Le cannabis comme traitement du paludisme

Soft Secrets
21 Apr 2014

Le paludisme est une infection provoquée par des protozoaires du genre Plasmodium et transmise par les espèces de moustique Anophèles. Le paludisme peut être mortel, toutefois toutes les souches de la maladie ne présentent pas le même risque de mortalité. On attribue à cette maladie la mort de la moitié de la population humaine ayant jamais vécu, et elle continue de faire plus d’un million de morts chaque année de nos jours.

Qu’est-ce que le paludisme ?

Il y a cinq espèces de plasmodium qui peuvent provoquer la maladie chez l’humain ; sur ces cinq espèces, le plasmodium falciparum et le plasmodium vivax sont les principaux responsables des décès humains, alors que le plasmodium ovale et le plasmodium malariae provoquent une forme de paludisme moins agressive et généralement non mortelle. Le cinquième, le plasmodium knowlesi, est la cause du paludisme chez le macaque, et peut être transmis aux humains avec des conséquences graves, mais généralement non mortelles.
Le paludisme est transmis par environ une centaine d’espèces distinctes de moustiques, bien que trente à quarante espèces soient plus particulièrement en cause. Toutes les espèces de moustique qui transmettent le paludisme appartiennent au genre Anopheles ; l’anopheles gambiae est un vecteur du paludisme particulièrement connu.

Cycle de vie du paludisme

Les cycles de vie des espèces de plasmodium précitées dépendent de la présence simultanée d’un humain (ou d’un mammifère) et d’un moustique hôte. Lorsqu’un moustique pique un humain infecté, il ingère des gamétocytes haploïdes de plasmodium (cellules reproductrices mâles et femelles immatures) qui peuvent ensuite se développer en gamètes mâles et femelles matures, qui fusionnent ensuite pour former des zygotes diploïdes.

Le cycle de vie du parasite plasmodium, cause du paludisme (Wikimedia Commons).

Les zygotes se développent ensuite pour devenir des ookinètes (œufs mobiles) qui se frayent un chemin dans les parois intestinales du moustique. De là, les ookinètes se développent pour devenir des oocystes – structures cellulaires aux parois épaisses (enkystées) qui produisent des petites cellules haploïdes appelées sporozoïtes.
Après 8 à 15 jours, les oocystes éclatent, libérant un flot de sporozoïtes qui se frayent un chemin jusqu’aux glandes salivaires du moustique. Dès que le moustique pique à nouveau, il libère les sporozoïtes dans le système sanguin de l’hôte humain. Ceci fait, les sporozoïtes infiltrent les cellules hépatiques et commencent à croître et à se diviser, formant de nouvelles cellules haploïdes appelées mérozoïtes.

Comment se manifeste le paludisme chez l’humain ?

Les mérozoïtes continuent de se reproduire de manière asexuée, produisant des dizaines de milliers de descendants, ce qui provoque au final l’éclatement des cellules hépatiques. Les mérozoïtes quittent alors le foie pour rejoindre le système sanguin, infiltrer les globules rouges (érythrocytes) et continuer de s’y reproduire. Certains mérozoïtes ne se reproduisent pas de manière asexuée, et forment à la place des gamétocytes mâles et femelles. Ainsi, l’humain infecté transmettra les gamétocytes au prochain moustique qui ingérera son sang, bouclant ainsi le cycle.
Le paludisme devient symptomatique dès lors que les mérozoïtes se sont suffisamment multipliés pour affecter de nombreuses cellules du système sanguin – cela se produit généralement sous deux semaines après l’infection, bien que certaines espèces de plasmodium puissent sommeiller pendant plusieurs mois ou plusieurs années.

Régions du monde à haut risque de paludisme (Ride-Chile.com).

