer des centaines de millier de graines. Il existe peu de choses plus désagréables que de se retrouver avec des dizaines de graines dans chaque joint ainsi que l'odeur qu'elles dégagent quand elles brûlent.
Il y a de plus en plus de banques de semences tous les jours qui accroissent l'offre de génétiques. Mais en réalité, cela rend encore plus compliqué de trouver des choses fixes et intéressantes. Savoir dans quelles graines consacrer notre temps et notre capital n'est pas une tâche facile. Je vous conseillerais de lire toutes les informations que vous trouverez avant de consacrer des mois d'efforts à quelque chose qui peut s'avérer ne pas être ce que vous cherchiez.
C'est pour cette raison qu'il est important de garder un clone de chaque plante cultivée et de ne pas les perdre après la récolte, le séchage, la bonification et le fumage car c'est peut être une merveilleuse génétique qui ne repassera plus jamais entre vos mains. Personnellement, je préfère ne pas cultiver une plante si je ne peux pas en garder un clone.
Salutation, X.