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Sans doute pas. Les graines meurent plus rapidement quand elles sont conservées à la chaleur. Une basse température (au frigo) augmente leur viabilité. Une congélation constante peut préserver les graines pendant de nombreuses années. Des graines qui sont restées dans le tiroir d’un bureau à température ambiante ne survivront que quelques années. Si vous avez beaucoup de semences, vous pouvez en ouvrir quelques-unes pour voir si le petit embryon qu’elles contiennent est toujours frais et vivant. S’ils sont secs ou déformés, ils sont morts ou abîmés et ne germeront pas. Les vieilles graines prennent plus longtemps à germer que les fraîches. Elles peuvent prendre une à deux semaines avant de s’ouvrir. Cela s’explique par le fait que les enzymes et les hormones que le processus utilise ont perdu leur chimie ou se sont évaporés. La présence de moins de catalyseurs ralentit le processus de germination.

Le manque d’hormones et d’enzymes provoque des problèmes de viabilité. La plupart des jeunes pousses meurent après avoir germé, après que les feuilles de leur cotylédon ou que la première série de feuilles dentelées se soient ouvertes. Seul un faible pourcentage dépasse cette étape. Ces plantes sont généralement faibles, pas du tout vigoureuses. Mais elles ne sont pas nécessairement perdues, on peut les utiliser pour le breeding. Il y a une idée générale selon laquelle une des raisons pour lesquelles la germination est prolongée est que l’enveloppe s’est durcie et est plus étanche à l’eau, qui a donc plus de difficultés à la traverser. Je ne partage pas cette hypothèse. Je pense plutôt que le problème est interne, qu’il concerne l’embryon, comme je l’ai dit ci-dessus. Pour alléger cette difficulté, on recommande d’érafler les enveloppes avec du papier de verre fin, ou de les entailler légèrement avec un couteau. D’autres conseillent de les tremper dans de l’eau avec des additifs pendant 24 à 48 heures pour démarrer le processus de germination.

D’autre part, en utilisant du DMSO, qui aide l’eau à pénétrer tant l’enveloppe que les membranes cellulaires en emportant des solutés, des expérimentateurs ont réussi à augmenter les taux de germination, mais les jeunes pousses sont toutes mortes après quelques jours ou semaines. Peut-être qu’en utilisant du DMSO, de l’acide humique et de l'azote (N), comme expliqué plus bas, on pourrait accroître leur survie. Recette : dans ¼ de litre d’eau, ajoutez ¼ à ½ cuiller à café de peroxyde d’hydrogène, ¼ de cuiller à café d’acide humique et de la mélasse ou du sucre. Ces derniers ne sont pas très importants pour la germination, mais l’acide humique et le sucre peuvent renforcer un peu les jeunes pousses. Plantez les graines superficiellement dans un terreau stérile et ajoutez des mycorhizes. Utilisez le mélange d’acide humique et de mélasse, avec un peu de N: 1/8ème de cuiller à café d’engrais riche en N avec des micros, de l’émulsion de poisson ou du guano riche en N. Ca aidera le début de la croissance et peut aider également les plantes à débuter rapidement la photosynthèse pour dépasser l’étape délicate de l’après germination. Utilisez une natte chauffante pour maintenir la température à environ 22.20-23.30. Attendez-vous à ce que les plantes tardent à germer. Un léger spray de la formule expliquée ci-dessus peut aider. Et croyez au miracle qui serait d’avoir une plante viable.

MICROSCOPES DIGITAUX

J’ai vu qu’il existe un microscope électronique qu’on branche sur un ordinateur. On peut l’utiliser pour repérer les parasites. Savez-vous où je peux men procurer ? Consultez un site de recherche internet comme Google ou un des sites de vente. Vous trouverez des microscopes dont le prix varie de quelques dollars à des milliers.

