La quintessence des plantes en faveur de nos fleurs

Soft Secrets
13 Apr 2017
Chères lectrices et lecteurs je commencerai par ces mots : merveilleuse nouvelle année florifère, riche en terpènes et bien résineuse ! De nouvelles sessions de bonheur à prévoir avec toujours le plaisir d’utiliser des petits secrets de culture à partager basés notamment sur d’anciennes recettes de grand-mère tels que présentés ici avec les huiles essentielles appelées communément HE.rencontres ! Merci encore pour vos motivations et compliments. De l’arboriculteur au maraîcher en passant par les passionnés de plantes, l’utilisation des HE reste encore discrète et paraît audacieuse. Dans le milieu horticole, c’est un vieux savoir bridé, pourtant respectueux de l’environnement. En pratiquant avec les essences des plantes, on se connecte aux énergies subtiles en se libérant au travers d’un complexe moléculaire ou essences, créant une action d’information et de répulsion ou toxique pour les intrus ou la pathologie ciblée. quintessence des plantes 2 Les HE en agriculture ou horticulture ne sont pas plus dangereuses pour la santé que les pesticides particulièrement si l’utilisateur possède une bonne connaissance. Dans des pratiques se liant à l’Indoor, surtout aucun surdosage et jamais de façon pure ! Mise à part déposer sur une morceau de céramique placé en dehors ou sur la box pour une « Fresh » diffusion autour de votre écosystème.

Des compositions chimiques pour des propriétés magiques

Les HE et l’Essence sont deux substances bien différentes. L’essence est élaborée et distillée par le végétal dans des organes sécréteurs différents selon les parties de celui-ci. Ce mode de formation des essences est complexe (composants terpéniques et non-terpéniques), mais on sait que les plantes qui ne sont pas arrivées pleinement à leur maturité contiennent des essences plus riches en terpènes (culture du Lavandin.sp). À l’inverse, il n’y a pas d’HE dans une plante, elles proviennent après distillation de différentes parties de celle-ci (fleurs, écorce, racines, fruits et graines). Les HE sont donc le parfait équilibre de la complexité chimique de ces différentes essences. Elles peuvent être tellement puissantes que leur protocole d’utilisation doit être respecté à la lettre, on le sait maintenant pour l’humain de par des cas d’intoxication constaté. Alors ne vaporisez jamais de façon pure une huile essentielle, cela brulerait d’une manière grave les feuilles de la plante de cannabis ! Je me permets d’en parler pour une approche simple, sans recette ou mélange trop complexe. Il est d’ailleurs à noter que la combinaison entre différentes HE peut parfois provoquer des réactions chimiques importantes ou des créations de certaines nouvelles molécules non présentes dans l’une des bases (acide, alcool comme exemple). Personnellement, je les utilise donc avec beaucoup de précautions, encore une fois sans trop de mélanges et en quantité infime, on pourrait même dire en infra-dose. Bon nombres d’acteurs en Biodynamie affirment que l’agro-écologie de demain utilisera certainement des huiles essentielles à très fortes dilutions dans un but énergisant et informatif. Les HE, véritable booster floral et déclencheur d’auto-défenses naturelles ! quintessence des plantes 3 Les HE, une fois solubilisées et pulvérisées sur les plantes, agissent de manière différente d’autres préparations naturelles comme les décoctions ou infusions. Une action chimique est provoquée car les molécules les plus lourdes comme les phénols vont pénétrer la cuticule foliaire pour ensuite être ingérées par les nuisibles et les plus volatiles comme certaines cétones et esters vont se diffuser dans et autour du volume végétal et vont être inhalées par ces même prédateurs. On observe donc une action directe, dite systémique et indirecte (diathermie) par inhalation et information olfactive sur les indésirables. Les HE protègent et embellissent nos plantes tout en activant leur matrice et la fonction de photosynthèse.

Les HE jamais pures, sinon grosse brûlure !

