Les "Uber" pour cannabis se multiplient aux Etats-Unis

Soft Secrets
06 Feb 2015

Commande par téléphone...


Commande par téléphone...

 

Après les taxis, voilà le cannabis. Suite à la légalisation de ce dernier dans plusieurs États américains, des startups veulent mordre dans le marché de la distribution. En passant par un simple smartphone. 

  Dans les huit derniers mois, au moins six startups ont tenté d'investir ce marché de la livraison de marijuana médicale selon le site The Verge : "Eaze", "Nestdrop", "Meadow", "Grassp", "Time for Dave", et "Canary", sans oublier les dizaines de services de livraison à Seattle par exemple, sociétés qui permettent de passer une commande via un téléphone classique.

L'arrivée de ces "Uber" pour cannabis était d'ailleurs inévitable depuis le vote de plusieurs États américains en faveur de la légalisation de cette marijuana médicale. Certains ont vite eu l'idée de jumeler "herbe" avec "livraison" à la demande via un simple smartphone et une application dédiée. Sauf que les autorités ne l'entendent pas de cette oreille, une substance contrôlée par le gouvernement fédéral disponible d'une simple pression de doigt sur son smartphone, certains ont vu rouge. Le mois dernier, un juge de Los Angeles a décidé de faire fermer l'un de ces "Uber" en herbe : "Nestdrop". La société a bien tenté de faire valoir que son application de livraison était "tout simplement une nouvelle technologie de communication" - tout comme "Uber" qu'elle n'est qu'une entreprise de technologie parce qu'elle n'est pas propriétaire de voitures - mais sans succès. Autre cas : l'application "Time for Dave" était censée démarrer à Seattle le mois dernier sauf que lorsqu'on essaye aujourd'hui de télécharger l'application dans la boutique applicative Google Play, le lien est désactivé pour "violation de nos Conditions d'utilisation."

Bref, l'herbe n'est plus bien verte pour ces "Uber" du cannabis. Mais quand une startup ferme, une autre la remplace. "Canary" est l'expérience la plus récente en la matière, et elle entend bien passer entre les gouttes juridiques. L'application a été fondée par deux étudiants de l'Université de Washington au début du mois. Josiah Tullis et Megh Vakharia affirment qu'ils ont trouvé un moyen d'obtenir un accord avec les autorités : un processus de vérification rigoureux. Pas sûr que cela soit suffisant pour rallumer le feu de ces livreurs d'un nouveau genre.

Source : http://www.franceinfo.fr/

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