EFFETS VARIES DU CANNABIS

Toutes les molécules de THC sont-elles les mêmes ? Si oui, qu’est ce qui fonctionne conjointement pour changer l’effet et la sensation d’euphorie d’une variété à l’effet de relaxation d’une autre, si elles présentent toutes le même pourcentage ? La plupart des cannabis ont un Delta-9 THC. Certaines variétés contiennent de petites quantités d’autres cannabinoïdes. Certains de ces autres cannabinoïdes, comme le CBD et le CBG ont des effets calmants et ne sont pas psychoactifs. Aucun d’eux n’a d’odeur. Vous avez sans doute remarqué que l’odeur est liée aux effets du cannabis. Ces odeurs sont produites par les terpènes, les ingrédients des huiles essentielles des plantes. Les huiles essentielles et les terpènes qu’elles contiennent sont les ingrédients clés de l’aromathérapie. Ils ont tous les deux des effets physiques et psychologiques. Le Dr. Rafael Mecholum, qui a découvert le THC, nomme les effets combinés du THC (et peut-être d’autres cannabinoïdes) et des terpènes l’effet d’entourage. Il a décrit ce que des millions d’usagers de cannabis avaient découvert bien avant, que les terpènes et le THC affectent la façon dont le corps transforme chacun d’entre eux et changent l’ensemble de l’expérience. Ils sont responsables des différents effets des diverses variétés.

PRODUITS DE FINITION

Dans votre livre Marijuana Harvest, vous parlez des produits de finition et de leurs ingrédients. Je cultive depuis environ 7 ans dans 2 espaces, et j’utilise avec succès une marque connue de terreau et d’engrais. Aujourd’hui, je me demande si je ne passe pas à côté de quelque chose en restant attaché à une marque ? Si vous êtes intéressé par certains des activateurs de bourgeons et des produits de finition mentionnés dans Marijuana Harvest, il ne tient qu’à vous de les essayer. Prévoyez un espace séparé ou un système d’irrigation à part pour les tester et les comparer avec vos engrais et activateurs habituels, et veillez à ce que les conditions soient tout à fait identiques. Et merci de me faire un retour. Les fabricants de ces produits dépendent de la répétition des ventes. S’ils ne fonctionnent pas, qui irait en acheter une deuxième fois ?

LE BOTRYTIS SAISONNIER

Ces deux dernières années, mes récoltes ont été attaquées par le botrytis. Je n’utilise que des produits bio et respectueux de l’environnement pour traiter ce problème. Mais il revient juste avant la récolte. Les plantes sont cultivées dans une serre en jardins surélevés, il ne s’agit donc pas de changer le terreau. La serre est bien aérée et l’arrosage se fait par goutte-à-goutte. L’engrais foliaire et fourni de nuit. Je cultive la même variété depuis deux saisons, faut-il que j’en change ? Si le botrytis est apparu une fois, cela signifie-t-il qu’il est toujours présent ? Est-ce que je devrais asperger toute la culture d’une solution d’eau de Javel ? Mais qu’advient-il des bacs ? La première mesure que je suis en train de prendre est de m’informer sur la santé de la terre et d’améliorer la diversité des micro-organismes. La deuxième est d’arrêter la monoculture, que je ne vois plus comme un bon moyen de cultiver. J’ajoute donc d’autres plantes, ce qui fonctionnera comme pesticide naturel et favorisera le cycle des nutriments. La troisième est de ne jamais laisser le terreau exposé, pour améliorer sa vie et sa santé.

Je voudrais croire que ces mesures permettront d’éviter les invasions de parasites et d’éléments pathogènes. Est-ce qu’il y a autre chose que je peux faire pour régler ce problème une fois pour toutes ? Il faut d’abord rétablir une confusion concernant les parasites et les maladies. Les parasites sont des créatures du règne animal. Les maladies sont provoquées par des éléments pathogènes, comme les levures, les bactéries et les virus. Le botrytis est une maladie causée par un champignon, le botrytis cinerea. Ses spores sont en suspension et ne sont pas en contact avec la terre. Le botrytis est une maladie de l’environnement. Comme je l’ai dit, le botrytis est en suspension et il est partout, il sera donc forcément en contact avec vos plantes. Ses spores germent facilement quand l’humidité est supérieure à 50% et que la température varie entre 13 et 23 degrés. Quand vous donnez de l’engrais foliaire pendant la nuit, vous augmentez le RH jusqu’à des niveaux insupportables. Arrêtez d’augmenter l’humidité en ne donnant plus d’engrais foliaire à partir de la deuxième semaine de floraison. Le botrytis germe dans des conditions acides.

