La consommation de cannabis par inhalation.

Soft Secrets
30 Jul 2011

Traditionnellement le cannabis se consomme par inhalation de la fumée issue de la combustion de ce dernier. Cependant il existe plusieurs méthodes offrant avantages et inconvénients. En effet, il est possible de fumer, manger, boire du cannabis à condition de savoir comment s'y prendre. Aujourd'hui nous nous pencherons sur les différents moyens d'inhaler du cannabis.Chaque méthode présente des avantages et des inconvénients et un degré de toxicité différent. Pour toutes ces raisons, il est important de bien comprendre comment fonctionne chaque technique afin de minimiser les risques liés à la consommation de cannabis.


Traditionnellement le cannabis se consomme par inhalation de la fumée issue de la combustion de ce dernier. Cependant il existe plusieurs méthodes offrant avantages et inconvénients. En effet, il est possible de fumer, manger, boire du cannabis à condition de savoir comment s'y prendre.
Aujourd'hui nous nous pencherons sur les différents moyens d'inhaler du cannabis.
Chaque méthode présente des avantages et des inconvénients et un degré de toxicité différent. Pour toutes ces raisons, il est important de bien comprendre comment fonctionne chaque technique afin de minimiser les risques liés à la consommation de cannabis.

Traditionnellement le cannabis se consomme par inhalation de la fumée issue de la combustion de ce dernier. Cependant il existe plusieurs méthodes offrant avantages et inconvénients. En effet, il est possible de fumer, manger, boire du cannabis à condition de savoir comment s'y prendre.
Aujourd'hui nous nous pencherons sur les différents moyens d'inhaler du cannabis.
Chaque méthode présente des avantages et des inconvénients et un degré de toxicité différent. Pour toutes ces raisons, il est important de bien comprendre comment fonctionne chaque technique afin de minimiser les risques liés à la consommation de cannabis.

L'inhalation du cannabis est la méthode la plus utilisée de par le monde. Que ce soit sous forme de fumigation, au moyen d'une pipe, pipe à eau ou joint, l'inhalation a été et reste la méthode la plus courante.
Les raisons de cela est que l'inhalation est simple à réaliser, que ces effets se font ressentir quelques secondes après la première bouffée de fumée et que l'on peut donc en contrôler les effets plus facilement qu'avec à l'ingestion.
Le problème principal que pose l'inhalation de fumée réside dans les effets secondaires à court et à long terme pour le système respiratoire et digestif.
En effet, il est maintenant établi que l'inhalation chronique de cannabis entraîne des effets secondaires importants : augmentation des bronchites aigues et chroniques, réduction de l'activité anti-bactérienne des macrophages pulmonaires, risque accrue d'obstruction respiratoire, augmentation des cancers du système respiratoire et digestif.
Une étude montre que la consommation de 3-4 joints par jour endommage les poumons autant que 22 cigarettes. Cela est lié à la nature même du cannabis (concentration élevée d'hydrocarbures aromatiques polycycliques), à l'absence de filtre et a une longue rétention de la fumée dans les poumons.

 

Le joint :

Comme tout le monde le sait un joint compose d'herbe ou de haschich mélangé avec du tabac le tout roulé et compacté dans une feuille à rouler.
Certaines personnes mettent un petit tube de carton ou morceau de cigarette à son extrémité afin de faire un « filtre ». Ce « filtre » sert à pouvoir fumer le joint jusqu'au bout plutôt qu'à filtrer. Aux Etats-unis il est courant de rouler son joint sans filtre, mais cela n'est vraiment pas pratique. Il est possible d'utiliser un vrai filtre de cigarette, mais cela retiendra une partie du THC.

Avantages : faible encombrement, facile et rapide à réaliser quand on maîtrise la technique, se partage à plusieurs.
Inconvénients : produit une forte odeur, nécessite un peu de pratique avant de pouvoir rouler un joint en toute occasion.
Toxicité ; importante puisque la combustion du cannabis libère plus de 100 composés chimiques dérivés de la combustion dont certains sont identifiés comme cancérigène. L'addition fréquente de tabac ainsi que les produits de coupe se trouvant dans les produits de contrebande n'arrange rien.

 

La pipe:

La pipe se compose d'un tube pour aspirer, d'un foyer dans lequel on place le cannabis et d'une grille pour retenir le produit fumé. Les pipes à tabac fonctionnent très bien pour le cannabis, mais il existe maintenant des centaines de modèles dédiés au cannabis.
Il suffit de placer une flamme au-dessus du cannabis et d'aspirer dans le tube la fumée de la combustion. Il existe des modèles avec un foyer que l'on chauffe qui permet de consommer de l'herbe sans la brûler ce qui permet de réduire les goudrons. Il existe encore des modèles de pipe qui démultiplie la longueur du tube afin que le goudron s'y dépose.

Avantages : faible encombrement, facile et rapide à réaliser.
Inconvénients : produit une forte odeur.
Toxicité ; importante puisque la combustion du cannabis libère plus de 100 composés chimiques dérivés de la combustion dont certains sont identifiés comme cancérigène. L'addition fréquente de tabac ainsi que les produits de coupe se trouvant dans les produits de contrebande n'arrange rien.


