Manipuler pour de plus grosses têtes

Soft Secrets
10 Nov 2013

J'ai eu la chance d'apprendre à prendre soins de plantes avec un ami longtemps avant de mettre la main sur des choses à lire en matière de cannabis. Après avoir vu l'effet que cela avait sur mes plantes, j'ai voulu savoir pourquoi des branches et des feuilles endommagées augmentaient la récolte et quelles autres techniques pouvaient être utilisées pour obtenir des récoltes encore plus importantes. Je me suis souvent demandé: "Combien de plantes est-ce que je peux cultiver sous ces lampes?" Ma manière de répondre est de toujours commencer pour une autre question: "Comment puis-je remplir l'espace?"


J'ai eu la chance d'apprendre à prendre soins de plantes avec un ami longtemps avant de mettre la main sur des choses à lire en matière de cannabis. Après avoir vu l'effet que cela avait sur mes plantes, j'ai voulu savoir pourquoi des branches et des feuilles endommagées augmentaient la récolte et quelles autres techniques pouvaient être utilisées pour obtenir des récoltes encore plus importantes. Je me suis souvent demandé: "Combien de plantes est-ce que je peux cultiver sous ces lampes?" Ma manière de répondre est de toujours commencer pour une autre question: "Comment puis-je remplir l'espace?"

J'ai eu la chance d'apprendre à prendre soins de plantes avec un ami longtemps avant de mettre la main sur des choses à lire en matière de cannabis. Après avoir vu l'effet que cela avait sur mes plantes, j'ai voulu savoir pourquoi des branches et des feuilles endommagées augmentaient la récolte et quelles autres techniques pouvaient être utilisées pour obtenir des récoltes encore plus importantes. Je me suis souvent demandé: "Combien de plantes est-ce que je peux cultiver sous ces lampes?" Ma manière de répondre est de toujours commencer pour une autre question: "Comment puis-je remplir l'espace?"

Au coeur des techniques de manipulation des plantes, il y a la redirection de l'énergie de la plante. Selon la technique, il peut s'agir d'une redirection temporaire ou permanente. En procédant de cette manière, on demande à la plante de se concentrer sur une certaine zone pendant son cycle de croissance et de fournir certains résultats : une structure plus forte, de plus grosses têtes, etc. Comme pour les bonzaïs, on change la forme, la taille et le flux d’énergie de la plante pour créer ces effets. On peut utiliser ces techniques de manipulation pour que n’importe quelle quantité de plantes remplissent un espace tout en augmentant la récolte potentielle.

Fourrage

FIM- Utilisez des ciseaux pointus ou une lame et supprimez juste un bout au centre de la pousse.
Ce que tous les cultivateurs font pour soigner leurs plantes est de supprimer les feuilles qui ont l’air en mauvaise santé ou sont endommagées. Le fourrage, la forme de manipuler une plante la plus basique, est la suppression de feuilles qui ont perdu leur couleur, sont endommagées ou nécrosées. Cela permet aux plantes de déplacer l’énergie qu’elle dépense pour ses feuilles endommagées vers les extrémités plus utiles des nouvelles pousses. Nos filles dépensent beaucoup d’énergie pour maintenir en vie des feuilles endommagées ou malades, et il vaut toujours mieux les en débarrasser dès qu’on les voit pour qu’elles gardent leur énergie pour la floraison, là où on la désire le plus.

Enfin, le fourrage implique également la suppression des grandes feuilles du haut qui font de l’ombre aux parties inférieures de la plante. Cela permet à la lumière de pénétrer plus bas.

Super cropping 

TOPPING- Les flèches indiquent les 2 nœuds qui vont devenir la dominance apicale quand la tête sera supprimée
La première technique de manipulation de la plante m’a été apprise par un vieil ami dont le jardin a toujours produit des récoltes très attrayantes. Quand je lui ai demandé de me donner des astuces pour que mes plantes produisent autant que les siennes, il s’est agenouillé au-dessus de mes plantes et m’a dit: "N’aie pas peur, je promets de ne pas leur faire de mal. Les plantes iront mieux que jamais dès demain. " J’ai respiré profondément et lui ai fait confiance. Je l’ai regardé entourer la tige principale (le méristème) entre le pouce et l’index près du sommet de la plante puis pincer. Il a serré juste assez pour l’endommager sans complètement casser la tige. Il a ensuite légèrement tourné la tige à l’endroit du pincement sans la couper. C’était mon tour d’essayer. Il m’a indiqué un autre endroit opportun sur la plante et m’a dit de pincer juste assez fort pour sentir un ‘plop’ entre les doigts. Ce fut ma première leçon de super cropping.

