Les silos et les réservoirs de stockage

Soft Secrets
03 Apr 2011

Cet article parle des cultivateurs qui utilisent des silos et d'autres réservoirs de stockage. Nous allons faire la connaissance de Marc qui va nous expliquer les nombreuses possibilités qu'il y a de cultiver dans des silos. Marc est fermier. Officiellement, il élève du bétail mais pour un avoir un petit revenu supplémentaire, il s'occupe également d'une 'agriculture indoor' plus lucrative. Les variétés de plantes qu'il cultive sont toutes très connues. Avec sa créativité et son expérience, il s'est forgé une bonne connaissance de la culture en silos et dans des réservoirs de stockage.


Cet article parle des cultivateurs qui utilisent des silos et d'autres réservoirs de stockage. Nous allons faire la connaissance de Marc qui va nous expliquer les nombreuses possibilités qu'il y a de cultiver dans des silos. Marc est fermier. Officiellement, il élève du bétail mais pour un avoir un petit revenu supplémentaire, il s'occupe également d'une 'agriculture indoor' plus lucrative. Les variétés de plantes qu'il cultive sont toutes très connues. Avec sa créativité et son expérience, il s'est forgé une bonne connaissance de la culture en silos et dans des réservoirs de stockage.

Cet article parle des cultivateurs qui utilisent des silos et d'autres réservoirs de stockage. Nous allons faire la connaissance de Marc qui va nous expliquer les nombreuses possibilités qu'il y a de cultiver dans des silos. Marc est fermier. Officiellement, il élève du bétail mais pour un avoir un petit revenu supplémentaire, il s'occupe également d'une 'agriculture indoor' plus lucrative. Les variétés de plantes qu'il cultive sont toutes très connues. Avec sa créativité et son expérience, il s'est forgé une bonne connaissance de la culture en silos et dans des réservoirs de stockage.

L'idée

Pour cultiver dans un silo, il est utile de commencer par en apprendre plus sur sa manière de travailler qui est très simple. Les silos sont des tours cylindriques ou carrées qui sont utilisées pour stocker de gros volumes. Les silos se remplissent toujours par le haut et se vident par le bas, ce qui a l'avantage de renouveler chaque fois le contenu. En outre, la force gravitationnelle garantit que la marchandise soit écrasée et devienne donc plus compacte pour prendre moins de place de stockage. L'autre avantage de leur utilisation est qu'ils ne nécessitent quasi aucune énergie pour faire sortir la marchandise du silo.
Il y a également quelques avantages à utiliser des silos comme lieux de culture du chanvre: les silos sont grands, ont un grand volume et les étrangers ne peuvent pas voir ce qu'il y a dedans. Tout le monde pense que le silo est rempli de ce pourquoi il est destiné, surtout s'il est toujours en service.
Toutefois, on peut utiliser (partiellement) un silo pour y créer un charmant espace de culture. Un silo ou un réservoir de stockage est un endroit de rêve parce que personne ne s'attend à ce qu'ils soient utilisés pour autre chose que du stockage. Les inconvénients, c'est qu'il est très difficile de rentrer à l'intérieur du silo et qu'il peut être facilement repéré.

Marc nous fait faire un tour de quatre lieux différents et va nous expliquer comment il utilise chacun d'entre eux, silo et réservoir de stockage, pour y cultiver.

Feed silo

Le silo à fourrage réaménagé de Marc: à gauche une vue de profil, à droite une vue d'en haut.

Marc a pensé à cultiver pour la première fois dans un silo quand il s'est embarqué dans l'expansion de sa laiterie. Comme son troupeau n'arrêtait pas de grandir, il a décidé de construire une nouvelle étable. En même temps qu'il construisait la nouveau étable, il y ajouté plusieurs silo pour le nourrissage. Grâce à cela, un des vieux silos étaient en trop par rapport à ce qu'il avait besoin. Il aurait pu choisir de simplement le démolir. Mais comme il cherchait depuis longtemps de nouveaux espaces pour cultiver, il lui est apparu que cela pourrait faire un bon endroit pour essayer.

Marc a commencé par construire une entrée car le silo à grains n'avait que deux petites ouvertures; une au sommet par où on faisait entrer les grains et une autre dans le bas, par laquelle on les faisait ressortir. Comme dans beaucoup de fermes, le silo est situé juste à côté de la grange. Du coup, Marc a choisi de faire une nouvelle entrée par l'intérieur de la grange. Pour y arriver, il a d'abord dû casser une partie du mur puis, faire un trou dans le silo. Comme il y avait un espace vide de quelques centimètres entre le mur et le silo, il a fait un pont avec un tuyau en plastique. Ce tuyau était assez large de diamètre, tellement large en fait, que Marc pouvait ramper dedans. Pour être sûr que son bétail n'irait pas manger ses plantes, il a fermé le tuyau avec un hayon en métal. De cette manière, il peut circuler entre l'étable et le vieux silo sans être vu.

