Des cultures de meilleures qualité pour le cultivateur indoor moyen

Soft Secrets
28 Feb 2020

De nos jours, il y a plus de gens que jamais qui cultivent leur propre cannabis. Même dans les régions d'Europe où la beuh est "légale", comme à Barcelone ou Amsterdam, de nombreux fans de cannabis préfèrent économiser leur argent et cultiver leur propre cannabis en dépassant parfois la qualité des fournisseurs locaux.


Ceux qui vivent en Amérique du Nord ou du Sud où le cannabis est légalement disponible dans des dispensaires préfèrent souvent aussi cultiver eux-mêmes. La raison principale, une fois encore, est d'économiser de l'argent et obtenir une qualité supérieure. Mais comment les cultivateurs amateurs peuvent-ils dépasser la qualité des professionnels? Comment fait un cultivateur avec seulement quelques cultures abouties pour atteindre un qualité supérieure en termes de goût et de rendement?

Le cultivateur moyen dont c'est le hobby a déjà saisi les bases de la culture du cannabis, les principes de son cycle de vie et les fondements de sa nutrition. Généralement, ils cultivent quelques fois par an pour être autosuffisants avec leurs récoltes. Leur local de culture mesure souvent dans les 1,2 m x 1,2 m, mais cela peut varier, avec des lampes HPS de 400 ou 600 W. Les substrats varient mais le cultivateur moyen préfère souvent la simplicité du terreau ou peut-être la fibre de coco. Quels sont donc les méthodes faciles et avérées de ces cultivateurs pour atteindre ces niveaux de qualité?

 

Vaut-il la peine de changer de méthode de culture pour améliorer sa qualité?

Pas nécessairement. De nombreux cultivateurs en terre ou en coco vont souvent flirter avec des concepts plus exigeants et techniquement plus compliqués et se lancent dans des méthodes hydroponiques comme la Deep Water Culture (DWC) ou l'aéroponie. Il n'y a aucun doute que dans de bonnes mains la DWC et l'aéroponie peuvent être le moyen de renforcer vos compétences, le rendement et la qualité de la récolte. Mais c'est aussi un tournant qui peut devenir difficile à prendre et qui exige plusieurs cycles de culture avant d'être maitrisé.

Pour de nombreux cultivateurs, il est préférable de s'en tenir à la méthode de culture pour laquelle ils ont acquis de l'expérience et qu'ils ont améliorée.

De nombreux experts en terre/coco se sont embourbés en essayant de nouvelles méthodes de cultures qui ne convenaient pas à leur style de vie. Les cultivateurs en terre peuvent laisser leurs plantes sans surveillance pendant plusieurs jours si elles sont dans des pots suffisamment grands. Ils ne devront pas trop se préoccuper de leur entretien. Les cultivateurs en DWC n'ont pas ce luxe: ils doivent vérifier le pH et la EC (conductivité électrique) tous les jours.

Les cultivateurs en terre ou coco ne devraient pas se mettre la pression pour changer de méthode de culture. Les deux techniques peuvent produire du cannabis d'excellente qualité.

Pour de nombreuses personnes, il vaut mieux en rester à la méthode de culture à laquelle ils sont habitués et essayer de l'améliorer. Les terreaux n'ont peut-être pas la même capacité à produire une croissance et une production explosives que des méthodes de culture plus compliquées mais cela ne doit pas décourager les cultivateurs en autosuffisance. La terre (ou la coco) donne des récoltes parfaites, un goût, une odeur et une qualité corrects.

Contrôle précis des nutriments

Le cultivateur débutant doit connaitre les bases de la nutrition de la plante. S'il est bien conseillé dès le début, le cultivateur amateur évitera avec un peu de chance les pièges des débuts où on a tendance à donner trop de nutriments et utilisera un assortiment simple pour commencer. De nombreux cultivateurs en coco ont obtenu des récoltes d'excellente qualité avec juste un peu des engrais en deux parties "Coco A" et "Coco B". Une large gamme d'engrais n'est absolument pas nécessaire. Mais dans les mains d'un cultivateur expert, quelques nutriments extra peuvent booster la qualité (et le rendement).

Après quelques cultures réussies, le cultivateur amateur pourra éventuellement décider d'agrandir un peu sa gamme de nutriments. Généralement, des cultivateurs plus expérimentés auront fait des recherches et introduits des inoculants microbiens ou peut-être des additifs à la terre qu'ils ne connaissaient pas en commençant. Les oligoéléments comme le magnésium et le calcium sont des additifs utiles pour certains cultivateurs.

De nombreux cultivateurs prennent des notes détaillées sur le régime alimentaire, les températures et taux d'humidité dans leur tente et les résultats sur la croissance et la récolte, avec des cotes pour toutes les variétés qu'ils ont cultivées. Cela peut les guider dans leurs futures cultures.

Bien sûr, une des critiques des cultivateurs maison est que le choix dans les gammes de nutriments est déjà assez compliqué. Ils ont sans doute raison mais cela ne doit pas vous empêcher de mener vos propres recherches pour comprendre si vous ratez un additif ou un substrat qui pourrait vous aider.

Gadget de culture: contrôle du pH et de la EC

De nombreux cultivateurs en terre gèrent parfaitement bien sans acheter de mesureur de pH (qui mesure l'acidité ou l'alcalinité des engrais) ou de EC (la conductivité électrique qui mesure la concentration des nutriments). Cependant, un contrôle précis sur les nutriments peut réellement améliorer votre culture.

