Les composants du cannabis tueurs de cellules cancéreuses

Soft Secrets
28 Oct 2013

Des recherches à approfondir


Des recherches à approfondir

Selon un scientifique britannique, des dérivés de marijuana ont la vertu de détruire des cellules cancéreuses chez les personnes atteintes de leucémie.

La marijuana a-t-elle le potentiel de combattre les cellules cancéreuses? Oui, si l'on en croit une étude menée par le Dr. Wail Liu, cancérologue à l'école de médecine de l'Université St. George de Londres. Selon lui, les cannabinoïdes agissent sur des éléments importants à la survie des cellules cancéreuses. "C'est pour cette raison qu'ils ont un meilleur potentiel que d'autres médicaments à fonction unique", précise-t-il au HuffPost US. "Le profil du cannabis m'impressionne et est exposé à un grand avenir, surtout en complément des chimiothérapies classiques".

Cannabis purifié
Pour atteindre un tel résultat, le chercheur a examiné les effets de six cannabinoïdes non-psychotropes - c'est à dire, des dérivés de marijuana purifiés et déchargés d'HTC - sur les cellules de la leucémie. Le résultat s'est révélé positif, puisqu'ils ont affiché "un large éventail de qualités thérapeutiques" qui ciblent et éteignent les voies propices à la progression du cancer. Cependant, Wail Liu peine pour l'heure à distinguer les cannabinoïdes anti-cancéreux et à établir leur réelle action sur d'autres formes de cancer.

Par contre, fumer du cannabis a des effets autres que "thérapeutiques". "Fumer du cannabis introduit un certain nombre de problèmes potentiels", nuance-t-il. "Tout d'abord, la composition complexe du cannabis - qui contient environ 80 substances bioactives différentes - peut rendre inefficace l'effet anticancéreux désiré. En outre, la médication sous forme d'injection ou de pillule reste le meilleur moyen de doser de manière précise et efficace, ce qui est impossible à déterminer lorsque le cannabis est fumé. En outre, sa combustion peut détruire la nature des composés utiles à la guérison".

Scepticisme
Aussi prometteuses soient-elles, ces recherches doivent être encore approfondies, sans compter qu'elles doivent composer avec un public sceptique. "Notre démarche peine à faire l'unanimité, car le public lie cannabinoïdes à la consommation de drogues. C'est tout a fait compréhensible, mais nous parlons de médicaments à base de dérivés de cannabis".

Source : http://www.7sur7.be

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