Cours intensif de culture avec LED
Alors que les LEDs (Light Emitting Diodes) sont apparues dans les années 1960 et que la culture indoor est pratiquée intensivement ces dernières décennies, le mariage entre les deux ne semblent pas encore avoir pris. En tant que technologie, elle n'a pas accroché l'imagination des cultivateurs et la plupart d'entre eux la considère comme un éclairage inférieur qu'il ne vaut mieux utiliser qu'en complément. Mais les LEDs produisent-elles vraiment un éclairage inférieur aux lampes HID traditionnelles ou est-ce que cette technologie n'a pas encore été utilisée de manière optimale?
Alors que les LEDs (Light Emitting Diodes) sont apparues dans les années 1960 et que la culture indoor est pratiquée intensivement ces dernières décennies, le mariage entre les deux ne semblent pas encore avoir pris. En tant que technologie, elle n'a pas accroché l'imagination des cultivateurs et la plupart d'entre eux la considère comme un éclairage inférieur qu'il ne vaut mieux utiliser qu'en complément. Mais les LEDs produisent-elles vraiment un éclairage inférieur aux lampes HID traditionnelles ou est-ce que cette technologie n'a pas encore été utilisée de manière optimale?
Alors que les LEDs (Light Emitting Diodes) sont apparues dans les années 1960 et que la culture indoor est pratiquée intensivement ces dernières décennies, le mariage entre les deux ne semblent pas encore avoir pris. En tant que technologie, elle n'a pas accroché l'imagination des cultivateurs et la plupart d'entre eux la considère comme un éclairage inférieur qu'il ne vaut mieux utiliser qu'en complément. Mais les LEDs produisent-elles vraiment un éclairage inférieur aux lampes HID traditionnelles ou est-ce que cette technologie n'a pas encore été utilisée de manière optimale?
Ce type d'éclairage a déçu de nombreuses personnes car s'il est assez bon pour le stade végétatif, il est extrêmement médiocre pour la floraison. Il donne des têtes pelucheuses sans substance sur des plantes brûlées à cause d'une surdose de rouge. C'est la raison principale pour laquelle les LED ont une si mauvaise réputation pour la culture. En outre, les panneaux à cette époque étaient ridiculement chers alors que leurs résultats étaient très douteux.
Les spectres changent, le blanc commence à prévaloir. |
A partir de ce moment-là, les choses ont commencé à progresser car les développeurs disposaient d'un spectre sur lequel se baser pour travailler. En même temps, une nouvelle philosophie est apparue dans la conception des panneaux, celle de l'utilisation de systèmes de refroidissement passifs à la place de systèmes actifs exclusivement utilisés auparavant. Le refroidissement passif requiert un puits thermique suffisant pour absorber et dissiper la chaleur produite par les LEDs dans l'environnement sans l'assistance de ventilateurs tel que c'est le cas pour les systèmes de refroidissement actifs. Cela peut paraître comme un changement sans importance dans la conception mais c'est un facteur majeur dans la culture. Les panneaux utilisant un système passif ne disposent non seulement plus de ventilateurs internes qui peuvent tomber en panne mais en outre, ils ont l'avantage de libérer de la chaleur directement dans l'environnement à partir de la structure toute entière et plus seulement d'un seul point. Une tente indoor bien aérée ne posera plus de problème avec des panneaux munis de systèmes passifs alors que les panneaux à systèmes actifs ont besoin d'une hauteur de plafond suffisante pour que les ventilateurs puissent diriger la chaleur et la dissiper dans l'environnement.
Un puits thermique va absorber la chaleur émise par les LEDs et la dissiper instantanément. |
Aujourd'hui, l'industrie des LEDs rappelle celle des ordinateurs dans les années 1970. Il n'y a pas de standard établi, toutes les approches sont disponibles et personne ne peut dire comment les choses vont encore évoluer, les possibilités sont illimitées et la flexibilité qu'ils procurent constitue la force motrice des panneaux à LED. Nous nous trouvons à un carrefour technologique (les lampes à décharge à haute intensité vont disparaître de nos cultures au fil des ans) et le trou à combler est énorme. En même temps, il n'y a pas de doute que l'industrie va opérer selon les règles du 20ème siècle du "un produit pour tous les usages".
A ce stade, vous attendez probablement une liste des pours et des contres la culture avec LED. Les plus évidents concernent leur faible consommation électrique ainsi que les meilleures conditions environnementales grâce à leur faible émission de chaleur en comparaison avec les HID. Les contres pour le moment concernent les résultats inconstants de certains panneaux couramment disponibles sur le marché. Cependant, la diversité des LEDs qu'on trouve aujourd'hui, ainsi que les nouveaux modèles qui ne cessent de sortir, c'est comme s'attendre à ce que toutes les voitures soient les mêmes. Il se peut très bien que la plus grande force des LED finalement soit la customisation possible pour chaque cultivateur en fonction de son jardin. Les systèmes de refroidissement actifs et passifs peuvent être utilisés différemment en fonction des conditions de culture et la même chose s'applique aux lentilles dont les LED sont équipées. Certains panneaux peuvent s'avérer excellents dans des micro cultures alors qu'ils seront totalement inefficaces dans des grandes, ou vice-versa.
Dans le prochain article de cette série sur les LEDs dans la culture, nous regarderons de près les différents modèles disponibles sur le marché. Nous étudierons les diverses philosophies qui se trouvent derrière la conception des panneaux à LED et nous expliquerons comment certains modèles sont plutôt adaptés à certaines cultures ainsi que quels sont les meilleurs pour la méthode en particulier que vous utilisez.