La cuve de culture comme exemple d'une culture verticale.

Le silo de Marc est rond avec un diamètre de 2,5 mètres. C'est assez petit pour un espace de culture et en plus, ça n'a pas été facile d'y faire une entrée décente. Le silo dispose d'un gros volume mais d'une petite surface au sol. Dans des cas comme celui-ci, la culture verticale est la méthode idéale. Dans une culture verticale, les plantes ne sont pas disposées les unes à côté des autres mais les unes au-dessus des autres et la lumière ne vient pas du haut mais de côté. Cette méthode est connue par ceux qui cultivent dans des cuves de culture. En principe, le silo de Marc est comme une très grosse cuve de culture.

Marc a construit des étagères contre les parois du silo, dans lesquelles il a pu poser les pots. Les pots sont disposés en biais pour que les plantes puissent pousser vers l'intérieur. Au centre du silo, il a suspendu un cooltube avec deux lampes HPS. Le cooltube est un tube en verre dans lequel circule de l'air frais. Cela évite qu'il y ait trop de chaleur autour des lampes. Grâce à ça, les plantes peuvent pousser plus près des lampes. La chaleur est évacuée des environs des lampes et sert à réchauffer tout l'espace.

Une fosse pour stocker le fourrage pour le bétail, elle ressemble à un cimetière

Dans les étagères, Marc a également installé un système d'arrosage et fait de petits trous pour l'irrigation. Avec cette méthode de culture verticale, Marc peut mettre plus de plantes sur la même surface. Pour aider l'approvisionnement de l'espace de culture, Marc a également installé des tuyaux d'alimentation et des câbles électriques. L'air entrant est tiré de l'étable ce qui a plusieurs avantages car il est toujours relativement chaud à cause des vaches qui s'y trouvent, surtout l'hiver. Celles-ci créent de la chaleur qui peut s'avérer utile dans l'espace de culture.

Pour décourager les insectes et les maladies, Marc a posé un filtre Hepa sur l'arrivée d'air. Grâce à ça, les plantes ne sont pas exposées à tous les insectes, les bactéries et les maladies véhiculées dans les bouses de vache. Cette arrivée d'air va du système de filtrage directement jusqu'au cooltube. Et l'air est évacué par l'étable via une cheminée directement vers l'extérieur. En principe, ceci n'était pas absolument nécessaire car l'air pré-filtré ne se serait pas remarqué dans la puanteur générale de l'étable à bétail. Toutefois, Marc a préféré faire ainsi pour être certain que l'air entrant soit toujours frais.
Pour éviter les questions sur l'usage ou non du silo, Marc a posé un écran qui va du haut jusqu'au bas du silo. Cela donne l'impression que le silo est toujours utilisé.

Entre le fourrage

Tout le monde pense que le silo est rempli de ce pourquoi il est destiné.

Auparavant, Marc utilisait le silo seulement pour y stocker des aliments concentrés. Depuis que Marc n'a plus de chevaux de course mais seulement des vaches, il veut stocker des aliments moins chers comme du maïs de fourrage (un maïs non sucré mais sinon, exactement le même que le maïs du supermarché) et du foin. Ceux-ci nécessitent un stockage totalement différent. Il s'agit de l'ensilage, c'est-à-dire de le transformer en fourrage. Pour l'ensilage, le maïs concassé et l'herbe séchée sont empilés en mini montagnes. Ca se fait sur un sol en béton, et parfois, contre des murs en béton pour créer une sorte de travée. Ces aliments sont ensuite comprimés fermement pour que la pile soit solide avant de mettre la pile tout entier dans un emballage plastique hermétique. Ces paquets sont ensuite partiellement enterrés ou couverts de vieux pneus. De loin, ces ensilages ressemblent à une sorte de cimetière de voitures. Le foin stocké dans ces fosses est utilisé pendant l'hiver quand le bétail ne trouve plus d'herbe dans les prés.
Comme les vaches de Marc doivent aussi manger tout l'hiver, il crée chaque année son propre ensilage. Une fois, pendant que Marc était occupé l'automne à faire ses ensilages, il s'est dit que si il pouvait cultiver dans un silo, il pourrait certainement aussi cultiver dans une fosse d'ensilage.