Tout le monde peut faire une erreur de calcul en préparant sa solution nutritive. Si l'erreur est importante, elle peut causer la mort de vos plantes. La surfertilisation est l'erreur la plus courante chez les cultivateurs moins expérimentés. Elle peut brûler les racines et stopper définitivement la croissance de la plante. Vérifier son mélange de nutriments avec un mesureur de EC est une bonne manière de s'assurer que la solution à la bonne concentration. Pour la plupart de ceux qui cultivent en coco ou en hydroponie, c'est une routine de vérifier le pH et souvent, de l'ajuster pour qu'il reste entre 5.8 et 6.0. N'oubliez pas qu'un mesureur de pH/EC mal calibré est moins utile et peut vous coûter toute une culture. Calibrez-les régulièrement et gardez-en quelques-uns de rechange juste au cas où.

Mélanges de nutriments et température

De nombreux cultivateurs préparent leur mélange de nutriments un jour avant de l'utiliser, ce qui lui permet de reposer pendant 24 heures s'ils utilisent de l'eau du robinet. Cela permet au mélange de prendre la température ambiante du local de culture. Arroser les plantes avec de l'eau froide du robinet, qui peut être de seulement 6°C en hiver, produit un choc aux plantes et stoppe leur croissance. Une nuit de repos du mélange permet aussi d'éliminer le chlore qui est souvent ajouté à l'eau dans la réseau de distribution pour la stériliser. C'est meilleur pour la santé des racines des plantes et l'activité microbienne du substrat.

Nouveaux contenants, pots à air et sacs de feutre

De nombreux cultivateurs en terre/coco peuvent renforcer la santé de leur plante et de la zone racinaire en remplaçant le pot classique en plastique par de nouveaux contenants mieux conçus qui permettent une meilleure oxygénation de la zone racinaire. Les sacs de feutre permettent à l'oxygène d'entrer dans le substrat de culture, ce qui renforce les racines, la croissance des plantes et la récolte finale. Les pots à air ont plusieurs creux sur les côtés qui permettent à l'air d'entrer dans le substrat de culture. Ces creux permettent également une "taille à l'air" qui empêchent les racines de tourner encore et encore autour et au fond du pot.

Comme de nombreux aspects de la culture améliorent la qualité du cannabis, la mise à jour des pots de culture offre une petite amélioration et les cultivateurs expérimentés savent que l'accumulation de petites améliorations aboutit souvent au franchissement d'un nouveau pas dans la qualité du produit final.

 

LED de culture, une option de modernisation couteuse

Les lampes à LED sont fort chères mais elles apportent une sérieuse amélioration de la qualité par rapport aux vielles HPS. De nombreux cultivateurs avec une licence légale sont passés aux LED de manière permanente après avoir comparé les mesures et les analyses qui prouvent l'augmentation de la puissance. Les LED produisent un spectre supérieur et dégagent moins de chaleur stressante pour les plantes que les HPS. C'est la mise à niveau la plus chère du local de culture que vous pouvez faire mais une fois passé aux LED, vous ne voudrez plus jamais revenir aux HPS. Les taux de THC peuvent grimper de 15-16% à plus de 20%. C'est encore un pas franchi dans la qualité et la raison principale pour en justifier la dépense.

Une autre lampe à prendre en considération est l'UVB (2-3 heures par jour pendant les 2-3 dernières semaines de floraison) qui boostera le taux de THC vers le haut de quelques pourcent en plus. Les lampes UVB pour reptiles sont une bonne option et en plus, elles diminuent les invasions d'insectes, de mouches, etc, dans votre local de culture.

Variations de température

Vous allez suer pour obtenir la meilleure qualité si la température varie fortement entre le moment où les lampes sont allumées et éteintes. Essayez de maintenir une température aussi stable que possible. De nombreux cultivateurs essayent de rester dans les 24-25°C quand les lampes sont allumées et dans les 20-21°C quand elles sont éteintes. Si la température varie trop fort, vos plantes vont lutter pour s'en sortir dans ces mauvaises conditions.

Les cultivateurs de pays chauds, surtout les professionnels, n'hésitent pas à installer un climatiseur pour les cultures d'été. Ceux qui ne peuvent pas s'offrir un tel système d'air conditionné devront éviter de cultiver pendant les mois les plus chauds et attendre le printemps ou l'automne ou l'hiver.

Certains cultivateurs évitent les graines féminisées en hiver. Le froid ambiant pendant les 12 heures d'obscurité peut causer de sérieux problèmes à certains cultivateurs. Les graines autofleurissantes peuvent être cultivées sous 20 heures de lumière par jour. Ces quelques heures de lumière par jour en plus peuvent aider à maintenir la température dans le local, ce qui fait que les autofleurissantes sont un bon choix pour l'hiver.

De bonnes génétiques

Même le cultivateur le plus doué avec le meilleur local de culture ne peut pas produire par magie des taux super élevés de THC/cannabinoïdes avec de mauvaises génétiques. La règle d'or pour les cultivateurs amateurs sérieux est l'optimisation des conditions dans le local de culture couplée à l'utilisation des meilleures génétiques qu'il pourra trouver. Choisissez avec soin votre fournisseur en graines, utilisez celles qui sont bien cotées et ont plein de références sur les sites et forums de cultivateurs.

Mais par-dessus tout, prenez le temps pour votre culture et amusez-vous. Apprenez en cultivant et prenez le temps de chercher votre technique préférée et d'améliorer vos connaissances. Votre local de culture est un espace de vie que vous pouvez toujours améliorer en évitant les compromis. Si vous aimez cultiver votre cannabis autant que vous aimez le récolter, vous aurez le hobby le plus fantastique pour la vie!

www.dutch-passion.com

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