Cours intensif de culture avec LED

Soft Secrets
12 Apr 2014

Alors que les LEDs (Light Emitting Diodes) sont apparues dans les années 1960 et que la culture indoor est pratiquée intensivement ces dernières décennies, le mariage entre les deux ne semblent pas encore avoir pris. En tant que technologie, elle n'a pas accroché l'imagination des cultivateurs et la plupart d'entre eux la considère comme un éclairage inférieur qu'il ne vaut mieux utiliser qu'en complément. Mais les LEDs produisent-elles vraiment un éclairage inférieur aux lampes HID traditionnelles ou est-ce que cette technologie n'a pas encore été utilisée de manière optimale?


Alors que les LEDs (Light Emitting Diodes) sont apparues dans les années 1960 et que la culture indoor est pratiquée intensivement ces dernières décennies, le mariage entre les deux ne semblent pas encore avoir pris. En tant que technologie, elle n'a pas accroché l'imagination des cultivateurs et la plupart d'entre eux la considère comme un éclairage inférieur qu'il ne vaut mieux utiliser qu'en complément. Mais les LEDs produisent-elles vraiment un éclairage inférieur aux lampes HID traditionnelles ou est-ce que cette technologie n'a pas encore été utilisée de manière optimale?

Alors que les LEDs (Light Emitting Diodes) sont apparues dans les années 1960 et que la culture indoor est pratiquée intensivement ces dernières décennies, le mariage entre les deux ne semblent pas encore avoir pris. En tant que technologie, elle n'a pas accroché l'imagination des cultivateurs et la plupart d'entre eux la considère comme un éclairage inférieur qu'il ne vaut mieux utiliser qu'en complément. Mais les LEDs produisent-elles vraiment un éclairage inférieur aux lampes HID traditionnelles ou est-ce que cette technologie n'a pas encore été utilisée de manière optimale? 

Aujourd'hui, l'industrie des LEDs rappelle celle des ordinateurs dans les années 1970. Il n'y a pas de standard établi, toutes les approches sont disponibles et personne ne peut dire comment les choses vont encore évoluer
Le premier panneau de culture avec LED a été fabriqué selon l'approche monochromatique: une seule couleur est utilisée pour produire le spectre voulu pour les plantes, c'est du moins ce que le fabricant pensait être le meilleur. C'est ce genre de panneau que la plupart d'entre nous ont à l'esprit, l'image de plantes sous une combinaison de bleu/rouge est quelque chose que nous avons tous vu un jour ou l'autre. Cette combinaison de bleu et de rouge vient de la supposition que les plantes ont besoin de lumière bleue pour leur période végétative et de lumière rouge pour la floraison, une simplification exagérée de la manière dont les plantes utilisent la lumière.  

Ce type d'éclairage a déçu de nombreuses personnes car s'il est assez bon pour le stade végétatif, il est extrêmement médiocre pour la floraison. Il donne des têtes pelucheuses sans substance sur des plantes brûlées à cause d'une surdose de rouge. C'est la raison principale pour laquelle les LED ont une si mauvaise réputation pour la culture. En outre, les panneaux à cette époque étaient ridiculement chers alors que leurs résultats étaient très douteux.

Les spectres changent, le blanc commence à prévaloir.
Il y a environ deux ans, un changement important est survenu dans la composition du spectre des panneaux de LEDs. Les fabricants ont jeté un œil au soleil et ont remarqué qu'il ne s'agit pas seulement d'une combinaison de bleu et de rouge; le soleil diffuse un spectre de lumière complet qui change légèrement avec les saisons, ce que les cultivateurs savaient déjà et c'est pourquoi ils utilisent du blanc froid pour la végétation (principalement sous la forme de lampes halogènes métal) et du blanc chaud pour la floraison (avec des lampes à sodium haute pression).      

A partir de ce moment-là, les choses ont commencé à progresser car les développeurs disposaient d'un spectre sur lequel se baser pour travailler. En même temps, une nouvelle philosophie est apparue dans la conception des panneaux, celle de l'utilisation de systèmes de refroidissement passifs à la place de systèmes actifs exclusivement utilisés auparavant. Le refroidissement passif  requiert un puits thermique suffisant pour absorber et dissiper la chaleur produite par les LEDs dans l'environnement sans l'assistance de ventilateurs tel que c'est le cas pour les systèmes de refroidissement actifs. Cela peut paraître comme un changement sans importance dans la conception mais c'est un facteur majeur dans la culture. Les panneaux utilisant un système passif ne disposent non seulement plus de ventilateurs internes qui peuvent tomber en panne mais en outre, ils ont l'avantage de libérer de la chaleur directement dans l'environnement à partir de la structure toute entière et plus seulement d'un seul point. Une tente indoor bien aérée ne posera plus de problème avec des panneaux munis de systèmes passifs alors que les panneaux à systèmes actifs ont besoin d'une hauteur de plafond suffisante pour que les ventilateurs puissent diriger la chaleur et la dissiper dans l'environnement.     

Un puits thermique va absorber la chaleur émise par les LEDs et la dissiper instantanément.
Pour rendre à César ce qui appartient à César, ceci ne serait jamais arrivé s'il n'y avait pas eu tous ces adeptes du DIY qui ont expérimenté les panneaux à LED en créant leurs propres engins. La connaissance de base venant de la mécanique mais également des forums de cultivateurs sur la conception de panneaux à LED a permis aux fabricants de trouver leurs nouvelles idées. En même temps, de nombreux nouveaux fabricants sont apparus sur le marché, ce qui a permis d'en réduire le prix.

Aujourd'hui, l'industrie des LEDs rappelle celle des ordinateurs dans les années 1970. Il n'y a pas de standard établi, toutes les approches sont disponibles et personne ne peut dire comment les choses vont encore évoluer, les possibilités sont illimitées et la flexibilité qu'ils procurent constitue la force motrice des panneaux à LED. Nous nous trouvons à un carrefour technologique (les lampes à décharge à haute intensité vont disparaître de nos cultures au fil des ans) et le trou à combler est énorme. En même temps, il n'y a pas de doute que l'industrie va opérer selon les règles du 20ème siècle du "un produit pour tous les usages".

A ce stade, vous attendez probablement une liste des pours et des contres la culture avec LED. Les plus évidents concernent leur faible consommation électrique ainsi que les meilleures conditions environnementales grâce à leur faible émission de chaleur en comparaison avec les HID. Les contres pour le moment concernent les résultats inconstants de certains panneaux couramment disponibles sur le marché. Cependant, la diversité des LEDs qu'on trouve aujourd'hui, ainsi que les nouveaux modèles qui ne cessent de sortir, c'est comme s'attendre à ce que toutes les voitures soient les mêmes. Il se peut très bien que la plus grande force des LED finalement soit la customisation possible pour chaque cultivateur en fonction de son jardin. Les systèmes de refroidissement actifs et passifs peuvent être utilisés différemment en fonction des conditions de culture et la même chose s'applique aux lentilles dont les LED sont équipées. Certains panneaux peuvent s'avérer excellents dans des micro cultures alors qu'ils seront totalement inefficaces dans des grandes, ou vice-versa. 

Dans le prochain article de cette série sur les LEDs dans la culture, nous regarderons de près les différents modèles disponibles sur le marché. Nous étudierons les diverses philosophies qui se trouvent derrière la conception des panneaux à LED et nous expliquerons comment certains modèles sont plutôt adaptés à certaines cultures ainsi que quels sont les meilleurs pour la méthode en particulier que vous utilisez.  

S
Soft Secrets