Les policiers revoient leur façon de faire
52.000 plantes saisies en 2012
52.000 plantes saisies en 2012
La saison des récoltes de cannabis tire à sa fin pour la Sûreté du Québec, alors que les premiers gels au sol devraient survenir d'ici quelques semaines.
Les policiers ont pratiquement terminé de visiter les plantations identifiées à l'aide de la géomatique. «Les quelques saisies qui restent à réaliser le seront grâce à l'information fournie par le public», nous a confié le directeur du poste de la SQ de la MRC de Nicolet-Yamaska, le lieutenant Daniel Badeau.
De façon à être encore plus efficace, la Sûreté du Québec reverra ses méthodes d'enquêtes au niveau de la détection aérienne, eux qui se fient principalement à la géomatique et aux informations reçues du public.
«On est de train de remettre en question nos façons de faire, admet le lieutenant Badeau. À d'autres endroits, ils font des patrouilles aériennes et prennent des points GPS. Peut-être qu'on va faire ça en plus de la géomatique. Il y a plusieurs choses à analyser.»
Nette amélioration
Jusqu'ici, les saisies de cannabis réalisées en 2013 ont permis de mettre la main sur une quantité comparable à l'an dernier, selon ce que nous a informé Daniel Badeau.
Depuis 5 ans, avec l'implantation des contrats sociaux signés par les agriculteurs et les propriétaires de boisés ainsi que la ligne «Échec-au-crime», une nette amélioration a été observée.
Lors du bilan des activités de Stop Cannabis, on notait que 52 000 plants ont été saisis sur la Rive-Sud en 2012, dont 45 329 dans Nicolet-Yamaska. C'est une diminution considérable par rapport aux 101 000 plants saisis en 2010.
Continuer la lutte
Même s'il y a eu des améliorations notables au cours des dernières années, Daniel Badeau estime que les gens doivent continuer de dénoncer.
«Il ne faut pas se gêner. Plus on recevra d'information du public, plus nous serons forts et moins ce sera confortable pour les producteurs de venir ici, mentionne le directeur du poste de la SQ de Nicolet-Yamaska. C'est devenu beaucoup moins pire sur le sentiment d'insécurité des gens.»
Source : http://www.lecourriersud.com