Pour arriver à cultiver à l'intérieur d'une de ses taupinières, Marc a fait une cavité très spéciale. Marc utilise généralement un mur en béton pour créer une sorte de travée mais ce qui ne se voyait pas dans cette cavité d'ensilage adaptée, c'est qu'une partie de la travée n'est pas remplie de maïs de fourrage mais d'un espace caché pour y cultiver. Le reste de la travée est effectivement rempli de maïs de fourrage et l'espace en béton et le fourrage sont en plus recouverts de plastique agricole. Grâce à ça, on dirait que toute la fosse est remplie de maïs de fourrage. A l'arrière de la fosse, il y a un accès vers l'espace de culture.
Avant de verser le béton, Marc a posé des tuyaux d'eau et des câbles électriques. Il a ensuite construit lui-même les murs en béton. Il a construit les murs de l'espace de culture un peu plus profond pour qu'ils soient plus bas que le mur de la fosse. En faisant ainsi, c'est comme si l'espace de culture faisait partie de la pile de maïs de fourrage. Le plafond de l'espace de culture est construit avec des planches en bois solides. Au bout du toit, il y un petit tuyau qui sort pour la ventilation. L'arrivée d'air passe par une grille de ventilation dans une porte en métal. Comme la fosse d'ensilage peut mesurer jusqu'à 3 mètres de haut, le local de culture dispose d'une belle surface pour cultiver. En plus, Marc est ravi par le fait que personne ne peut voir ce qui se passe dans ce compartiment secret car tant qu'il ne regarde pas sous la bâche, il ne verra qu'un tas de maïs pour le bétail.

Silo à grains

L'année dernière, Marc a acheté une petite parcelle de terrain pour étendre son élevage de bétail sur lequel il y avait un vieux silo à grains. Dans la région où vit Marc, il y avait avant de nombreux cultivateurs de blé et grâce au déclin de ce type d'agriculture, il existe maintenant de nombreux silos à grains vides. Certains de ces silos sont tellement vieux qu'ils ont obtenu le statut de patrimoine industriel, ce qui empêche qu'on les démolisse. Mais la majorité de ces silos sont juste restés là sans que personne ne s'en préoccupe car cela coûterait de l'argent. Les agriculteurs utilisaient ces silos pour moudre leurs grains, les stocker et remplir les bennes des camions ou des trains. Quand les grains ont été lavés et moulus, ils sont amenés au sommet du silo via un ascenseur à grains. De là, ils tombent dans les différents compartiments de stockage. Quand il faut charger un camion, les grains repartent par l'ascenseur vers un tuyau qui allait jusqu'à la benne du camion.
Comme les silos contenaient toutes sortes de machine et de tuyauterie, la construction est composée de plusieurs espaces plus petits. Grâce à cela, il y a plein d'espace pour y cultiver. Le premier local de culture a été installé au sommet de la construction. C'est un espace de 2 sur 6 mètres. Pour y entrer, Marc doit monter une échelle de 10 mètres. Comme pour y monter tout le matériel de culture c'est un peu scabreux, il a utilisé l'ascenseur à grains.
Dans le fond, Marc a construit un autre espace de culture dans une salle de machines. Dans l'espace central, il a installé sa machine à tailler et son équipement pour faire du hasch. En faisant du hasch avec ce qui reste de la taille, Marc a tué deux oiseaux avec une seule pierre; après le processus d'extraction, il ne reste rien des déchets de taille suspects, seulement une sorte de boue verte qu'il peut composter en toute sécurité. Et bien entendu aussi quelques beaux blocs de hasch.

Les compartiments de stockage ont également acquis une fonction malgré leurs dimensions étroites. Un de ces compartiments est utilisé pour héberger la plante mère, un autre pour y cultiver les clones pendant la pré-croissance, et encore un comme local de séchage. Ce local de séchage carré de 8 mètres de haut dispose de blocs sur poulie au plafond. Des câbles passent à travers ces poulies auxquels il attache le chanvre récolté pour le suspendre. Un ventilateur disposé en dessous permet à de l'air sec de circuler à travers l'espace. Tout au-dessus, il y a le hayon par lequel on versait les grains à l'origine et par où maintenant, l'air humide peut s'évacuer quand on l'ouvre. Celui-ci est alors évacué complètement via le courant d'air sortant où le reste du complexe est connecté. Cela permet de filtrer l'air sortant.
Malgré que le silo à grains soit entouré de prés, Marc ne veut pas attirer l'attention; pour éviter que le bruit du système électrique n'alerte les environs également par son utilisation exceptionnelle d'énergie, il a informé les fournisseurs qu'il a réactivé le silo pour son usage agricole. Le silo a ainsi été rebranché au réseau électrique mais il n' pas été connecté à l'arrivée d'eau principale. Comme Marc doit arroser régulièrement ses plantes, il a mis un petit réservoir bleu juste à côté du silo. Avec son tracteur équipé d'une citerne à purin, il peut le remplir régulièrement. Il dispose donc ainsi d'eau fraîche et propre en permanence. Une petite pompe à eau permet d'amener l'eau jusqu'à l'espace de culture.
Comme Marc dispose de quatre espaces de culture au total, il peut récolter continuellement, mais il veille à toujours avoir deux semaines entre chaque récolte. Il a donc toujours du travail à faire dans son silo. Comme Marc fait ses clones lui-même et qu'il a la place pour récolter et faire sécher sur place, il est assez autonome. Il y a quelqu'un qui travaille dans le silo chaque jour. Et tous les mois, Marc vend sa production séchée à ses clients réguliers. Le silo tourne bien comme usine de cannabis et lui apporte plus de bénéfices que son entreprise légale.

