Retour de vacances et récolte en abondance

Soft Secrets
01 Dec 2015

CULTURE INDOOR


CULTURE INDOOR

Mariachis! En souvenir des ambiances musicales de Veracruz, j’écoute “ The Mexican Rap “ de Cypress hill tout en observant avec étonnement et émotion cet univers floral. Du désert de Wirikuta à la jungle colorée et résineuse, le passage fut brutal mais les diverses tâches rendues moins fastidieuses tant la joie était là.

Lorsque je parle d’abondance, je ne tiens pas forcément à parler de super têtes et de gros rendement, mais plus de diversité d’espèces en colorations variées, certes en profusion résineuse et aux terpènes révélés. J’expliquais dans le précédent article que ce serait un jardin multi-variétal et on le constate en découvrant les couleurs chatoyantes jaune, orange, pourpre en allant jusqu’au violet noirâtre. Les fleurs quand à elles, à la sénescence majestueuse et telles des bâtons d’encens, diffusent un ensorcelant et capiteux parfum nous entraînant à un enchantement cannabique. Débutant ou passionné, tout jardinier ressent l’exaltation des ses sens et sentiments en cultivant Dame Sativa ou Indica.

Alors, cette récolte?

Et bien en plusieurs étapes bien sûr, nous sommes à 77 jours et la moitié de la chambrée à été récolté. Durant mon absence tout s’est bien passé, tous les paramètres climatiques au top, et surtout, aucun prédateur ou autres envahisseur entreprenant. Au niveau climat, comme il y a moins de plantes, donc une hygrométrie plus faible dans le lieux, la température à augmenté de 2 degrés. Je tient à préciser que pour cette session, le rinçage fut opéré plus tôt et sans trop d’abondance afin de ne pas créer d’asphyxie racinaire ou de moisissures florales. Cela aurait put être délicat pour certaines espèces gourmandes comme la Sister Chem’91 et pareillement pour la Martian Mean Green et la famille Diesel ( Sour Diesel Riri Cut, Deedee bx et ECSD ) longues en temps de flo, mais tout s’est harmonieusement déroulé, le vieillissement naturel de l’organisme végétal s’exprimant visuellement.

Dancehall et NL#5 Apollo 13 furent les premières taillée à 62 jours, cultivées en coco dans des pots de six litres, elles nous ont apportées 45 g à 65 g par plants. Une belle Kikiriki, pied-mère taillé comme un pommier nous a offert une multitude de boutons de la taille d’un pouce, bien compactes et au goût déjà délicieux et fruité. Kiki 13, hybride des deux dernières est une réalisation de la maison toujours en étude, mais qui génère une alliance aromatique atypique et surtout une production plus intense de fleurs.

Renaissance, bien taillée s’est exprimée comme un épi de maïs géant, phénotype Indica, elle offrit une bud magnifique, mais aérée d’un peu plus de quarante grammes tout de même. Les Kronocaïnes prêtes à 77 jours, au port vraiment candélabre sont ultra-résineuses et prometteuses. Lors d’une dernière session, les sujets rendaient 60 à 70 g sec. Nous verrons si cette fois ci, le résultat est différent du fait d’un engraissage plus faible et raccourci en temps. Un clone de Psicodelicia, offert il y a plus de huit ans, en six litres de coco, apporte gracieusement une soixantaine de grammes? Depuis le temps, cette espèce reste vigoureuse et généreuse et ne dégénère pas : sympa pour une Féminisée ! Une Super Silver Haze que je connais peu, donc j’avoue mal taillée, phénotype à floraison courte, a rendu 48 g de petites fleurs aérées mais à l’odeur pertinente et épicée.

Mais ce sont les Sister’s 91 (clone A) qui étaient à la fête. Sous éclairage intense elles se sont exprimées de manière identique, très hautes et massives, du fait qu’elle n’ont pas été taillées au niveau de l’apex. Seize boutures pour un mètre carré en table à marée ont étaient récoltées en deux étapes, une première concernant les têtes du haut au dessus du filet de maintien à 68 jours et la seconde à 73 jours pour les fleurs du bas et milieu qui ont ainsi mieux mûri. Même moins nourris, on peut parler de rendement avec cette variété très productrice. Elle demande également de l’intensité lumineuse et c’était le cas, activée par le facteur hydroponique. Il est moins évident de bien attacher et soutenir les branches du au poids des fleurs, mais le résultat est majestueux. Pas encore complétement fini en curring, bien nettoyées, les sommités florales ont produit entre 28 et 36 g et il reste encore pas mal de satellites à peser. D’autres Sister’s ont poussées en potée coco de 9 litres, par choix, non taillées également. Elles devinrent géantes et buissonnantes avec une belle tête centrale et une impressionnante quantité de touts petites fleurs qui serviront à réaliser de belle créations cuisine et médecine.

Et pour le reste, atience égale récompense …

Les plantes qui demandent de onze et quatorze semaines de flo sont celles que je préfère, alors oui, Il faut être patient. Mes favorites, outre les pures Sativas sauvages, sont la Sour Diesel Riri Cut, et la ECSD. J’adore leurs parfums, leurs saveurs en bouche et l’effet dynamique positif sur l’organisme et les pensées, gaieté et délice végétal en somme. Nous récoltons ces bourgeons entre 75 et 90 jours, ceci en vus de mieux connaître cette espèce, étudiant les différents cannabinoïdes plus ou moins présent suivant le temps de floraison. J’ai auparavant déjà parlé de ce genre de plantes, notamment avec des résultats de résistances aux Thrips. Elles seront bientôt tête en bas, et me régale d’ores et déjà de leur fin de floraison si harmonieuse et généreuse. Par expérience, je sens que le panier sera bien garni, et les fleurs très compactes le prouvent encore plus.J’attendrai donc que les derniers plants soient récoltés avant de remettre de nouveaux travaux botaniques. Quelle hâte de déguster ces fleurs Diesel, mais il va falloir également patienter avant qu’elle ne soit prêtes pour cela.

Le séchage et l’affinage

En règle générale, plus le séchage sera long, meilleur sera le goût. Cependant, un séchage trop prolongé ou forcé (source de chaleur) entraînera une perte des huiles volatiles auxquelles chaque variété doit sa saveur unique. Le séchage dans l’obscurité à pour but d’éliminer la chlorophylle et d’affiner les arômes. De plus, cette opération permet grâce à la décarboxylation de transmuter les cannabinoïdes acides non psychoactifs en leurs principes psychoactifs. Lorsque les tiges sont cassantes, on embellit les bourgeons floraux en fignolant l’effeuillage des petites feuilles tant résineuses qu’elle nous procureront un succulent haschich. Les principes actifs de la plante étant très réactifs aux rayons ultra-violets, les fleurs ainsi nettoyées seront conservées dans des bocaux bien opaques et étanches. Ouvrez et aérez un instant chaque jour pendant une quinzaine, de délicates saveurs se révéleront. Alors, bonne dégustation!

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