Pendant que les mérozoïtes se multiplient à l’intérieur des globules rouges, elles provoquent régulièrement leur éclatement, ce qui libère les mérozoïtes dans le système sanguin et leur permet d’infecter de nouveaux globules rouges. Ce cycle d’éclatement et d’infiltration se répète périodiquement, et correspond à la récurrence cyclique de la fièvre chez les personnes infectées. Dans les cas d’infection par le plasmodium falciparum, les globules rouges infectés peuvent rompre la barrière hémato-encéphalique, ce qui peut conduire au neuropaludisme (également appelé accès pernicieux).

Symptômes du paludisme

Les symptômes du paludisme se manifestent habituellement entre vingt-cinq et trente jours après l’infection. Les premiers symptômes de la maladie sont identiques avec les cinq espèces de plasmodium, dont les plus courants sont les maux de tête, la fièvre, les douleurs articulaires, les vomissements et les frissons. Les convulsions, la jaunisse, l’anémie et les lésions rétiniennes figurent également parmi les symptômes précoces fréquents de la maladie.
Le paludisme se manifeste souvent par des fièvres récurrentes cycliques, ou paroxystiques, qui correspondent au cycle d’éclatement et d’infiltration des globules rouges. La durée du cycle de fièvre varie en fonction de l’espèce de plasmodium à l’origine de l’infection de l’hôte. Avec le plasmodium vivax et le plasmodium ovale, la fièvre réapparaît habituellement tous les deux jours, alors qu’avec le plasmodium malariae le cycle dure au moins trois jours. Dans le cas du plasmodium knowlesi, la fièvre réapparaît toutes les 24 heures, alors que le plasmodium falciparum peut provoquer des fièvres se répétant toutes les 36 à 48 heures, ou une fièvre moins forte, mais continue.

Infection d’un globule rouge par un parasite plasmodium falciparum (The JCB).

Pronostic des infections paludéennes

Lorsqu’ils sont traités précocement, les patients atteints de paludisme viennent souvent à bout de la maladie et guérissent complètement. Pour l’année 2012, on estime à environ 627 000 le nombre de décès sur un total d’environ 207 millions de cas de paludisme (soit un taux de mortalité de 0,003 %). Les cas de paludisme sont souvent mal documentés, et la prévalence annuelle serait, selon certains, nettement supérieure – jusqu’à 500 millions de cas par an.
Toutefois, si le traitement n’est pas commencé immédiatement dès la manifestation des premiers symptômes, la maladie peut s’aggraver extrêmement rapidement et provoquer la mort en quelques heures seulement. Le décès survient généralement à la suite de complications telles que la détresse respiratoire aiguë, qui peut survenir en raison d’une anémie aiguë, d’un œdème pulmonaire (accumulation de liquide dans les poumons) ou d’une pneumonie.

Complications et mortalité

La fièvre bilieuse hémoglobinurique est une autre complication du paludisme, provoquée par la rupture des érythrocytes (globules rouges) dans la circulation sanguine, qui favorise la libération d’hémoglobine directement dans le sang et dans l’urine. Cela peut entraîner une insuffisance rénale, qui est habituellement mortelle si elle n’est pas soignée. Cette complication se manifeste par la présence d’urine rouge foncé ou noire.
Le neuropaludisme présente également un taux de mortalité supérieur au paludisme simple. Tous les cas de plasmodium falciparum n’aboutissent pas à la rupture de la barrière hémato-encéphalique pour provoquer un neuropaludisme. Les cas de ce type sont également bien plus fréquents chez l’enfant âgé de moins de cinq ans. Bien que sa prévalence soit faible, il s’agit de l’une des complications les plus graves du plasmodium falciparum, et on recense environ 575 000 cas chaque année chez l’enfant uniquement. Le neuropaludisme peut souvent déclencher un coma, des difficultés neurologiques permanentes, et la mort dans certains cas.

