Alea jacta est !
Alea jacta est, comme disait Jules César, les dés sont jetés et finalement, dans l’Hexagone aussi on se concentrera sur un sujet déjà névralgique dans le reste de Europe : l’usage de cannabis en médicine. Un groupe d’experts est chargé par l’Agence du médicament de se prononcer sur l’intérêt de l’utilisation du chanvre à finalité thérapeutique, et de mieux comprendre comment intégrer ce remède alternatif dans le système national de Santé.
En France, commence le débat sur le cannabis médical
Par Fabrizio Dentini
Il ne faudra pas être craintif. La responsabilité du CSST est grande et ses décisions pourraient ouvrir une ère de bien-être pour la France. Bien être en terme de santé, car la cannabis a prouvé maintes fois qu’il pouvait résoudre aisément des situation cliniques, là où la médicine officielle a failli. Donc, quand on se rendra compte que l le cannabis fonctionne et pour de bon (comme l'ont déjà bien compris les italiens, les allemands et dernièrement les anglais) il faudra, le produire, le distribuer, le rendre disponible à bon prix et de bonne qualité pour le concitoyens qui en ont besoin.
Et cela nous amènera du bien-être économique car le chanvre pourrait donner un bon coup d’oxygène à notre économie paralysée. Pour une fois, venir en dernier pourrait représenter aussi un avantage. Cela nous permettra d’apprendre de ceux qui ont déjà parcouru le même chemin. En Europe, il y a beaucoup d’exemples à suivre et à améliorer.
La première étape sera la formation des médecins. Il faudra que les professionnels de santé soient attentifs, réactifs aux questions des patients qui s’interrogent sur les applications bénéfiques du chanvre et surtout, curieux. Sans curiosité, sans un nouvel élan d’humilité et l’envie de se mettre à jour et d’étudier, nos médecins ne seront pas capables de relever ce défi. Le chanvre ne fonctionne pas comme les autres drogues, elle est en fait un médicament.
IL faudra le comprendre et tout remettre en cause, ouvrir l’esprit à une façon différente de soigner car on parle d’une plante riche en molécules thérapeutiques mais qui travaillent en synergie et jamais séparément. Et tous les jours nos médecins sont habitués à soigner en exploitant une molécule unique que génère une réaction unique (une molécule A qui génère une réaction B dans un système de causalité). La deuxième étape sera de comprendre l’ampleur du phénomène et d’identifier le nombre d’utilisateurs au niveau national.
Là encore, il ne faudra pas être craintif. Les potentialités applicatives sont énormes. On parle d’un remède que l’on considère aujourd’hui comme alternatif, mais qui dans le futur, pourra devenir le premier choix pour de multiples problèmes de santé : comme anti prolifératif, anti-cancérogène, comme antiémétique quand associé à la chimiothérapie, comme myorelaxant pour la sclérose en plaques ou dans la tétraplégie, pour lutter contre la douleur oncologique, chronique et dans les neuropathies…