L’avantage majeur du super cropping est qu’il renforce la vigueur toute entière de la plante, et en particulier des tiges qui vont devoir supporter une croissance végétative et des colas pesants tout au long de leur route. On peut également l’utiliser pour contrôler la taille et la hauteur de la plante sans utiliser de produits chimiques qui prétendent produire les mêmes effets, comme ces produits qui altèrent la régulation hormonale des plantes. Avec cette technique, on endommage volontairement les tubes vasculaires internes pour forcer la plante à se soigner elle-même en créant des tissus cicatrisants et une ‘jointure’ au point de pincement. Cela va peut-être faire remonter la sève au sommet de la croissance une nouvelle fois mais surtout rediriger l’énergie que la plante dépense pour les croissances du sommet vers le feuillage qui se trouve en dessous du point de pincement pendant les 24-48 prochaines heures. Le résultat final de cette opération est une tige visiblement plus épaisse et plus robuste.

LOLLIPOPPING- Suivez la tige en faisant glisser vos doigts et en appliquant une légère pression pour supprimer les pousses inférieures
Pour commencer, il faut choisir une plante qui a quelques paires de feuilles et de nœuds, et mesure au moins entre 15 et 20 cm. L’idée est d’appliquer cette technique à l’endroit où la croissance de la plante est la plus active afin de rediriger cette énergie vers toutes les régions qui se trouvent en dessous du point de pincement. Ensuite, on place le pouce et l’index autour de la tige principale entre le sommet et les nœuds, et on pince. Ne serrez que jusqu’à sentir le plop du xylème, un peu comme quand la pression lâche dans une bulle de plastique. Ne paniquez pas si vous voyez sortir du liquide au point de pincement, ce n’est que de l’eau. Le plus important est d’éviter de couper complètement la tige, ce qui est plutôt ‘étêter’ la plante. La plante devrait s’en remettre complètement en quelques jours et le sommet replié devrait se redresser vers la lumière avec les tissus cicatrisés qui vont former une jointure au point de pincement. Vous pouvez répéter cette technique quand la plante pousse verticalement entre les nœuds plus bas; les tissus cicatrisés rendent trop difficile de pincer le même endroit deux fois et on pourrait causer des dommages irréparables. Mais pour le reste de la plante, ma technique personnelle de super cropping, mon motto, est : "Si je vois un point à pincer, je pince."

ASTUCE POUR LA CULTURE: l’utilisation de silicates comme additif renforce également les parois des cellules de la plante et quand on les utilise au moment de la taille, les plantes deviennent encore plus  vigoureuses.

Etêtage

SUPERCROPPING- Choisissez un point que vous voulez pincer, repliez-la tige à ce point et laissez à la plante 24 à 48 heures pour lancer son processus de guérison
Dans la nature, la reproduction prime sur toutes les choses que font les plantes. La tête située à l’apex, (également appelée tête terminale), des plantes de cannabis sera toujours la plus grosse et la plus robuste à cause de sa proximité avec la lumière. La plante sait que cette tête est la meilleure pour sa reproduction et y applique ce qu’on appelle la dominance apicale, en envoyant la plupart de son énergie au sommet de la croissance. C’est un peu comme donner au meilleur joueur de l’épique le plus de temps sur le terrain pour augmenter les chances de remporter la partie. Pendant la croissance normale, une plante va envoyer des hormones inhibitrices aux croissances auxiliaires et inférieures pour ralentir leur croissance et économiser la majorité de l’énergie de la plante qui est destinée à la tête de l’apex.