Histoire du traitement du paludisme au cannabis

L’utilisation du cannabis pour combattre des maladies provoquant les symptômes de la fièvre, telles que le choléra, la rage et le tétanos, est très ancienne. Des cultures antiques ont documenté des cas d’utilisation du cannabis, notamment en Chine et en Inde. Les anthropologues ont également rapporté des utilisations traditionnelles qui perdurent encore aujourd’hui chez certains peuples d’Afrique et d’Asie du Sud-est.
La littérature ancienne chinoise fait référence au cannabis utilisé comme traitement du paludisme. Résumant ses propriétés thérapeutiques, le Pen T’sao Ching attribue au cannabis la faculté de « nettoyer le sang et baisser la température », faisant référence à la capacité du cannabis à faire tomber la fièvre.

Paludisme des globules rouges du sang périphérique (Ed Uthman).

Au Cambodge, les personnes contaminées par le paludisme étaient traditionnellement soignées avec du cannabis ; cette utilisation persiste encore aujourd’hui dans certaines régions. Selon certains témoignages, la fumée produite par un kilo de plants mâles et femelles doit être inhalée deux fois par jour jusqu’à disparition de la fièvre. Occasionnellement, une autre méthode est employée. Elle consiste à administrer par voie orale avant chaque repas une dose de deux millilitres d’une préparation à base de cannabis et d’eau. Toutefois, cette méthode est donnée pour moins efficace.
En Afrique, le cannabis aurait été utilisé par les guérisseurs traditionnels comme remède contre le paludisme, de même que contre la fièvre bilieuse hémoglobinurique, une complication potentiellement mortelle de la maladie. On suppose que l’utilisation de remèdes à base de cannabis persiste dans les populations rurales d’Afrique et d’Asie du Sud-est.

Utilisation en médecine traditionnelle indienne

En 1893-1894, un rapport de la Hemp Drugs Commission (commission sur les drogues issues du chanvre indien créée à l’initiative du gouvernement britannique) faisait état de l’utilisation du cannabis comme prophylaxie antipaludique administrée sous la forme d’une « boisson froide rafraîchissante ». À l’époque, le cannabis était largement utilisé à la fois en médecine traditionnelle ayurvédique (hindou) et Tibbi (islamique) comme substance hypnotique, analgésique et antispasmodique. Les propriétés diaphorétiques (stimulant la transpiration) et diurétiques (favorisant la sécrétion de l’urine) du cannabis étaient considérées comme efficaces pour faire tomber la fièvre.
En 1957, les médecins indiens I. C. Chopra et R. N. Chopra ont publié un rapport exhaustif sur les utilisations du cannabis en médecine traditionnelle indienne. Selon ce rapport, le cannabis était couramment utilisé comme « substance à fumer et à boire » dans les régions impaludées où on lui prêtait une certaine efficacité comme prophylactique. Les régions de plaines et le Teraï (région de savanes et de prairies au nord de l’Inde et du Népal) de l’État de l’Uttar Pradesh, où le cannabis sauvage abonde, sont réputés pour leur consommation intensive de bhang (une boisson à base de cannabis) comme traitement du paludisme.
Le bhang est censé être plus efficace que la ganja (herbe de cannabis) pour dissiper le « sentiment général d’agitation » induit par la fièvre paludéenne. Utilisé en médicament, il semble que le mode d’administration du cannabis le plus courant était par voie orale, et rarement par l’inhalation de fumée. Toutefois, dans certaines régions, on fumait du haschich (communément appelé nasha ou charas) pour soigner et prévenir les maux de tête provoqués par le paludisme.

Le déclin des traitements traditionnels du paludisme à base de cannabis

Vers la fin du 19e siècle, les traitements à base de haschich et de cannabis étaient largement répandus aux États-Unis et en Europe. Ces traitements étaient utilisés pour le paludisme, mais leur application à cette fin était apparemment limitée par rapport à l’usage intensif qui en était fait dans d’autres domaines de la médecine. Bien sûr, la prohibition du cannabis a été fatale à son utilisation en médecine, du moins dans le monde occidental.
L’Inde et d’autres nations sympathisantes étaient fermement opposées à la Convention unique des Nations unies sur les stupéfiants (1961) ; en fait, eu égard à l’importance culturelle du cannabis en Inde, le pays s’est vu octroyer un délai de vingt-cinq ans pour adopter une législation spécifique. Malgré cela, le rapport de Chopra & Chopra de 1957 indiquait qu’un déclin rapide de l’utilisation du cannabis en médecine traditionnelle indienne s’était déjà amorcé au cours des décennies précédentes.