Réservoir de stockage industriel

Lisa a lancé sa propre culture sans dans le réservoir à eau à côté de la serre; en divisant l'espace en deux, elle peut étaler ses récoltes.

La sœur de Marc, Lisa, est également agricultrice, mais contrairement à Marc, elle ne fait pas d'élevage de bétail mais cultive des poivrons. Elle fait ça dans une énorme serre. Ayant entendu les histoires de Marc au sujet de ses cultures pendant des années, elle a finalement décidé de s'y mettre aussi, et étant donné ses compétences pour cultiver des plantes, ça ne devrait pas être trop dur.

Mais elle avait un problème car il y avait toute une équipe de travailleurs dans la ferme qui circulaient partout. A tel point, qu'elle ne disposait d'aucun espace pour y cultiver du chanvre sans être rapidement repérée. C'est vraiment dommage car les conditions sont idéales dans ces serres. Mais Lisa avait un réservoir à eau supplémentaire juste à côté de sa serre. Normalement, il servait à récolter l'eau de pluie venant du toit de la serre qui était utilisé pour pulvériser les poivrons.

Ce type de réservoir industriel est différent de silos. Les réservoirs de stockage sont seulement utilisés pour des liquides; ils sont remplis et vidés en utilisant des pompes. Les dimensions du réservoir sont également très différentes, ils sont plus larges et moins hauts que les silos. Dans ces réservoirs de stockage, il est donc beaucoup plus facile de cultiver horizontalement.

L'espace de culture de Marc dans la fosse; l'espace est caché entre la travée en béton, le maïs et la bâche.

Inspirée par son frère, Lisa a décidé de scinder le réservoir à eau en deux compartiments pour avoir deux récoltes asynchrones. Le réservoir à eau a une grande bâche comme toit ce qui normalement, empêche la lumière d'entrer et évite la formation d'algue dans le réservoir. Sous cette bâche, Lisa a construit un toit pour que la lumière et les odeurs restent à l'intérieur. Le réservoir a été complètement isolé pour éviter qu'en hiver, il y fasse trop froid.

Les lampes utilisées par Lisa sont les mêmes que celles utilisées dans la serre. Grâce à ses serres, elle ne devait pas se soucier de ses factures d'énergie. De même pour le compost et les engrais - déjà disponibles dans la serre, et avec lesquelles elle a pu facilement concilier ses autres activités qui avaient lieu dans le réservoir à eau. L'entrée au réservoir a été aménagée à l'arrière, là où il est contre la serre, ce qui lui permet d'y aller sans être remarquée.

Le silo à grains, visible: l'ascenseur à grains, les deux espaces de culture et le compartiment où le chanvre est séché.

Comme Lisa dispose de deux espaces, elle peut s'occuper de ses plantes elle-même car le travail est divisé par deux; Dès que les plantes sont récoltées, elles les emmènent directement au silo à grains de son frère qui s'occupe du reste. Et comme Lisa travaille aussi dans sa propre serre, personne ne peut la suspecter quand elle utilise du compost et des engrais.

Marc projette également de commencer à cultiver dans la fosse à purin dans laquelle il stocke la bouse de ses vaches. Mais c'est très risqué parce que ce genre de fosse peut produire beaucoup de gaz qui, lorsqu'il s'accumule, est hautement inflammable, voire explosif.
Pour résumer les possibilités de culture en intérieur disponibles aux agriculteurs, nous constatons que cultiver du chanvre dans une ferme n'est finalement pas une si mauvaise idée. Il y a peu de gens qui surveillent ce qui s'y passe et l'odeur passe inaperçue. Et tout ça sans évoquer les possibilités qu'il y a de cultiver en plein air dans la campagne. A suivre...
Conseils et idées par mail: guerrilladaan@gmail.com

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