"Etêter" est un terme utilisé par les cultivateurs de cannabis en référence à la taille de la croissance principale. Certains appellent ça "pincer" car il suffit littéralement de pincer le sommet entre les doigts pour le couper. Je conseille toujours d’utiliser des ciseaux ou une lame quand on coupe quelque chose sur une plante car on risque toujours d’endommager la plante en essayant de tirer sur une feuille ou une branche. L’usage d’outils permet d’être plus précis. Mais pour ne pas confondre cette méthode avec le pincement qu’on réalise dans le cadre du super cropping, on va l’appeler étêtage. Supprimer le sommet va transférer la dominance apicale de la tête du sommet vers les nœuds situés juste en dessous la coupure. Ensuite, ce qui était un cola de dominance apicale va devenir deux colas de dominance apicale. Il est vrai que ces deux têtes ne seront jamais aussi robustes que le cola principal qu’on vient de couper mais dans ce cas, il vaut mieux en avoir deux, voire trois ou quatre! L’étêtage peut en effet doubler ou tripler le potentiel de floraison. En outre, ce processus va encourager l’accélération de la croissance de toutes les branches qui se situent en dessous de la coupure, et pas seulement les deux nœuds juste en dessous. Similaire au super cropping, l’étêtage est une autre manière d’endommager intentionnellement la plante dans le but de rediriger son énergie mais avec des résultats assez différents en comparaison. Pour appliquer la méthode de l’étêtage de vos plantes, commencez par choisir l’espace entre les nœuds près du sommet de la plante où vous voulez couper. Ensuite couper simplement la tête. Au lieu de juste la jeter, vous pouvez comme certains cultivateurs, coupez un peu plus bas et l’utiliser pour en faire des clones et vous lancer dans un cycle de récoltes perpétuelles.

Lollipopping-

LST/SCROG- Une fois le treillis installé pour le SCROG, vous pouvez entraîner les branches pour qu’elles poussent horizontalement en utilisant la technique du LST (entraînement avec peu de stress)
La méthode suivante consiste à supprimer une partie conséquente des croissances saines de votre plante. Pour cette raison, elle fait peur à de nombreux cultivateurs. Quand vous essayez une nouvelle technique, ne le faites qu’avec une ou deux plantes. De cette manière, vous ne prenez pas le risque de détruire toute votre récolte si ça rate et vous pourrez comparer avec les plantes qui n’ont pas reçu le même traitement. Le Lollipopping est à l’opposé de l’étêtage et peut être utilisé en même temps. Ici, au lieu de couper ou d’endommager les nouvelles pousses, on se concentre sur la suppression  de tout sauf les nouvelles croissances de l’extrémité d’une branche. L’expression lollipoping vient du fait que la plante après cette manipulation va ressembler à une sucette (lollipop en anglais, ndlr) qui aura un délicieux cola au bout.

Pour appliquer cette méthode, maintenez la tige entre le pouce et l’index, commencez juste en dessous de 3-4ème set de nœuds ou là où vous projeter d’avoir la canopée. Avec votre autre main, maintenez la tige juste au-dessus des doigts. Appliquez une légère pression et coupez tout ce qui se trouve en dessous en faisant glisser vos doigts jusqu’à la base de la plante et en veillant à ne pas endommager la tige en même temps. Toutes les pousses qui passeront entre vos doigts devraient se couper facilement. En supprimant ces pousses inférieures, toute l’énergie de la plante sera consacrée aux fleurs qui restent au sommet. La réduction du nombre de fleurs par branches auxquelles la plante doit fournir de l’énergie va lui permettre de produire des têtes plus grosses et plus denses.

SUPERCROPPING- Ne paniquez pas si vous voyez couler un peu de liquide au point de pincement, c’est le xylème qui a été endommagé par ce processus et ce n’est qu’un peu d’eau
Le Lollipopping ne convient pas à tous les cultivateurs ; certaines personnes ne sont pas dérangées par ces petites têtes clairsemées dans le bas de la plante et plutôt contents de la taille de leur cola. Pour ceux qui souhaitent par contre produire les plus grosses noix possibles, cette technique va les aider en apportant assez d’énergie pour remplir la masse. Comme on va le voir plus tard, cette manipulation est fortement utilisée dans la méthode du SCROG.   