En aspergeant une solution à 10% de lait ou de pH Up sur vos plantes, le pH de la surface deviendra alcalin et ne sera plus favorable au champignon. Le carbonate de potassium fonctionne bien aussi, on peut l’asperger en spray jusqu’à la troisième ou la quatrième semaine de floraison. L’asperger après la pluie permet d’éviter la germination des spores qui se sont répandus grâces aux gouttes de pluie. C’est certainement une bonne idée d’améliorer la qualité du terreau en utilisant des éléments bénéfiques de culture bio comme les mycorhizes ou le trichoderma, mais cela n’aura pas d’effet sur le botrytis cinerea. Mais le fait de maintenir le terreau légèrement couvert aide à contrecarrer les thrips et les mouches de terreau, fait baisser l’humidité et permet d’augmenter le délai entre les arrosages. Si votre serre manque de lumière, organisez-vous pour récolter les plantes avant le moment où elles sont généralement attaquées. Sinon, changez de variété et prenez-en qui sont habituellement récoltées avant le début de la saison du botrytis. Je ne vous conseille pas de cultiver d’autres plantes dans votre serre.

En n’y cultivant que du cannabis, vous pourrez répondre à ses besoins et ne faire aucun compromis. Tant de jour que de nuit, maintenez la température à 22° minimum, supérieure donc à ce que le champignon supporte. En journée, elle peut grimper jusqu’à 29°, ce qui augmentera la croissance des plantes. Si vous êtes situé dans une zone qui a un RH élevé pendant l’année, vous pourriez penser à cultiver dans une serre à circuit fermé. Au lieu d’utiliser l’aération comme un élément de contrôle de gestion de l’environnement, contrôlez l’aération dans la serre en utilisant la climatisation et un déshumidificateur. Ca éliminera la maladie en faisant baisser l’humidité sous 50%, sous le taux nécessaire au champignon. Ca vous permettra aussi de purifier l’air pour qu’il contienne moins d’éléments pathogènes. Les lampes UVC sont utilisées pour contrôler le mildiou poudreux. La lumière touche les plantes quelques secondes par jour, mais elle tue les éléments pathogènes et les spores. Il existe des moyens contrôlés d’utiliser la lumière sans entrer en contact avec elle, car elle peut aussi être nocive pour les humains.

POUR NE PAS SE PERDRE

Je suis étudiant en dernière année de secondaires, j’ai 18 ans, je vis dans l’Illinois, et je veux réaliser mon rêve qui est de devenir maître producteur. Je veux entrer à l’Université d’Oaksterdam, puis passer à l’Université de Northern Michigan pour étudier la chimie des plantes médicinales. Je passe des heures à faire des recherches et à étudier, à établir des contacts avec des cultivateurs, pour élargir mes connaissances dans le domaine de la marijuana. Je veux être le meilleur possible. Je voudrais savoir si vous pouvez me donner des conseils, des trucs, des secrets ou des avis sur ce que je veux faire, tout ce qui pourrait me guider dans la bonne direction.

Vos objectifs et vos plans me paraissent raisonnables. L’Illinois est en train de s’ouvrir à la légalisation, tout comme les Etats voisins, vous travaillerez donc dans une industrie en croissance. Il y aura beaucoup de gens qui auront besoin de gérer leurs affaires. Votre idée de recevoir une formation académique axée sur les besoins de l’industrie à l’université d’Oaksterdam, puis de vous diplômer en agriculture et en chimie est louable. Je vous conseillerais, pendant votre formation, de faire un stage avec une personne ou une organisation que vous respectez pour vous faire une idée concrète et pour vous créer des réseaux.

