Autofleurissantes XXL : objectif dépassé

Le premier objectif du cultivateur moyen est d’être autosuffisant, d’avoir de bonnes récoltes et de pouvoir fumer beaucoup de bonne marijuana. Les deux plaintes les plus fréquentes à propos des autofleurissantes sont précisément leurs basses qualité et quantité. Après des années de travail intense, Dinafem a pu améliorer de façon notable ces deux facteurs. Les autofleurissantes offrent de nombreux avantages aux cultivateurs. En septembre, il pleut et tant les voleurs que la police savent que c’est l’époque de la récolte. Si on récolte en août, on évite la pluie, le botrytis et les vols. La culture d’autofleurissantes est l’option la plus sûre sous des climats tels que ceux que connaissent l’Europe du Nord ou le Canada. C’est aussi un système simple pour les cultivateurs en intérieur puisqu’il faut seulement maintenir un espace de photopériode. Ces dernières années, Dinafem a mis l’accent sur la haute production. L’objectif de cette expérience était de démontrer que si ses autofleurissantes XXL étaient correctement cultivées, elles produisaient des récoltes absolument gigantesques et représentaient donc une option tout à fait intéressante pour l’autosuffisance.

Conditions techniques

La culture a été réalisée à partir de semences normales de Dinafem, en faisant germer des paquets de 10 graines choisis au hasard, parmi lesquelles on a gardé les 4 meilleurs exemplaires de chaque variété. L’installation compte trois pièces. Ces salles sont simples, à l’image de celles que pourrait avoir n’importe quel cultivateur minutieux. Chaque pièce compte 4 lampes de 400 watts, disposées en rangée de deux. Sous chaque lampe, il y a un plateau de 240x120. La ventilation est réalisée avec une caisse de 1200 mètres cubes munie d’un filtre à carbone qui évacue l’air, pendant qu’une autre caisse de même capacité fait entrer de l’air. A l’extrémité de chaque plateau, juste sous les lampes, on trouve des ventilateurs horizontaux, qui forment un courant d’air horizontal qui maintient la chaleur dans la partie supérieure de la pièce. On utilise des pots avec de la terre Bio Terra Plus de Canna. Les engrais sont aussi Bio Canna, et l’arrosage se fait par inondation, le pH et l’EC sont donc contrôlés. Chaque plateau a un réservoir pour réduire les risques que la défaillance d’une pompe ne nuise à toute la culture. Tous les trois jours, on change le mélange d’eau et de nutriments. Le contenu du réservoir est changé chaque semaine ce qui augmente l’EC pendant la floraison jusqu’à atteindre un pic maximum de 1,8. Pendant toute la floraison, on utilise Bio Flores, sauf pour un arrosage qui est réalisé au 40ème jour de la floraison et pour lequel on utilise le Canna PK 13/14, qui donne un apport supplémentaire au moment le plus propice. En cohérence avec cette philosophie bio, la prévention des maladies est confiée à des insectes prédateurs, Amblyseius Swirskii et Orius Laevigatus.

Pression sélective et paramètres adéquats

Le projet a été mené par une équipe très soudée, qui prend les décisions clés de façon collective. Les quatre responsables ont une grande expérience en culture. Quand ils joignent leurs connaissances, avec d’énormes moyens, un laboratoire et la possibilité de contrôler tous les paramètres, le résultat ne peut qu’être excellent, comme l’a prouvé cette culture expérimentale. Selon le Dr Kush: “ Nous souhaitons parler de cela parce que nous sommes très satisfaits du résultat, après 20 générations améliorées en 8 ans, et avec tous les inconvénients d’être dans un marché underground non régularisé. Peu de banques ont fait ce travail d’amélioration génétique des autofleurissantes, elles peuvent à peine se compter sur les doigts de la main. Nous revendiquons le travail que nous avons fait. Nous pensons que personne n’a travaillé autant que nous à l’amélioration des autos. Nous avons fait germer des dizaines de milliers de semences et nous avons réalisé méticuleusement de grandes sélections. De plus, nous avons notre propre laboratoire”. On demande souvent à Dinafem quel est leur secret pour obtenir des autofleurissantes d’une telle qualité. Selon le Dr Kush, “Il n’y a pas de secret, il n’y a que des années de travail intense mené par une équipe expérimentée qui sait ce qu’elle cherche dans chaque sélection. Nous avons été très exigeants et nous avons exercé une pression sélective très forte, avec des critères contrôlés, toujours avec l’objectif d’obtenir des plantes très productives, qui conservent les caractéristiques de chaque variété et qui se ressemblent”. La meilleure génétique est obtenue grâce à la combinaison de plusieurs facteurs. Pour chaque génération, il faut fixer les caractères sur lesquels on travaille, par exemple une production importante, l’homogénéité de la descendance, le maintien du goût de chaque variété, la vigueur, une structure solide ou une germination rapide et sans froid. En plus de la taille des plantes, il faut aussi relever leur excellence en général, la densité de leur résine et le parfum clairement affirmé de chacune d’entre elles. Le goût de la Haze, de la Cheese, de la Critical ou de la Bubba Kush a été bien fixé dans leur version auto. Une autre preuve de leur grande qualité est donnée par les prix obtenus ces derniers mois, comme ceux qui ont été remportés lors de la Lift Expo au Canada, ou lors de la Highlife Cup.

Conclusions

La culture a été conçue pour atteindre un rendement de gramme watt, avec un luminaire de 400 watts par mètre carré, soit l’espace de 4 plantes qui doivent produire 100 grammes pour arriver au gramme watt. Les conclusions valident largement l’hypothèse de base vu que l’objectif a été plus que dépassé. Certains exemplaires, comme certains Moby Dick XXL, ont même dépassé les 200 grammes par plante. En fait, le processus de domestication des autofleurissantes ne fait que commencer. Elles commencent à révéler toutes leurs possibilités, mais elles peuvent encore être beaucoup améliorées et elles seront donc à l’avenir le choix de très nombreux cultivateurs. J’ai vu les cultures d’autos de Dinafem il y a 8 ans. Depuis lors, je leur ai fait des visites régulières. J’ai pu observer le temps et le soin qu’ils ont consacré à ce projet, ainsi que les conditions optimales dans lesquelles ils ont travaillé, comme des pièces de culture amples et bien équipées, un laboratoire et de nombreuses ressources humaines dirigées par quatre cultivateurs expérimentés qui cumulent à eux tous plus de cent ans d’expérience dans la culture. Il est facile de parler et de s’auto-féliciter, mais de nombreuses banques ne tiennent pas la route. Après cette visite, j’ai compris que les autofleurissantes XXL n’étaient pas qu’un concept de marketing, mais qu’elles étaient réellement exceptionnelles. Pendant 8 ans, j’ai pu observer que Dinafem mène un travail sérieux, intense et méticuleux. Tous les cultivateurs peuvent en vérifier le résultat. Les autos XXL sont un produit promis à durer. Text: J. Searcher