FIM-

La technique du FIM (Fuck I Missed – Merde j’ai raté !) est une nouvelle pratique qui s’est développée accidentellement parmi les cultivateurs. Cette méthode peut avoir des effets dingues sur le développement du cola quand la taille est effectuée avec précision. Cette technique, qui ressemble à l’étêtage, implique également la suppression de la tête (l’apex) de la plante mais au lieu de couper toute la tige, il faut en laisser un petit pourcentage. Un peu du genre : "Oups, j’ai loupé un bout de ce nœud en essayant d’étêter la plante. " Cela peut entrainer la formation de 6-8 nouvelles pousses à partir du nœud qui a été partiellement coupé. Cette technique étant assez récente, les comptes-rendus venant des cultivateurs sont mitigés, cela vient certainement aussi du fait que les résultats varient d’une plante à l’autre même quand elle est appliquée exactement de la même façon à chacune d’entre elles. Obtenir une coupe précise à 100% sur seulement une partie du nœud est quasi impossible mais entre les essais et les erreurs, si vous connaissez bien votre variété, vous finirez par trouver la bonne quantité à couper. Pour cette technique, il faut utiliser le bout de ciseaux fins pour couper un petit bout au milieu de l’extrémité de la nouvelle pousse située sur la tige principale. Ca ressemble à une petite pointe de feuilles qu’il faut faire attention de ne pas totalement supprimer, sinon ce serait de l’étêtage.

SUPERCROPPING- Pousser juste assez pour sentir le ‘plop’ entre vos doigts sans sectionner complètement la tige. 
Jusqu’ici, nous avons parlé principalement des techniques de manipulation de la plante pour obtenir une plus grosse récolte. Parlons maintenant un peu des manières qui permettent de remplir l’espace. Ce n’est pas toujours la quantité de plantes qui donnent les grosses récoltes, ça peut également dépendre de la manière dont les plantes remplissent l’espace. Dans les cultures indoors, la source de lumière vient généralement du même endroit: d’en haut. Sans « coucher » ni « lever » de soleil, la forme triangulaire de la plupart des plantes de cannabis rend plus difficile à une lumière stationnaire qui vient du haut de pénétrer jusqu’aux parties inférieures de la plante. C’est pourquoi les matériaux réfléchissants installés sur les murs et les éclairages latéraux complémentaires sont importants dans le local de culture. C’est une autre manière de diffuser la lumière dont vous disposez. La hauteur entre également en jeu pour la plupart des cultivateurs d’intérieur, surtout quand ils cultivent des variétés à dominance sativa qui adorent s’étirer vers le haut.  Les cultivateurs ont été très créatifs ces dernières années pour réussir à contrôler ce genre de facteurs.

Par exemple, la méthode du Sea of Green (SOG) qui est géniale pour obtenir des récoltes rapidement, consiste principalement à gérer l’espace et le temps. La méthode du SOG tente d’utiliser chaque cm d’espace éclairé en y entassant des plantes en petits pots (1/2 à 1 L) les unes à côté des autres et en les poussant à fleurir après une semaine (2 max) de croissance végétative. Dans ce cas, au lieu de remplir le local de culture avec seulement quelques grandes plantes qui vont avoir besoin d’une plus longue période de veg, il s’agit d’augmenter le nombre de plantes mais avec une production moins importante par plante. Cela signifie une rotation permanente des plantes en floraison qui se traduit par une période d’attente moins longue entre chaque culture.