LES FEUILLES SE FLETRISSENT LA NUIT

J’en suis à la phase de floraison et j’ai remarqué que quand les lampes sont éteintes pendant quelques minutes, les feuilles se flétrissent très fort, et elles le restent pendant les 12 heures qui suivent. Après ces 12 heures, les lumières se rallument et elles reprennent leur aspect normal. Qu’est-ce qui se passe ? Le fait que les feuilles se flétrissent pendant la nuit n’est pas un problème. La plante dépense de l’énergie pour garder la fermeté nécessaire pour que les feuilles soient droites. Vu qu’elles ne tentent pas d’atteindre les rayons de lune, les plantes laissent leurs feuilles pendre pendant la période d’obscurité. Elles n’ont plus de raison de les maintenir droites et ça leur coûte de l’énergie.

C’est un phénomène commun qui ne se produit pas seulement avec le cannabis, mais aussi avec d’autres plantes, des arbres et des plantes de jardin. En faisant des photos en accéléré, on voit les feuilles dans leurs différentes positions pendant les 24 heures du cycle circadien. Il semble qu’elles réagissent plus à la lumière qu’au passage du temps, bien que les plantes « apprennent le cycle » et anticipent des événements basés sur la répétition. Parfois, les feuilles commencent à s’abaisser plusieurs heures avant que la lumière s’éteigne. Cela peut signifier qu’elles sont à leur maximum de lumière pour la journée. Elles en ont reçu autant qu’elles peuvent en supporter, et ne tentent pas d’en obtenir plus pour la photosynthèse.

ERREUR DANS LE REGIME DE LUMIERE

Une semaine après avoir réglé les lampes sur 12-12 pour la floraison, elles sont restées allumées pendant 36 heures. Elles étaient censées être allumées pendant 12 heures, puis éteintes pendant 12 heures, mais elles sont restées allumées et ont suivi les autres 12 heures d’éclairage normal. Qu’est-ce que je dois faire ? Les plantes vont bien supporter et cela aura très peu d’effet sur la qualité ou la quantité de la récolte. Il vous faut une minuterie fiable au plus vite !

ERREUR DANS LE REGIME DE LUMIERE 2

J’ai quelques plantes d’intérieur qui sont en floraison depuis 5 semaines. Elles ne se développent pas bien. Les têtes sont petites, très légères et clairsemées. Elles sont très différentes de celles que j’avais obtenues avant et ressemblent plus à des fleurs de 2 à 3 semaines, qu’à une floraison de 5 semaines. En inspectant plus avant, j’ai vu que ma minuterie avait un défaut. Pendant les 12 heures d’obscurité tout au long de ces 5 semaines, la minuterie se remettait en route pendant 15 minutes après avoir été éteinte pendant 3 heures. L’espace est plongé dans l’obscurité et 3 heures plus tard, une lampe s’allume pendant 15 minutes, puis s’éteint et l’obscurité revient pendant 8 heures et 45 minutes.

Le problème a été résolu. Vu que les plantes semblent en être à 2 ou 3 semaines de floraison, est-ce que je dois juste les laisser fleurir encore pendant 5 semaines ? Elles fleuriraient alors pendant un total de 10 semaines, bien que cette variété ne prenne généralement que 8 semaines à fleurir. Pensez-vous qu’elles mettront plus de temps à se développer, ou est-ce qu’elles arriveront à maturité à 8 semaines ? Comme vous l’expliquez, les plantes recevaient des signaux différenciés sur leur floraison. Cela a affecté leur croissance. Je crois que votre hypothèse que cela ait aussi affecté le modèle chronologique de développement est correcte. Le développement des plantes en est à une phase moins avancée que les 5 semaines que les plantes ont passées en floraison.

ILLUMINER HAWAII

Je cultive sur l’île d’Hawaii. J’ai transféré ma culture d’intérieur à l’extérieur, où nous avons au moins 14 heures de lumière le 22 juin, le jour le plus long de l’année. Nous allumons les lampes à 9 heures du soir, 2 et 3 heures du matin. Combien de temps doit durer chaque moment d’éclairage ? Pour le moment, ils sont de 10 minutes. Chaque feuille a besoin individuellement de quelques moments de lumière rouge pour remettre à zéro le comptage d’une période d’obscurité critique.