Il a été démontré que l’Aloe vera et le Cannabis sativa pouvaient tuer les larves des moustiques vecteurs du paludisme (Toni Villaro).

La dégradation des médicaments à base de cannabis en termes de puissance et de constance a été un facteur de ce déclin – le repli du marché mondial du chanvre indien a entraîné dans sa course le repli de l’industrie locale. Par ailleurs, le nombre de médicaments modernes puissants et efficaces sur le marché avait augmenté brusquement, et ces derniers avaient commencé à remplacer les traitements traditionnels à base de cannabis.
Pour autant, à l’époque de la publication du rapport, on relevait que les praticiens de la médecine indigène utilisaient encore abondamment le cannabis dans les régions indiennes rurales, et que les préparations à base de cannabis restaient des remèdes domestiques populaires largement utilisés pour soigner de nombreuses affections mineures. Les mendiants vagabonds, toujours omniprésents dans toute l’Inde, utilisent et ont souvent sur eux du bhang, et en fournissent à l’occasion aux villageois dans les zones rurales.

Recherche moderne sur le cannabis et le paludisme

Bien que la recherche moderne sur le cannabis en tant que traitement du paludisme soit rare, une ou deux études existent. Une étude publiée en 2007 a comparé l’efficacité d’extraits de C. sativa avec celle d’une autre plante largement utilisée en médecine traditionnelle, l’Aloe vera (également connue sous le nom A. barbadensis), pour tuer les larves des espèces de moustiques vecteurs Anopheles stephensi. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un traitement s’attaquant au paludisme lui-même, cette tactique peut représenter une avancée majeure pour la prévention du paludisme.
Des spécimens des deux espèces ont été traités avec trois solvants différents – du tétrachlorure de carbone, de l’éther de pétrole et du méthanol – pour produire trois extraits différents. L’étude a démontré l’efficacité des extraits de C. sativa et d’A. vera pour tuer les larves, avec toutefois une efficacité nettement accrue pour les extraits à base de tétrachlorure de carbone. Pour autant, les extraits obtenus à partir de l’A. vera se sont avérés plus efficaces que ceux obtenus à partir du C. sativa.

Le cannabidiol pourrait éviter les dommages causés par le neuropaludisme

Le neuropaludisme est une complication grave et potentiellement dévastatrice de l’infection au plasmodium falciparum, qui peut entraîner des déficits neurologiques et comportementaux irréversibles, même après la résolution de l’infection grâce aux médicaments antipaludiques. Le cannabidiol (CBD), principal cannabinoïde non psychoactif présent dans le C. sativa, a démontré à plusieurs reprises son effet neuroprotecteur, et s’est avéré ralentir le rythme de maladies neurodégénératives telles que la sclérose en plaques et la maladie l’Alzheimer.
Une étude publiée en 2013 a cherché à déterminer si le CBD pouvait empêcher les changements comportementaux chez la souris infectée au P. berghei-ANKA – une espèce de plasmodium qui n’affecte pas les humains, mais qui provoque les symptômes de la maladie chez de nombreuses espèces mammifères, et qui est largement utilisée en tant qu’organisme modèle à des fins de recherche. À partir du troisième jour après l’infection, on a injecté à certaines souris une dose de CBD de 30 mg/kg.
Cinq jours après l’infection, les souris infectées ont été traitées avec de l’artésunate, un traitement antipaludique avéré qui agit sur la parasitémie (quantité de parasite présente dans le sang). Après le traitement à l’artésunate et la résorption complète de la parasitémie, les souris ont été soumises à des tests de mémoire et des tests cognitifs. Les souris qui avaient été traitées uniquement au P. berghei-ANKA manifestaient des déficits de mémoire et une anxiété accrue, alors que les souris traitées au CBD ne manifestaient aucun de ces effets. Bien qu’ils n’aient pas été reproduits chez l’homme, ces résultats indiquent que le CBD pourrait être utile en tant que thérapie d’appoint pour réduire ou prévenir totalement tout dommage au cerveau provoqué par le neuropaludisme.