Les huiles utilisées comme dispersant et mouillant sont indispensables car elles permettent une bonne répartition sur la surface foliaire et une pénétration sans pertes et homogène ce qui évite les brûlures. Les huiles sont donc d’excellents mouillants. Une autre particularité des huiles et que certaines sont composées de molécules particulièrement volatiles et vont donc agir encore une fois par inhalation sur divers prédateurs. D’autres comme la paraffine vont agir en réalisant un film asphyxiant sur la chitine de l’insecte. L’acide oléique et l’acide undécylénique contenus dans l’huile d’olive ont une propre activité insecticide et potentialise certains insecticides biologiques en infusion à base d’ail, menthe poivrée ou saponaire. Que cela soit en croissance, début et milieu de floraison, je réalise souvent de fines vaporisations de mixtures maisons. Mes huiles végétales de prédilections en combinaisons avec les HE sont l’huile d’Olive et l’huile de Neem. La première favorise très fortement la pénétration à travers la cuticule foliaire grâce aux acides gras insaturés et aux esters de méthyle et elle a de bonnes fonctions insecticides et fongicides. Le Neem à également de bons effets insecticide de part ses composés soufrés contenus dans cet arbre qui produit de nombreux tétra sulfures. Ces deux huiles sont donc de très bons solubilisants des huiles essentielles à effets perturbateur des insectes et champignons. quintessence des plantes 4 Afin d’optimiser l’aspect pénétrant, je préconise de rajouter un agent mouillant supplémentaire comme le savon noir ayant un rôle de tensio-actif. Le mélange des trois éléments lors de la préparation sera ainsi bien plus homogène. Pour réaliser un mélange, je prépare tout d’abord une solution mère en mélangeant une petite part d’huile d’olive (10ml) pour 1 ml d’huile essentielle. Ensuite je prépare une solution fille dans un autre contenant en y versant de nouveau 10 ml d’huile d’Olive et 2 ml d’huile Neem. Enfin, j’y rajoute 1ml de la solution mère et j’obtiens une dose prête à l’emploi pour une quantité de 5 litres d’eau. Si l’on conserve cette solution dans un vaporisateur opaque et au frais, la solution peut se garder une semaine. Si l’on combine à cette potion des céramiques informées EMx, une goutte d’Ormus et d’EMa, cela ne sera que plus bénéfique et énergétique, de formidables alliés conservateurs. Il est bien sûr recommandé de secouer vivement votre mixture, la mélangeant et la dynamisant avant chaque utilisation et de pratiquer si possible la pulvérisation en début de cycle. Cette préparation est plutôt préconisée dans les cas de traitements lors d’attaque d’insectes ennemis sur notre plante fétiche (traitement curatif). Dans le cas de pulvérisations fréquentes à des fins préventives et d’entretien, je recommande de diviser par deux, voir par trois la dose pour 5 litres. L’usage immodéré de ces substances naturelles n’est pas favorable à la croissance de la plante mais plutôt à son système de défense et des doses plus subtiles (infra-doses) peuvent être travaillées sur le mode électrodynamique des végétaux et sur la communication ravageurs-ravagés. Encore une fonction « dans l’invisible », mais de plus en plus à l’étude. Je préconise donc encore une fois de faire attention aux dosages, particulièrement avec notre plante aux fleurs parfois bien odorantes qu’une lavande ! Les pulvérisations seront sans risque jusqu’au milieu de floraison, n’ayant donc crainte qu’un parfum nouveau ne se créer en celles-ci. quintessence des plantes 5

Des symptômes et recettes

L’oïdium : HE d’ Allium sativum, l’Aïl riche en composés soufrés peut permettre de lutter contre celui-ci. On peut y adjoindre un peu de bicarbonate de sodium. Le mildiou : HE D’ Origanum compactum, Origan à inflorescences compactes riche en thymol ou HE d’Eugenia caryophyllus, le Clou de girofle riche en eugénol. Les rouilles : HE de Chrysanthemum vulgare thujaniferum ou Tanaisie vulgaire composée de cétones. Les acariens tétraniques : encore l’HE de l’Allium ou alors Pimenta dioica, le Piment de Jamaique élevé en eugénol. L’aleurode ou mouche blanche : HE de Pélargonium x asperum, le Géranium rosat très odorant dont deux des principes actifs seraient la combinaison de l’acide formique, citronnellol et géraniol. Les cochenilles : HE de Géranium rosat mais aussi l’HE de Citrus aurantium ou l’Oranger bigaradier très riche en limonène. Également Citrus limon, le Citronnier qui en possède moins. Les pucerons : HE de Mentha arvensis var. piperascens, la Menthe des champs forte de menthol ou l’HE d’Helichrysum italicum, l’Immortelle d’Italie riche en acétate de néryle aux propriétés très insectifuges. Voici donc une petite liste de différentes HE de plantes que l’ont peut utiliser en fonction des infestations, mais n’hésitez pas à y rajouter vos petit secret naturel que vous avez l’habitude d’utiliser ou de concentrer plus en savon noire et huile de Neem si il y une grosse attaque. Concernant les huiles essentielles, on peut trouver sur internet des recettes aux doses plus élevées, mais je préconise encore et toujours d’y aller doucement avec le feuillage de la plante cannabis. Vous savez bien que ces plantes médecine dont on veut prendre soin sont très réceptives. Et bien que les huiles essentielles soient issues du même règne qu’elles, cela n’en reste pas moins des produits concentrés par les techniques humaines. Soigner les plantes par les HE ne signifie pas, comme en aromathérapie, agir en faisant un bon massage ou un bain bien chargé en sels et en huiles ! Par Botaquantik
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