La pipe à eau:

Se compose d'une pipe insérée dans un réservoir contenant de l'eau. Le réservoir est muni d'un orifice pour la bouche, lorsque l'on aspire, la fumée produit passe par l'eau avant d'être inhalée ce qui la refroidie et la filtre en partie. Des études récentes du Multidisciplinary Association for Psychedelic Studies (MAPS) ont montré que les pipes à eau retenaient autant le THC que le goudron ce qui pousserait certains à consommer plus de cannabis. Lors de nouvelles études, le MAPS a vérifié les recherches faites sur les effets de la filtration par l'eau de la fumée de marijuana et de la fumée du tabac. Ils ont trouvé que lorsque les macrophages alvéolaires (un composant important du système immunitaire des poumons) étaient exposés à de la fumée non filtrée, qu'il y avait une diminution draconienne de leur habileté à combattre les bactéries ; qu'en outre, il n'y avait aucune réduction dans ceux qui étaient exposés à de la fumée filtrée. Ils se sont aussi rendu compte que les personnes qui fumaient du tabac à travers des pipes à eau avaient beaucoup moins de chances d'avoir un cancer que ceux qui fumaient des cigarettes et des cigares. Donc, la filtration par l'eau retire des substances toxiques de la fumée de cannabis. La quantité de substance toxique retirée varie selon la forme et la longueur de la pipe à eau. Il y a plusieurs façons de diminuer les substances toxiques, notamment en fractionnant les bulles qui passent dans l'eau, ce qui augmente la surface de contact avec l'eau. Donc, selon les recherches, il serait meilleur pour la santé d'utiliser la filtration par l'eau même si une partie du THC est perdue par condensation (le THC n'est pas très soluble dans l'eau).
La pipe à eau peut être muni d'un appel d'air sur le coté qui permet d'inhaler la quantité de fumée désirée. Les pipes à eau sans appel d'air se prennent d'un seul coup ce qui produit un effet beaucoup plus puissant.

Avantages : effet puissant, filtration de certains toxiques
Inconvénients : difficilement transportable, l'eau contenu dans la pipe à eau sent mauvais et se renverse souvent.

Vaporisation :

Un vaporisateur est un appareil utilisé en phytothérapie et en aromathérapie. Le vaporisateur a pour fonction de faire chauffer à une température précise (en dessous du point de combustion de la plante, température au-delà de laquelle la plante commence à brûler) la plante dont on veut vaporiser l'essence.Les cannabinoïdes passe de l'état solide à l'état gazeux à 200°C alors qu'une température de 400° est nécessaire à la combustion des végétaux. La vapeur crée est transparente et ne produit pas d'odeur. Si la vapeur n'est pas inhalée, elle se dissout immédiatement dans l'air ambiant ce qui limite la gène qui pourrait être occasionnée auprès de l'entourage. Avec la vaporisation, les produits de décomposition toxiques et irritants provenant de la combustion liée à la fumée sont totalement éliminés. En dessous du point de combustion, l'extraction et l'inhalation des huiles essentielles des cannabinoïdes permettent la réduction significative de l'irritation de la cavité orale, et de l'arbre trachéo-bronchique causée par les composants pyrolytiques.
Ces dernières années, leur conception a été améliorée pour répondre à la demande des hôpitaux pour pouvoir utiliser le cannabis thérapeutique.

Une étude datant de 2003 a montré que les vapeurs produites (par les modèles haut de gamme) étaient composées de 95 % de THC et seulement 3 autres composés, alors que la fumée produite pas la combustion de l'herbe contient plus de 100 composés dons certains sont connus pour être cancérigènes.

Le goût est très présent (surtout pour les modèles où la plante n'entre pas directement en contact avec la partie chaude du vaporisateur, un souffle d'air chaud est alors propulsé sur la plante), les effets arrivent environ 10 minutes après l'inhalation. L'absence de produits de décomposition provenant de la combustion permet d'apprécier les arômes et les goûts du cannabis. Le procédé d'extraction à l'air chaud de l'huile essentielle du cannabis a l'air d'être le plus efficace et la température est contrôlable. De plus, avec l'augmentation de la température, des modifications significatives se produisent dans la composition et le taux de vaporisation. Les arômes et les goûts délicats et distinctifs aux températures plus basses changent en caractère et en intensité quand la température augmente.

Certains vaporisateurs fonctionnent sur le même principe qu'un narguilé, mais au lieu de mettre un charbon sur le dessus, on chauffe l'extrait de plante grâce à une source de chaleur que l'on doit régler à la bonne température. D'autres modèles fonctionnent avec de l'air chaud propulsé par-dessous.

Une quantité minimale donne un effet considérable dans un vaporisateur car le consommateur inhale plus de substances psychoactives que lorsqu'il fume. En effet, la majeure partie du cannabis fumé dans un joint part en fumée dans l'air. Les effets d'une vaporisation peuvent durer environ 3 heures. En plus du meilleur rapport quantité/effets, l'utilisateur n'a pas besoin de tabac et de feuilles et donc l'investissement est vite rentabilisé. L'irritation des poumons (bronchites...) est minimisée (pas de fumée, pas de goudrons). L'achat d'un vaporisateur (de 15 € à 500 €) est une bonne solution pour arrêter de fumer.

L'effet "stone" (cassant, assommant) n'existe que très faiblement avec un vaporisateur. L'effet "high" (euphorisant,,énergisant) est plus présent même avec de la résine (Haschich).

Une session de vaporisation dure environ 20 minutes et il est possible de faire 2 ou 3 sessions avec le même extrait en fonction de la qualité du produit.

Aucune étude sur l'abus de vaporisation n'a été menée à ce jour. Aucun effet secondaire notoire n'a été décrit par les hôpitaux qui utilisent ces appareils (Suisse, Autriche...)
La vaporisation constitue une percée importante pour le cannabis thérapeutique grâce à son innocuité et en ce qu'elle évite les autres désavantages liés à l'inhalation du cannabis.
Du point de vue écologique, les systèmes de vaporisation sont sûrs et acceptables dans un environnement non-fumeur. Avec la bonne technique, les émissions sont minimes comparées à la fumée.

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