L'appréciation du produit final (1ère partie)

Soft Secrets
05 Feb 2011

La grande majorité du cannabis qui est consommée quotidiennement dans la plupart des endroits du monde est de mauvaise qualité. Ou du moins, il n'atteint jamais la qualité que le consommateur exige quand il s'agit de produits de base comme les fruits et les légumes. Comment reconnaît-on l'excellence du meilleur cannabis? Voyons quelques-uns des traits caractéristiques qui se distinguent à la dégustation.


La grande majorité du cannabis qui est consommée quotidiennement dans la plupart des endroits du monde est de mauvaise qualité. Ou du moins, il n'atteint jamais la qualité que le consommateur exige quand il s'agit de produits de base comme les fruits et les légumes. Comment reconnaît-on l'excellence du meilleur cannabis? Voyons quelques-uns des traits caractéristiques qui se distinguent à la dégustation.

Le défi d'obtenir une herbe fine à partir de plantes à haschich est plus grand quand les traits d'origine de la variété sont plus marqués.

La grande majorité du cannabis qui est consommée quotidiennement dans la plupart des endroits du monde est de mauvaise qualité. Ou du moins, il n'atteint jamais la qualité que le consommateur exige quand il s'agit de produits de base comme les fruits et les légumes. Comment reconnaît-on l'excellence du meilleur cannabis? Voyons quelques-uns des traits caractéristiques qui se distinguent à la dégustation.

Qu'il soit sous forme d'herbe ou concentré, provenant d'une culture privée ou commerciale, local ou importé, le produit final que le consommateur moyen fume de manière quotidienne est généralement sans intérêt pour le connaisseur. Paradoxalement, dans les circuits locaux de cultivateurs et de fumeurs en général, l'usage du verbe "déguster" est très répandu alors que la très grande majorité de ceux qui utilisent cette expression ne respectent pas systématiquement les exigences minimales pour pouvoir obtenir une évaluation appropriée. De nos jours, ce qu'on appelle des dégustations de cannabis ne sont en général que des festins de fumettes lors desquels ils consomment de grandes quantités de bière, de boissons chargées de sucre et de pâtisseries industrielles - pour ne citer que quelques exemples - et durant lesquels les clopes et le tabac est l'authentique moteur d'une consommation corrompue et centrée sur la toxicité.

L'herbe de l'image précédente, à prédominance Sativa, déploie une présence absolument extraordinaire pendant la combustion et termine de se consumer d'elle-même dans le cendrier.

Il faut en déduire que quand il s'agit de déguster du cannabis, il s'agit bien de ça et seulement de ça. De la même manière qu'on ne mélange pas du vin avec des boissons gazeuses ou du cola quand on organise une dégustation de vins, on ne mélange pas le cannabis que l'on prétend déguster. En ce sens, il peut sembler logique de penser que plus un groupe social libre apprécie les aliments préparés et les stimulants comme la caféine, la nicotine ou l'alcool, meilleure sera le niveau de qualité de ses produits cannabiques. L'Europe n'est évidemment pas un modèle de référence ces temps-ci.

Présence

Même si l'aspect pourrait être le premier élément que nous détectons à partir de la présence de toutes causes physiques, il ne faut pas oublier que aspect et présence sont des concepts différents. Très souvent, on confond l'aspect avec la présence en estimant que la présence se termine quand commence la combustion. C'est totalement faux. Dans tous les cas, la présence comprend l'aspect et c'est une qualité observable jusqu'à ce que l'échantillon soit consumé.

Il paraît impossible de prévoir la présence dans la combustion d'une tête précise rien qu'à son aspect.

Il est fréquent qu'une herbe à l'aspect discret déploie une présence remarquable au cours de la dégustation. Il arrive que des herbes de qualité maximale proviennent de petites têtes pas du tout spectaculaires mais qui ont un aspect impeccable et sans aucune feuille qui rappelle le développement végétatif de la plante. Il y a bien entendu des exceptions, mais en général, une tête de grande qualité ne comprend que de la matière végétale qui s'est développée pendant la phase de floraison.

Il existe diverses circonstances qui peuvent modifier la première perception d'une herbe. Par exemple, le temps passé depuis la récolte ou la manipulation et la conservation préalable à la dégustation. Ainsi, une herbe qui a été coupée il y a seulement un mois tombera moins facilement à travers les trous du hachoir; ou aura un aspect légèrement écrasé à cause de son transport. Cependant, la qualité du produit se remarquera principalement quand il sera haché et montre une texture lâche et spongieuse. Plus tard, c'est pendant la combustion que le produit montrera avec certitude sa présence; et c'est là qu'on pourra lui donner une cotation ou l'autre.

On peut dire qu'il y a deux manières basiques et complémentaires de déguster la marijuana: la rouler dans du papier à cigarette ou la fumer dans une pipe en cristal. Quand on la fume dans une pipe en verre - qui à l'avantage de pouvoir se garder pratiquement comme neuve grâce à un nettoyage régulier - un échantillon d'une herbe de grande qualité produit une combustion constante et il suffit de l'approcher légèrement d'une flamme au début pour achever la fumée.

Une fois finie la combustion, le résidu qui reste dans le fourneau, la cendre, garde la forme intacte de la tête hachée qu'on y a mise mais avec moins de volume. Il s'agit d'une cendre douce de couleur claire, très propre. Pour tester l'absence d'impuretés dans la matière végétale, on peut déposer un peu de cendre dans la paume de la main. Avec le bout du doigt de l'autre main, on fait des mouvements circulaires dans la cendre. Si l'échantillon est de bonne qualité, on voit disparaître la cendre sans laisser quasi aucune trace. Au contraire, si l'herbe n'est pas de première qualité, sa cendre va tacher la main et laisser un volume visible de résidus qui ne se défait pas, ainsi qu'une sorte de suie noire qui est produite par les impuretés accumulées dans les tissus végétaux.

Quand on parle d'une dégustation dans une pipe, on fait référence à une pipe avec un conduit direct, sans eau. Même si les pipes à eau sont également utilisées pour fumer de l'herbe, cette coutume vient en partie à cause de la qualité insuffisante et irrégulière des herbes que le consommateur de cannabis fume la plupart du temps, et ces pipes sont un moyen d'adoucir la fumée. Cependant, c'est également une question de goût et bien entendu, la popularité des vaporisateurs et des pipes à eau s'explique par la recherche d'alternatives aux joints.

La marijuana pure est une des meilleures manières de déguster l'herbe. Il est recommandé d'utiliser des papiers et des porte-cigarette naturels: du papier de chanvre de bonne qualité et des portes cigarettes en ivoire est tout ce dont on a besoin pour une dégustation dans de bonnes conditions. Une fois allumée, l'herbe pure, si elle est de bonne qualité, aura une combustion parfaite du début à la fin. La cendre se créera de manière uniforme et sera de couleur claire. On peut quasi reconnaître l'herbe hachée dans la cendre; et en la touchant, elle va révéler une texture fine et douce. L'odeur qui sort du bout allumé fait penser à la combustion d'encens de manière claire et constante, et le papier brûle de manière homogène autour de l'herbe environ deux tiers plus loin que l'herbe. Dans des cas exceptionnels, le papier finira par se consumer seul, comme s'il s'agissait d'un bâton d'encens, qu'il faudra enlever du porte-cigarette pour éviter de le brûler.

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