Difficultés pour traiter le paludisme

Les options thérapeutiques pour soigner le paludisme sont limitées. Par ailleurs, les parasites plasmodium, y compris le P. falciparum, sont de plus en plus résistants à la classe de composés antipaludiques la plus courante, le groupe artémisinine, dont fait partie l’artésunate.

La surutilisation de produits chimiques synthétiques tels que le DDT a favorisé le développement de la résistance à ces produits chez les populations de moustiques (Tonnendreher).

Étant donné que les méthodes d’extermination directe des parasites sont peu nombreuses et de moins en moins fiables, on se tourne de plus en plus vers l’utilisation de pesticides synthétiques pour contrôler les populations de vecteurs de la maladie – les moustiques anophèles. Ceci a conduit à une utilisation abondante de pesticides synthétiques, y compris l’un des plus tristement célèbres – le Dichlorodiphényltrichloroéthane (DDT).
En raison de cette surutilisation, les espèces de moustiques vecteurs de la maladie deviennent de plus en plus résistantes aux insecticides synthétiques tels que le DDT, et les populations qui étaient auparavant maîtrisées sont en passe de connaître une véritable résurrection dans certaines régions. Malgré cela, l’utilisation incessante de ces produits chimiques synthétiques dangereux est à l’origine de dommages environnementaux graves et de grande ampleur, y compris la destruction d’espèces non ciblées, la bioaccumulation et la perte de biodiversité.
Conséquence de ces développements alarmants, la nécessité de trouver des méthodes de traitement alternatives pour le paludisme, ne provoquant aucun dommage environnemental de grande ampleur – et auxquelles les moustiques vecteurs ou les espèces de plasmodium n’ont développé aucune résistance –, est de plus en plus criante.

Le cannabis a-t-il encore une utilité en tant que traitement du paludisme ?

En raison de l’amélioration des méthodes modernes pour le traitement du paludisme, et de son statut illégal actuel, l’utilisation du cannabis comme traitement du paludisme a été quelque peu délaissée. Cependant, étant donné que le paludisme demeure un risque important pour près de la moitié de la population mondiale, en particulier dans les pays développés, toute substance qui peut être produite localement et à bas prix vaut la peine d’être considérée dans la palette des méthodes de traitement disponibles. Bien que les traitements se soient améliorés, la prévalence de la maladie demeure élevée, en grande partie à cause de la pauvreté des pays touchés et des difficultés logistiques inhérentes à la distribution des médicaments nécessaires.

Le moustique Anopheles stephensi, un important vecteur de la transmission du paludisme (Wellcome Images).

En outre, le cannabis est une plante indigène ou naturalisée dans la plupart des régions du monde – en particulier sous les tropiques et dans les régions tropicales – où le paludisme est endémique. S’il était légalisé et réglementé, il pourrait être utilisé utilement en tant que prophylactique et remède contre la fièvre. D’autres plantes peuvent s’avérer plus efficaces que le cannabis pour traiter certains symptômes spécifiques du paludisme, comme l’Aloe vera, mais elles n’offrent généralement pas la même richesse d’applications en médecine que le cannabis.

Le potentiel du cannabidiol pour réduire les dommages neurologiques provoqués par le neuropaludisme est de loin la découverte la plus passionnante. Cette complication potentiellement mortelle de l’infection au plasmodium falciparum touche près d’un demi-million d’enfants chaque année, et, même lorsqu’elle n’est pas fatale, elle peut avoir des conséquences graves qui affecteront les sujets malades pour le reste de leur vie. Les traitements peu onéreux au cannabidiol pourraient jouer un rôle important pour faire reculer la prévalence de ce phénomène.

Source : http://sensiseeds.com/fr

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