Le retour de Michael Blanc

Après avoir passé plus de 18 ans en Indonésie dont 14 en prison, Michael Blanc, condamné pour possession de 3,8 kg de haschisch, est de retour en France ce dimanche. Michael Blanc, aujourd’hui âgé de 45 ans est sorti de prison en 2014 mais était toujours sous contrôle judiciaire et n’était pas autorisé jusqu’à présent à quitter le territoire indonésien. Michael Blanc a été interpellé en décembre 1999 à l’aéroport international de Bali avec le haschisch caché dans des bouteilles de plongée. Michael Blanc a toujours clamé son innocence. Un autre voyageur lui aurait confié ses bouteilles de plongée. Le haschisch aurait été caché dans les bouteilles à son insu. L’Indonésie est l’un des pays les plus sévères dans le domaine des stupéfiants. Michael Blanc était passible de la peine de mort puis a finalement été condamné à la prison à perpétuité. En 2009, il a bénéficié d’une grâce présidentielle partielle et a vu sa peine commuée en 20 ans de prison. C’est grâce à la persévérance de sa mère, Hélène Le Touzey, qui a tout quitté pour s’installer en Indonésie et s’occuper de la défense de son fils, que Michael Blanc a été libéré après 14 ans de détention dans des conditions très difficiles. Michael Blanc était devenu l’un des prisonniers du cannabis les plus célèbres. Dés le début de l’affaire, Thierry Ardisson avait pris fait et cause pour Michael Blanc dans plusieurs émissions TV, en organisant un « Michaëlthon », une vente aux enchères d’objets appartenant à des célébrités, pour financer son comité de soutien.. L’animateur avait à l’époque également demandé à Vincent Bolloré, alors encore propriétaire de la marque OCB, de soutenir financièrement Michael Blanc : « Avec ses feuilles à rouler, Bolloré a déjà gagné beaucoup d’argent grâce aux fumeurs de joints. Il est donc normal qu’il soutienne cette cause. » Une bien étrange demande car Michael Blanc a toujours affirmé que le haschisch ne lui appartenait pas. Michael Blanc serait plutôt une victime collatérale de la prohibition aveugle du cannabis qui condamne également des innocents. Thierry Ardisson est impatient de rencontrer Michael Blanc qu’il considère comme un « héros moderne à la Midnight Express » Photo : Michael Blanc et sa mère (jdd.fr)