La fibre de coco, un substrat au top niveau !

Soft Secrets
13 Jul 2016

« Coco » est le terme utilisé pour définir un éventail de produits issus du cocotier (Cocos nucifera). Les principaux produits horticoles sur le marché sont : la fibre de coco, les copeaux/morceaux de coco et la poussière de fibre de coco qui sera décrite dans ces lignes.


Coir est le nom international donné aux fibres extérieures du tégument de la noix de coco (mésocarpe épais) qui est composé principalement de fibres grossières (bourre) mais aussi d’un matériau fin connu sous le nom de "poussière de coco «. Après l’extraction et la transformation de celles-ci subsiste une matière résiduelle dénommée la tourbe de coco ou de coir. Ressemblant à du marc de café, elle a une couleur dorée à l’état sec, brun sombre une fois mouillée.

Connu depuis les années 1970 dans le monde de l’horticulture, c’est un produit alternatif aux tourbes et on l’utilise pour bon nombre de culture, en mélange ou telle quelle. Ses qualités d’aération, de ré-humectation, de transfert hydrique, stable et biodégradable font de la coco un substrat organique et écologique remarquable.« Coco » est le terme utilisé pour définir un éventail de produits issus du cocotier (Cocos nucifera). Les principaux produits horticoles sur le marché sont : la fibre de coco, les copeaux/morceaux de coco et la poussière de fibre de coco qui sera décrite dans ces lignes.

Le coco est une ressource renouvelable et un produit naturel de l'industrie de la fibre brune de pays tropicaux comme l'Inde, l'Indonésie, les Philippines et le Sri Lanka. Les noix de coco cultivées sont généralement trempées dans l'eau afin d'en extraire les fibres, procédé nommé « rouissage ». Ces longues fibres grossières sont retirées pour les utiliser à d’autres fins tel que la sellerie, le filtrage, le géotextile et autres types de substrats en culture hors-sol.

La poussière de coco est un sous-produit de ce processus. Appelée moelle de coir, elle subie un traitement qui la décompose encore plus. Séchée et ré-humidifiée elle est ensuite désalinisée afin de la rendre la plus neutre possible.Origine, préparation et conditionnement de la coco En effet, dans le passé horticole, de nombreux essais, du rosier au cannabis, offraient des résultats peu concluants. L’irrégularité du produit a provoqué une série de problèmes.

Des noix de coco provenant de divers endroits étaient trempées dans des eaux saumâtres contaminées par de hautes concentrations de sodium et des niveaux fluctuants de potassium naturellement présent. Les amas de poussière de coir n’ayant pas été suffisamment décomposés, la fibre de coco présentait une capacité d’échange cationique élevée et un haut pouvoir de rétention de l’azote, du phosphore, du calcium et du fer. En somme dans les cultures avec un protocole de nutriments bien équilibrés, des carences en début de croissance survenaient couramment.

Actuellement, la fibre de coco de qualité pour la culture est reconnue comme étant un support de croissance et de floraison supérieur pour la production indoor. La plupart des problèmes initiaux ont été réglés en corrigeant les indices négatif du produit brut, les ajustements ou les traitements administrés (calcium et autres ions) avant l’empaquetage du produit. Les substrats de coco de haute qualité vendus dans nos grow-shops sont souvent traités précisément à cette fin dès le moment de la cueillette de la noix, jusqu’au conditionnement, en passant par l’équilibrage du potentiel hydrogène (tamponnage), ajouts/traitement et vieillissement (maturation).

On peut alors trouver cette tourbe magique sous différente formes, en bouchon de départ de toutes tailles, en cube ou en sac comme d’autres substrats et compressé . Appelé brique ou pain de coco, particulièrement pratiques, léger, peu encombrants et conservables sans soucis, 650g à faible coûts permet de reconstituer 11 litres de substrat avec 4 litres d’eau. D’autres volumes existent pour des capacités plus importantes. Les qualités physico-chimiques, physiques et ses particularités Le pH compris entre 5,5 et 6,5, est supérieur à une tourbe blonde mais convient à la majorité des variétés de canna.

L’EC est à 1 point (<0,6 mS/cm), valeur équivalente à une tourbe brune, lui donnant un pouvoir tampon élevé. Sa rétention en eau est de 910 % (9 fois son poids en eau) et en rapport à l’environnement, la teneur en air peut aller jusqu’à 92% du volume. Si sa structure est de bonne qualité, le tourbe de coco retient environ 33% plus d’humidité qu’un substrat de tourbe de sphaigne équivalent. La matière peut avoir l’air sèche même si elle est encore très humide ! Elle a donc une très grande élasticité.

Offrant une excellente alternative biologique à la laine de roche en hydroponie, beaucoup trop alcaline et contraignante d’emploi ou à la terre en substrat lourd, elle peut se manipuler sans précaution. La coco offre une bonne aération (espace lacunaire) et une meilleure capacité de rétention d’eau dans la zone racinaire lorsqu’elle est bien hydratée permettant ainsi aux racines de respirer et d'absorber l'humidité dont elles ont besoin. Donc elle ne se compacte pas et reste parfaitement drainante (légèreté : 85 kg/m3 (terreau : 125 kg/m3), alors le système racinaire sera ainsi plus vigoureux, une germi- nation parfaite et un enracinement accru.