La chimie qui intervient ici change vers l’état actif, qui empêche la floraison, avec une courte durée d’éclairage. La raison pour laquelle la lumière reste allumée plus longtemps ou bouge est d’assurer que la plus grande partie de la plante la reçoit. Une légère brise peut provoquer un mouvement et faire qu’une plus grande partie de la plante reçoive la lumière. Une lumière mobile change d’angle en relation avec la plante, elle est ainsi exposée plus complètement.

NUTRIMENTS MOBILES

Dans le chapitre « Carences en nutriments » de votre « Guide pour les cultivateurs de marijuana », vous écrivez que certains minéraux peuvent être « mobiles », alors que d’autres ne le sont pas. Que veut dire le terme « mobile » dans ce contexte ? Les nutriments mobiles peuvent se déplacer autour de la plante vers l’endroit où ils seront utilisés de la façon la plus avantageuse.

L'azote (N) est l’un des nutriments. S’il y a une carence, la plante déplace l’élément des zones les plus basses vers le sommet de la canopée. D’autres nutriments mobiles sont le phosphore (P) sous forme de phosphate, le potassium (K), le magnésium (Mg), le chlore (Cl), le zinc (Zn) et le molybdène (Mo). Les nutriments immobiles ont une position fixe dans la plante. Une fois qu’ils sont absorbés dans les tissus, ils sont fixés sur place. Il s’agit du calcium (Ca), du soufre (S), du fer (Fe) du bore (B) et du cuivre (Cu).

CO2 ELEVE LA NUIT

Le niveau de CO2 dans mon espace de culture hermétique monte jusqu’à 2000 ppm et même plus pendant la période d’obscurité. Est-ce que ça peut affecter la récolte et sa qualité ? Je ne pense pas que les plantes seront stressées avec un CO2 de 2000 ppm pendant la période d’obscurité relativement inactive. La plante n’absorbe le CO2 que pendant la période de lumière, quand elle réalise la photosynthèse. Le niveau de CO2 s’élève pendant la période d’obscurité parce que se poursuit le métabolisme, c’est-à-dire les processus de vie et de croissance pendant ce moment. Il brûle le sucre qu’il a produit comme énergie à utiliser.

AJOUTER LE CONCENTRE AVANT DE FAIRE BOUILLIR L’EAU

Je travaille intensément à créer un produit qui utilise un concentré d’huile décarboxylée qui a un taux de THC de 73%. Est-ce que l’effet psychoactif diminuera s’il est bouilli avec de l’eau pendant 60 minutes ? Toutes les recettes que je trouve indiquent d’ajouter le THC à la fin de l’ébullition, ou directement dans la bouteille, mais elles n’utilisent pas des concentrés de décarboxylés, seulement des teintures. Le THC bout à environ 1900 C, voire plus. Faire bouillir de l’eau à 1000C ne devrait donc pas l’affecter.

TETES ENSEMENCEES

Les plantes fleurissent depuis 2 semaines et elles ont toutes des graines immatures dans tous leurs nœuds et calices. Qu’est-ce que je peux faire pour les sauver ? Existe-t-il un produit qui pourrait empêcher ces graines de mûrir ? De plus, tout est en train de grandir comme je ne l’ai jamais vu. Les plantes n’ont jamais eu d’aussi grosses têtes en 2 semaines. Première question : avez-vous trouvé le coupable ? S’agissait-il d’un mâle ou d’un hermaphrodite caché ? Ou était-ce le résultat d’un hermaphrodisme général dans le groupe ? Si c’est le cas, on ne peut pas arrêter les graines, puisqu’il y a une pollinisation continue des nouvelles fleurs mâles. Il vaut mieux utiliser les têtes pour faire des concentrés.

Si la production de graines est le résultat d’une inspection bâclée des mâles ou de quelques hermaphrodites cachés, leur élimination fera que toute nouvelle fleur ne produira pas de graines. Si il y a peu de semences, de nouvelles fleurs vont commencer à pousser. Ces fleurs n’auront pas de graines, mais elles feront partie d’une tête, ou d’une queue contenant des têtes. Si les têtes portent beaucoup de graines, il y a de bonnes chances que les plantes vieillissent quand les graines mûriront. Je ne connais aucun produit qui puisse réparer les dégâts causés par le pollen.