Les Cannabis social clubs de France dévoilent leur plan de bataille
La Fédé des Cannabis Clubs a décidé de déposer ses statuts
La Fédé des Cannabis Clubs a décidé de déposer ses statuts
La Fédération des Cannabis Social Clubs Français (FCSCF) a pris hier la décision de déposer ses statuts d'association à la préfecture d'Indre-et-Loire le 4 mars prochain. Et si pour le 25 mars, le gouvernement n'a pas réagi, il devra faire face à une déferlante de déclarations officielles de Cannabis social Clubs en préfecture sur tout le territoire: "425 clubs se tiennent prêts" assure Dominique Broc, le porte-parole du Cannabis Social Club Français.
Une stratégie coup de poing pour pousser le gouvernement français à légaliser ces associations autogérées par plusieurs consommateurs de cannabis qui ont décidé de se regrouper pour planter et partager leur récolte. Ce modèle, qui s’inspire des systèmes d'échanges locaux et des Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP), vient de Belgique et d’Espagne. Dans ces pays, la culture du cannabis est dépénalisée en dessous d’une certaine quantité. Les Français en ont marre de se cacher et de vivre avec la peur de se faire contrôler. L’Etat doit prendre ses responsabilités afin d’endiguer l'économie souterraine et encourager l’usage du cannabis thérapeutique.
Bien décidés à relancer le débat sur la dépénalisation et à lutter contre le fléau de la prohibition, ces militants n'hésitent pas à mettre le pied leur propre liberté en danger.
"On demande au gouvernement de trancher sur le cas des cannabis social clubs," explique Dominique Broc.
Jusqu'ici les autorités fermaient l'oeil, désormais elles devront se prononcer...