Force également apportée par le champignon bio-compatible, Trichoderma harzianum, naturellement présent dans ce substrat, à moins qu’il n’y ait eu une stérilisation à la vapeur. Comparable en terre, il faut un pot plus petit, on pourra en utiliser un de 2,5 l à 3 l pour un pot équivalant à 10 litres de terre, il y a ainsi une économie d’espace dans l’environnement. Le rendement obtenu avec le substrat coco est très souvent supérieur à celui d'autres substrats.

La tourbe de coco est un substrat écologique et une ressource entièrement renouvelable et réutilisable. Elle peut donc être utilisé plusieurs fois de suite, aussi bien en hors-sol, qu’en arrosage manuel. De plus, lorsque la durée de vie du support est écoulée, elle sert de conditionneur de sol pour nos autres plantes et on peut également l’ajouter à un vermicompost (composteur avec vers de terre) ou à d’autres systèmes de compostage (Bokashi / EM).

La coco en plantation, rempotage, arrosage et fertilisation Souvent, tout démarre d’un semis, et c’est parfois une période critique ! Bien que le grand pouvoir de rétention hydrique de la poussière de coco fine s’avère un avantage lors de la culture, surtout en floraison, cet attribut peut aussi provoquer des problèmes de saturation excessive au sein de la précieuse et fragile zone racinaire, créant une asphyxie. Si je puis dire, j’aime beaucoup la coco, ha ha ! J’utilise essentiellement des blocs bien compressés de 5 kg m’offrant 70 l de matière.

Il est important d’utiliser un grand réceptacle pour y déposer le morceaux en y ajoutant en plusieurs étape les 18 litres d’eau douce, avec pourquoi-pas, un complément de probiotique tel que de l’EMa, thé de compost de Luzerne et Trèfle. Il est ensuite essentiel de bien émiettez les grosses particules et laisser reposer plusieurs jours la mixture. En effet il y a un léger dégagement de gaz de phosphore et le repos lui redonne « vie » car sa masse microbienne s’active.

Dans le substrat coco, si une fois installé dans le pot il y a des "blocs" qui se forment, cela retient plus facilement les minéraux. En somme, la plante ainsi trop vite ou trop tôt rempotée dans "une coco neuve" va subir des chocs ! (jaunissement des feuilles, brûlure des racines) et si la température est élevée et qu’elle absorbe une grande quantité d’eau dans le substrat, cela provoquera une augmentation de la concentration de nutriments.

L’arrosage comportera à chaque fois un apport de solutions spécifiques d’engrais en une ou deux parties. La concentration pourra bien sûr varier en fonction de ses souhaits, bien que certaines plantes soient parfois très gourmandes (Chemdawg Sister ). La coco contient naturellement du Potassium, un avantage puisque la Potasse est un des nutriments majeurs de la plante; toutefois, celui-ci doit être pris en considération dans le programme de nutrition des plantes et il sera donc préférable de choisir une marque d’engrais réellement en accord avec cette méthode de culture.

La culture coco, c'est les premier "pas" en culture hydro, c'est presque similaire. L'arrosage devra comporter des sessions Sec/ Humide....Bien attendre que la coco, soit sèche avant de ré-arrosez généreusement.... Selon les plantes (Sativa), il faut générer des cycles ou fréquences d’arrosage. On peut alors bien arrosez et laissez sécher à moitié le substrat Arrosez un peu (avant que la solution ne coule du fond du pot) et laissez séchez complètement.

Arrosez généreusement et ainsi de suite. L’idéal est bien sûr d’aller voir régulièrement ses plantes, mais lorsque l’on connaît son environnement, on peut avec des pots d’une contenance de 3 litres minimum et selon le développement de la plante, partir quelques jours. Pour le rinçage des plantes, mesurer le drain de sortie et il peut être facilement plus court qu'en substrat lourd tel que la terre ou "terreau".

On retiendra au minimum une période de deux semaines, avec pour la semaine précédant celui-ci, une diminution progressive des nutriments. Laissez sécher veut dire en coco, que le pot de la plante doit être hyper léger. Cela peut faire peur, mais lorsque l'on regarde celle-ci, elle est au top!...Cela lui permet de bien respirer, que son usine racinaire synthétise correctement et faire gonfler ses fleurs. La fibre de coco peut se retrouver partout. Elle assure une forte capillarité et améliore l'aération du substrat.

La coco facilite le transfert de l'eau dans la motte et la spart, la coco est une matière stable dans le temps, recommandée pour les cultures longues.La coco comme ingrédient dans les autres substrats de culture Lorsque mélangée à 20-30 %, le coco peut atténuer la réduction du volume du substrat lorsqu'il sèche, ce qui fait que l'eau ne s'écoule plus par les côtés du contenant lorsque le substrat est réhydraté.

C’est un additif allégeant et acidifiant d'une terre lourde, trop alcaline, il remplace dans les substrats en mélange, la tourbe, la terre de bruyère. La coco aide à affermir et donner un peu de rétention à des mélanges sablo-gravillonneux, sans apporter trop de terreau. Sur le site de notre passionnant journal, vous pourrez retrouvez une recette de substrat maison avec cette merveilleuse coco. Vous pourrez ainsi «cuisiner» différents ingrédients, créer avec joie un sol de qualité et optimum pour vos belles, offrant ainsi de candélabres fleurs, ô combien collante aux doigts, Charas !

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