8000 plants de cannabis en indoor découverts à Roubaix

Exitable
11 Nov 2019
Une saisie record de 8000 plants a été effectuée à Roubaix le mercredi 6 novembre. Plusieurs services d’enquête de la police judiciaire de Lille (PJ) accompagnés d’un chien renifleur ont saisis prés de 8000 plantes presque à maturation. La plantation clandestine était installée dans une dans une usine en friche rue de Babylone, dans le quartier du Pile, à coté de la Condition publique. Ce bâtiment appartiendrait à la ville de Roubaix et serait actuellement loué. Deux personnes ont été interpellées dans le cadre de l’enquête. Selon les enquêteurs il s’agirait « d’une installation industrielle de grande ampleur, avec des aérations et un système électrique particulièrement sophistiqués capable de produire entre 150 et 200g d’herbe de cannabis, par plants, à chaque floraison ». Pour une raison inconnue, une vingtaine de matelas étaient installés dans le bâtiment à un étage inférieur. Ce n’est pas la première fois que des plantations de grande taille sont découvertes dans la région des Hauts de France. La presse régionale relate régulièrement ses saisies spectaculaires. Depuis le début de l’année, 15 000 plants ont été saisis dans cette région. Romuald Muller, directeur de la DIPJ (direction interrégionale de la police judiciaire) de Lille a listé pour le journal la Voix du Nord, les différentes saisies « 1 000 plants à Tourcoing en février, 3 300 à Roubaix en mars, 800 à Harnes en mai, 500 à Audruicq en juillet… » La présence de ces immenses « usines à beuh » s’expliquerait entre autres par la proximité la Belgique et les Pays-Bas où la culture du cannabis à grande échelle est pratiquée depuis longtemps. Une partie de cette production serait destinée à ces pays. « Il y a beaucoup de cannabiculture en Belgique et aux Pays-Bas. Des spécialistes de ces pays fournissent l’ingénierie et les équipements, comme la ventilation, l’éclairage, l’alimentation électrique, les graines… ». De plus, il existe dans cette région de nombreux sites pouvant accueillir ces plantations géantes : « Nous avons de très nombreuses friches industrielles ou de bâtiments vacants, souligne Romuald Muller. De plus, notre tissu urbain très dense est privilégié par les trafiquants : en ville, les allées et venues sont plus discrètes qu’en milieu rural. » a expliqué Romuald Muller. Les enquêteurs ont estimé que la plantation aurait pu rapporter jusqu’à 4,8 millions d’euros par an. Photo : La Voix du Nord
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