La méthode du Screen of Green (SCROG) est la plus populaire parmi les cultivateurs d’intérieur car elle permet de faire pousser des plantes entièrement qui vont produire fortement, quelle que soit la dimension de l’espace. Cette technique combine le lollipopping avec l’étêtage, et utilise des treillis ou des filets pour soutenir la plante (et l’empêche de pousser vers le haut). De cette manière, on crée une ‘mer de verdure’ (Sea of green) avec une canopée de colas stationnaire. Un paysage magnifique, il faut le dire! C’est différent du SOG parce qu’il ne suffit pas de remplir l’espace avec autant de plantes que possible pour obtenir une mer de verdure. Il s’agit plutôt d’utiliser seulement quelques plantes et de manipuler leur taille et leur forme pour remplir l’espace. Cette canopée stationnaire a cependant un inconvénient car elle ne permet aucun mouvement et rend très difficile l’accès à la partie intérieure des plantes. Avant d’installer le treillis ou le filet, veillez bien à faire toutes les manipulations et vérifiez qu’il n’y a pas d’insectes qui exigeraient d’y accéder ultérieurement.

FIM- Pour le FIM, n’oubliez pas de laisser intacte un petit pourcentage de la nouvelle pousse et de supprimer le reste. 
Pour utiliser la méthode du SCROG, vous devrez manipuler la plante au début de la croissance végétative afin de multiplier le nombre de colas principaux. Commencez avec une plante qui mesure au moins 15 à 20 cm et installez-là dans le pot que vous voulez. Veillez à ce qu’il soit assez grand pour contenir le réseau radiculaire de la plante pendant tout le cycle. Appliquez les instructions pour l’étêtage expliquées ci-dessus pour obtenir le nombre de branches que vous souhaitez obtenir en fonction de la dimension de l’espace et du pot. Dirigez les branches pour qu’elles poussent horizontalement pendant un moment le long du filet en les attachant tout le long. Vous pouvez utiliser le modèle avant-arrière ou en spirale pour remplir le treillis. Cette technique permet de mettre tous les nœuds à la même hauteur du treillis et les incitent à pousser verticalement vers la lumière pour créer la canopée de colas. Pour encourager une production plus importante avec ce nombre de colas, il faut utiliser la technique du lollipopping sur le reste de la plante, en supprimant tout ce qui se trouve en dessous du niveau du treillis. Avec ce type de système, la lumière ne peut pas pénétrer en dessous de la canopée que vont créer les colas. La suppression de cette végétation est donc le meilleur moyen pour diriger l’énergie là où elle sera la mieux utilisée. En outre, cela améliore la circulation de l’air à la base de la plante. L’étêtage et le super cropping des branches supérieures doivent être effectués autant de fois qu’il faut pour remplir la canopée. La clé pour réussir un SCROG est de diriger les branches pour qu’elles s’étendent de manière uniforme dans l’espace à la même hauteur. Vous n’aurez pas de petites têtes clairsemées avec ce type de culture mais de gros colas principaux qui vont tous recevoir la même intensivité de lumière et à la même hauteur. Le SCROG nécessite le temps de croissance végétative qu’il faut pour bien diriger la plante et le cultivateur appliqué. Diriger les branches pour qu’elles poussent horizontalement de cette manière est une sorte de LST – Low Stress Training (entraînement avec peu de stress). Le LST implique l’utilisation de tuteurs, de cordes, de fil de fer, de velcro, de filets et de treillis, et tout ce qui peut être utilisés pour attacher et diriger une branches sans les couper ni les endommager. Jusqu’ici, nous avons uniquement parlé de méthodes qui augmentent le niveau de stress, les HST: couper ou endommager une plante provoque évidemment plus de stress que plier une tige ou l’attacher d’une certaine manière.

Quoiqu’il en soit, toutes ces techniques de manipulation consistent à stresser vos plantes – la clé est de comprendre ce qui constitue un stress sain. N’oubliez pas que trop de stress peut pousser vos filles à devenir hermaphrodites (parmi d’autres choses) et anéantir tout votre Travail. En conclusion, exercez-vous avec précaution et n’oubliez de faire des tests sur seulement quelques plantes avant d’appliquer ces techniques à toute votre culture. Même si ces techniques de manipulation des plantes sont très efficaces, elles ne vont pas faire le travail toutes seules.

Vos plantes ont également besoin d’un bon régime alimentaire, d’eau et de nutriments pour produire des têtes parfaites. C’est là que se rencontrent la physique, la chimie et la biologie dans le jardin. Obtenir le juste équilibre demande un peu de bricolage mais le but est de tirer le maximum du potentiel de vos plantes.

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