Des entrepreneurs de cannabis créent leur propre banque

Soft Secrets
08 Feb 2015

La Fourth Corner Credit Union!


La Fourth Corner Credit Union!


Les vendeurs de cannabis de Denver, où le commerce de marijuana est autorisé depuis janvier 2014, se débrouillaient sans service bancaire pour organiser leur activité. La Fourth Corner Credit Union leur permettra de régulariser cette situation.

Les boutiques de cannabis fleurissent à Denver (États-Unis). Pas moins de 1200 établissements ont reçu, à ce jour, une licence les autorisant à vendre de la marijuana, dans des quantités limitées, aux adultes de plus de 21 ans.

La légalisation de ce commerce dans l'État du Colorado remonte au 1er janvier 2014. Chaque entreprise est obligée de cultiver, stocker et conditionner elle-même ses produits. Peu à peu, toute une filière économique a ainsi vu le jour. Taxée à 30 %, elle a rapporté 50 millions de dollars de taxes au Colorado en 2014.

Mais les professionnels se heurtent tous à la même difficulté. De crainte d'être poursuivie au niveau fédéral, aucune banque traditionnelle ne veut leur ouvrir de compte ou leur accorder un crédit. La légalisation du haschich reste en effet une exception limitée à deux États dans le pays. Les vendeurs de cannabis de Denver se débrouillent donc depuis un an sans service bancaire pour organiser leur activité. Ils stockent leurs montagnes de cash dans des coffres-forts, les déplacent dans des véhicules blindés sous haute protection, paient leurs salariés en liasses de billets…

Pour mettre fin à cette situation, un groupe d'entrepreneurs du secteur est en train de monter une banque entièrement dédiée à leur business, la Fourth Corner Credit Union. Selon le New York Times, l'établissement a déjà reçu l'agrément de l'État du Colorado, mais il lui faut encore ouvrir, comme pour toute maison de crédit, un compte auprès de la Réserve fédérale, la banque centrale du pays. Laquelle aurait suspendu sa décision le temps de peser les répercussions juridiques, au niveau fédéral, d'un éventuel blanc-seing.

Source : http://www.lefigaro.fr/

 

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